C'est une question qui semble appropriée, au moment où l’on espère que la tenue du Dialogue national inclusif et souverain serait une voie vers la paix.
Malheureusement, cet espoir est encore lointain, car les conflits entre éleveurs et agriculteurs font couler beaucoup de sang, sous le regard complice de ceux parlent de « paix et stabilité », afin de protéger leur pouvoir.
Ce qui est surprenant, cette tuerie se passe au moment où le président de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno, va en guerre contre ceux qui propagent la haine, via les réseaux sociaux. Faisant partie des pays signataires des textes internationaux pour la paix, un long de chemin reste à parcourir par le Tchad pour célébrer la paix.
Comment peut-on parler de paix quand des personnes sont tuées comme des fourmis, pour des intérêts égoïstes ? Comment peut-on espérer vivre en paix, quand on tire sur des manifestants à mains nues ? Comment peut-on vivre en paix, quand la justice est aux côtés des criminels ? Comment peut-on faire la paix, quand un groupe détient des armes pour assurer sa sécurité, et un autre sans défense ? Comment peut-on espérer que les Tchadiens vivent en paix, quand on paye de l'argent pour couvrir un crime parfait ?
La seule paix à célébrer au Tchad est d'être sourd, aveugle et muet. A titre d'illustration, la paix n'est qu'un mot employé dans les discours des dirigeants du pays, pour être sur la liste des signataires de convention de paix. Les associations, la société civile, les chefs religieux et autres, s'organisent pour construire la paix au Tchad. Mais les vrais ennemis de cet effort sont les gouvernants qui, par leur parole mensongère, trompent les chefs religieux.
La population est ainsi victime de déguerpissement, les ménages privés d'eau, d’électricité et de nourriture, les étudiants étudient dans des conditions déplorables, les malades abandonnés dans leur salle d'hospitalisation, les agriculteurs et leurs champs dévastés, les éleveurs avec leur bétail détruit, les femmes violentées et réduites au silence, les enfants à la rue, poussés à chercher leur propre nourriture, ou encore des diplômés au chômage.
Tous doivent se taire, au nom de la paix et de la stabilité. Voilà la paix dont le président militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno semble capable d'amener au peuple. Peut-on dire au monde que nous sommes pour la paix, quand les voleurs de milliards sont protégés par la justice ? Quand les dépenses militaires sont couronnées au nom de la sécurité, pour la pérennisation du pouvoir en place ?
La paix au Tchad est loin d'être célébrée, quand le peuple crie justice.
Malheureusement, cet espoir est encore lointain, car les conflits entre éleveurs et agriculteurs font couler beaucoup de sang, sous le regard complice de ceux parlent de « paix et stabilité », afin de protéger leur pouvoir.
Ce qui est surprenant, cette tuerie se passe au moment où le président de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno, va en guerre contre ceux qui propagent la haine, via les réseaux sociaux. Faisant partie des pays signataires des textes internationaux pour la paix, un long de chemin reste à parcourir par le Tchad pour célébrer la paix.
Comment peut-on parler de paix quand des personnes sont tuées comme des fourmis, pour des intérêts égoïstes ? Comment peut-on espérer vivre en paix, quand on tire sur des manifestants à mains nues ? Comment peut-on vivre en paix, quand la justice est aux côtés des criminels ? Comment peut-on faire la paix, quand un groupe détient des armes pour assurer sa sécurité, et un autre sans défense ? Comment peut-on espérer que les Tchadiens vivent en paix, quand on paye de l'argent pour couvrir un crime parfait ?
La seule paix à célébrer au Tchad est d'être sourd, aveugle et muet. A titre d'illustration, la paix n'est qu'un mot employé dans les discours des dirigeants du pays, pour être sur la liste des signataires de convention de paix. Les associations, la société civile, les chefs religieux et autres, s'organisent pour construire la paix au Tchad. Mais les vrais ennemis de cet effort sont les gouvernants qui, par leur parole mensongère, trompent les chefs religieux.
La population est ainsi victime de déguerpissement, les ménages privés d'eau, d’électricité et de nourriture, les étudiants étudient dans des conditions déplorables, les malades abandonnés dans leur salle d'hospitalisation, les agriculteurs et leurs champs dévastés, les éleveurs avec leur bétail détruit, les femmes violentées et réduites au silence, les enfants à la rue, poussés à chercher leur propre nourriture, ou encore des diplômés au chômage.
Tous doivent se taire, au nom de la paix et de la stabilité. Voilà la paix dont le président militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno semble capable d'amener au peuple. Peut-on dire au monde que nous sommes pour la paix, quand les voleurs de milliards sont protégés par la justice ? Quand les dépenses militaires sont couronnées au nom de la sécurité, pour la pérennisation du pouvoir en place ?
La paix au Tchad est loin d'être célébrée, quand le peuple crie justice.