Le général Hassan Djorbo Beïra Sakine est décédé lundi 4 janvier 2021 à N'Djamena. Né en 1948 à Birdouana/Amdjarass, dans la province de l'Ennedi Est, l'officier a grandi comme tout autre jeune natif de la localité. Initié très tôt à la garde des chameaux, le jeune berger découvre peu à peu la vie en s’y adaptant aux côtés de ses grands frères (Gnemouda, Soura, Abakar...).
En 1974, alors âgé de 18 ans, un événement bouleversera le cours de sa vie. Un soir comme tout autre, au pâturage avec son frère jumeau Hissein Djorbo, il constate qu'un dromadaire s’est égaré. Très vite, les deux frères s’entendent : Hissein conduira les dromadaires au bivouac, et Hassan se chargera de retrouver la bête égarée.
En 1974, alors âgé de 18 ans, un événement bouleversera le cours de sa vie. Un soir comme tout autre, au pâturage avec son frère jumeau Hissein Djorbo, il constate qu'un dromadaire s’est égaré. Très vite, les deux frères s’entendent : Hissein conduira les dromadaires au bivouac, et Hassan se chargera de retrouver la bête égarée.
C’est ainsi qu’aux trousses du camélidé, il tombera nez à nez avec les éléments du FROLINAT, chargés autrefois de recruter des jeunes bergers par la force (Kereb, ndlr). Ils le forcent à monter dans un pick-up. Hassan Djorbo constatera ensuite que beaucoup de ses amis bergers sont tombés entre les mains du FROLINAT.
Trois mois après avoir intégré le mouvement révolutionnaire FROLINAT, Hassan Djorbo est transféré en Libye pour une formation. Il se démarquera très vite et sortira major de sa promotion, auréolé du grade d"officier de l'armée.
Trois mois après avoir intégré le mouvement révolutionnaire FROLINAT, Hassan Djorbo est transféré en Libye pour une formation. Il se démarquera très vite et sortira major de sa promotion, auréolé du grade d"officier de l'armée.
En 1976, le jeune officier regagne le maquis. Peu de temps après, suite à des malentendus, le FROLINAT se divise. Hassan Djorbo rejoint la Force armée populaire (FAP) de Goukouni Weddeye, qui deviendra GUNT. Il rejoint ensuite les Forces armées du Nord (FAN) en 1980 après la chute du mouvement.
L’officier Hassan Djorbo occupera plusieurs postes importants au sein de la FAP à savoir : chef de bataillon à Abouguidam en 1978, chef d’armée de la zone n°5 à Abéché en 1979, puis chef d’armée à Mongo et à Oum Hadjer.
Après la guerre fratricide dite de neuf mois, il rebrousse chemin avec les FAN à Koulbouss au Soudan. Il devient le commandant en chef du cinquième bataillon.
L’officier Hassan Djorbo occupera plusieurs postes importants au sein de la FAP à savoir : chef de bataillon à Abouguidam en 1978, chef d’armée de la zone n°5 à Abéché en 1979, puis chef d’armée à Mongo et à Oum Hadjer.
Après la guerre fratricide dite de neuf mois, il rebrousse chemin avec les FAN à Koulbouss au Soudan. Il devient le commandant en chef du cinquième bataillon.
En 1982, le commandant Hassan Djorbo Beïra conduira la première colonne qui marchera sur N’Djamena, faisant une percée sur son chemin. En 1983, il fut nommé com-légion n°1 à Sarh, puis au Salamat en 1989.
En 1990, date d’entrée au pouvoir du MPS, il sera libéré de prison, et occupera son ancien poste. Il sera ensuite nommé commandant de Légion au Kanem, ensuite au Lac-Tchad, puis en 2002 à Abéché.
Avec le grade de colonel, il est nommé 1er conseiller à la défense et à la sécurité à la Présidence de la République. En 2003, il est nommé général de brigade. Il occupera ensuite la même année l’ultime poste : chef d’état-major général des armées (CEMGA). Il sera élevé au grade de général de division en 2007 avant sa retraite.
En 2012, il est nommé gouverneur de l’Ennedi-Est, poste qu’il occupera pendant deux ans. Remplacé en 2014, les habitants de la région le réclament. Hassan Djorbo sera ensuite reconduit au même poste jusqu’en 2017. En 2016, il sera désigné chef de canton de la localité Nouhi. Il s’est éteint lundi à l’âge de 78 ans.
En 1990, date d’entrée au pouvoir du MPS, il sera libéré de prison, et occupera son ancien poste. Il sera ensuite nommé commandant de Légion au Kanem, ensuite au Lac-Tchad, puis en 2002 à Abéché.
Avec le grade de colonel, il est nommé 1er conseiller à la défense et à la sécurité à la Présidence de la République. En 2003, il est nommé général de brigade. Il occupera ensuite la même année l’ultime poste : chef d’état-major général des armées (CEMGA). Il sera élevé au grade de général de division en 2007 avant sa retraite.
En 2012, il est nommé gouverneur de l’Ennedi-Est, poste qu’il occupera pendant deux ans. Remplacé en 2014, les habitants de la région le réclament. Hassan Djorbo sera ensuite reconduit au même poste jusqu’en 2017. En 2016, il sera désigné chef de canton de la localité Nouhi. Il s’est éteint lundi à l’âge de 78 ans.