Tchad : plusieurs journalistes libérés par la police. © Malick Mahamat/Alwihda Info
Plusieurs journalistes ont été libérés vendredi des locaux des renseignements généraux, peu après leur arrestation par la police au sein de la radio FM Liberté à N'Djamena.
"C'est du désordre. On était dans une salle de formation à FM Liberté. Brutalement, on a appris que des organisateurs d'un forum alternatif ont fait leur intégration ici parce qu'ils avaient été empêchés à Vision FM. J'ai demandé ce qui se passe à l'intérieur. Le directeur des renseignements généraux en personne dirigeait. Il est entré avec ses éléments et ordonnait frappez-les, chicotez-les", explique le journaliste Abdoulaye Vangtou qui dit avoir été frappé.
"J'ai la tête enflé, j'ai mal partout. Je me suis dit que c'est aussi le risque de ce métier. Nous avons été conduits dans les locaux des renseignements généraux, en cellule pendant plusieurs heures. Il y a eu des explications. Il n'y a aucune reproche contre nous et nous sommes libérés. C'est une bavure qu'on ne pourrait imaginer", ajoute-t-il.
La Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH) a dépêché une équipe dans les locaux de FM Liberté pour faire un constat.
Des forces de police ont pénétré vendredi au sein du siège de la radio où se tenait une formation. Elles ont fait usage de gaz lacrymogène et ont interpellé près d'une vingtaine de personnes dont des journalistes.
Présence policière renforcée à N'Djamena
La présence policière a été renforcée à N'Djamena ce vendredi suite à l'interdiction du Forum citoyen par le ministère de la Sécurité publique.
Le Forum citoyen, prévu du 27 au 29 novembre, a été organisé par une vingtaine de partis politiques, organisations de défense des droits de l'Homme, de la société civile, leaders d'opinions et des artistes. Il devait se dérouler un mois après la tenue du 2ème Forum national inclusif qui a réuni 600 personnes à N'Djamena.
Le président du parti UNDR, Saleh Kebzabo, a dénoncé un deux poids, deux mesures, dans un message posté ce matin sur son compte Twitter : "Eux peuvent réunir 600 personnes sans mesures barrières, voyager en province pour réunir des foules par milliers et propager les virus d’une province à l’autre. Nous, on nous interdit de réunir 120 personnes dans une grande salle protégée. Ridicule !".
Selon les organisateurs du Forum citoyen, ce "cadre de réflexion" avait notamment pour but de rassembler tous ceux qui se "sentent exclus des grands rendez-vous de prise de décision pour l'avenir du pays".
"C'est du désordre. On était dans une salle de formation à FM Liberté. Brutalement, on a appris que des organisateurs d'un forum alternatif ont fait leur intégration ici parce qu'ils avaient été empêchés à Vision FM. J'ai demandé ce qui se passe à l'intérieur. Le directeur des renseignements généraux en personne dirigeait. Il est entré avec ses éléments et ordonnait frappez-les, chicotez-les", explique le journaliste Abdoulaye Vangtou qui dit avoir été frappé.
"J'ai la tête enflé, j'ai mal partout. Je me suis dit que c'est aussi le risque de ce métier. Nous avons été conduits dans les locaux des renseignements généraux, en cellule pendant plusieurs heures. Il y a eu des explications. Il n'y a aucune reproche contre nous et nous sommes libérés. C'est une bavure qu'on ne pourrait imaginer", ajoute-t-il.
La Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH) a dépêché une équipe dans les locaux de FM Liberté pour faire un constat.
Des forces de police ont pénétré vendredi au sein du siège de la radio où se tenait une formation. Elles ont fait usage de gaz lacrymogène et ont interpellé près d'une vingtaine de personnes dont des journalistes.
Présence policière renforcée à N'Djamena
La présence policière a été renforcée à N'Djamena ce vendredi suite à l'interdiction du Forum citoyen par le ministère de la Sécurité publique.
Le Forum citoyen, prévu du 27 au 29 novembre, a été organisé par une vingtaine de partis politiques, organisations de défense des droits de l'Homme, de la société civile, leaders d'opinions et des artistes. Il devait se dérouler un mois après la tenue du 2ème Forum national inclusif qui a réuni 600 personnes à N'Djamena.
Le président du parti UNDR, Saleh Kebzabo, a dénoncé un deux poids, deux mesures, dans un message posté ce matin sur son compte Twitter : "Eux peuvent réunir 600 personnes sans mesures barrières, voyager en province pour réunir des foules par milliers et propager les virus d’une province à l’autre. Nous, on nous interdit de réunir 120 personnes dans une grande salle protégée. Ridicule !".
Selon les organisateurs du Forum citoyen, ce "cadre de réflexion" avait notamment pour but de rassembler tous ceux qui se "sentent exclus des grands rendez-vous de prise de décision pour l'avenir du pays".