Le ministre de l'Education nationale, Aboubakar Assidick Tchoroma.
Le ministre de l'Education nationale, Aboubakar Assidick Tchoroma a fait ce jeudi 27 décembre un point de presse à la suite d'une tournée au sud du pays qu'il a entamé la semaine dernière. Le chef du département ministériel a fait le bilan de son déplacement à l'intérieur du Tchad.
"Nous avons constaté avec satisfaction que la rigueur est effective dans ces 5 provinces et que les enseignants sont à leur poste, les salles de classes sont pleines", a expliqué le ministre.
Au cours de sa tournée, les responsables scolaires ont exprimé leur préoccupation par rapport à la marche de l'école, au manque de moyens, d'enseignants et de manuels scolaires. "Ce manque de moyens, certainement, trouvera des réponses à travers le plan intérimaire pour l'éducation au Tchad qui couvre la période 2018-2020", a assuré le ministre.
Le plan intérimaire prévoit dans ses projets de construire 1650 salles de classes et de doter les écoles de 1.800.000 manuels scolaires.
"En ce qui concerne la baisse de niveau, comment trouver des solutions ? comment faire en sorte que l'école puisse décoller ? Tout le monde est conscient, les responsables, les délégués, les inspecteurs et autres, doivent se rassurer que l'enseignant affecté au niveau de leur délégation soit présent", a-t-il expliqué.
Le ministre a également évoqué la question de la non-application du bilinguisme et celle des maitres-communautaires. "Nous avons une stratégie d'application du bilingusime adoptée par le ministère de l'Education nationale. Nous leur avons demandé de s'approprier cette stratégie puisque ça leur permet de voir comment on peut enseigner l'arabe ou le français dans les écoles arabes et l'arabe dans les écoles françaises. Désormais, il n'est pas question de permettre à n'importe qui d'enseigner dans nos écoles. Le département est entrain de faire travail actuellement et donc les véritables maitres communautaires seront retenus avec la condition qu'ils soient détenteurs d'un diplôme de l'école normale", d'après Aboubakar Assidick Tchoroma.
Il a relevé dans ses explications qu'il y a un problème dans certains endroits du pays où les écoles n'ouvrent pas au moins d'octobre comme prévu car les parents envoient les enfants au champ. "Nous avons donné des orientations aux délégués et inspecteurs afin de s'adapter à cette situation là. Ces enfants vont à l'école au mois de novembre, décembre et n'arrivent pas à finir le programme. L'école a quand même un rôle très important à jouer pour que l'élève tchadien soit conscient, muni des notions sur son pays, l'amour de la patrie, la cohabitation pacifique", a relevé le ministre de l'Education nationale.
"Nous avons constaté avec satisfaction que la rigueur est effective dans ces 5 provinces et que les enseignants sont à leur poste, les salles de classes sont pleines", a expliqué le ministre.
Au cours de sa tournée, les responsables scolaires ont exprimé leur préoccupation par rapport à la marche de l'école, au manque de moyens, d'enseignants et de manuels scolaires. "Ce manque de moyens, certainement, trouvera des réponses à travers le plan intérimaire pour l'éducation au Tchad qui couvre la période 2018-2020", a assuré le ministre.
Le plan intérimaire prévoit dans ses projets de construire 1650 salles de classes et de doter les écoles de 1.800.000 manuels scolaires.
"En ce qui concerne la baisse de niveau, comment trouver des solutions ? comment faire en sorte que l'école puisse décoller ? Tout le monde est conscient, les responsables, les délégués, les inspecteurs et autres, doivent se rassurer que l'enseignant affecté au niveau de leur délégation soit présent", a-t-il expliqué.
Le ministre a également évoqué la question de la non-application du bilinguisme et celle des maitres-communautaires. "Nous avons une stratégie d'application du bilingusime adoptée par le ministère de l'Education nationale. Nous leur avons demandé de s'approprier cette stratégie puisque ça leur permet de voir comment on peut enseigner l'arabe ou le français dans les écoles arabes et l'arabe dans les écoles françaises. Désormais, il n'est pas question de permettre à n'importe qui d'enseigner dans nos écoles. Le département est entrain de faire travail actuellement et donc les véritables maitres communautaires seront retenus avec la condition qu'ils soient détenteurs d'un diplôme de l'école normale", d'après Aboubakar Assidick Tchoroma.
Il a relevé dans ses explications qu'il y a un problème dans certains endroits du pays où les écoles n'ouvrent pas au moins d'octobre comme prévu car les parents envoient les enfants au champ. "Nous avons donné des orientations aux délégués et inspecteurs afin de s'adapter à cette situation là. Ces enfants vont à l'école au mois de novembre, décembre et n'arrivent pas à finir le programme. L'école a quand même un rôle très important à jouer pour que l'élève tchadien soit conscient, muni des notions sur son pays, l'amour de la patrie, la cohabitation pacifique", a relevé le ministre de l'Education nationale.