Par Mahmoud Ali Saïd
Point de vue sur la situation politique du Tchad
Si l’on arrive à se demander conséquemment : vers où est dirigé le Tchad ? la réponse ne pourrait qu’être alarmante ; toutes les portes du dialogue sont hermétiquement fermées .le pouvoir en place s’entête par l’accaparement de la démocratie en ignorant les règles les plus élémentaires de cette dernière et en snobant par dédain et mépris toutes les voies qui réclament le changement.
Ne serait-il pas nodal et adéquat pour le président du Tchad de reconsidérer ses agissements et revenir dignement vers des négociations crédibles avec toutes les forces vives de la nation car sans le dialogue le président Deby devrait comprendre qu’il conduirait imparablement le pays vers l’abattoir. Le subdivisionnisme, le musellement, la marginalisation doivent s’arrêter car le régime doit comprendre qu’il ne pourra éternellement polariser la vie politique au Tchad par les maux précités ci-haut. Hélas de le dire ainsi, mais si l’on vient à s’exprimer trivialement, ce que le régime de Ndjamena pratique politiquement au Tchad aujourd’hui est un manquement gravissime à la vertu démocratique.
Si j’ose m’exprimer ainsi, le salut au Tchad ne puit être assuré par des va- nu- pieds opportunistes mais à partir d’hommes d’espoir qui servent sans se servir. Mais nous ne sommes pas aussi en droit d’oublier les responsables vertueux (vous n’êtes pas nombreux, on le sait), tenez bon.la nation vous sera reconnaissante l ‘histoire le confirmera. Elle comme vous : incorruptible.
(On se doit d’être sélectif et ne plus jeter dans une même piscine des personnes qui savent nager et celles qui ne savent pas).De prime à bord nous pensons que la paix et le salut ne peuvent venir que par des négociations crédibles avec leur conditionnalités.
Quand il y a absence ou bien déficit par rapport aux règles paisibles de la constitution on ne parlera plus de démocratie. Approximation, mensonge et omission toute la panoplie du viol des consciences est mise en œuvre pour étouffer dans l’œuf toutes les voies qui appellent à l’alternance et à la justice sociale. Nous constatons et avec amertume que la France a néanmoins perdue le magister moral dont elle se revendique en matière de démocratie quand il s’agit du Tchad. Cette dernière nous laisse penser aussi qu’elle souffre d’une méconnaissance abyssale du peuple tchadien.la population dans son ensemble est horripilée par cette politique française qui leur impose des dirigeants dictateurs incompétents et indifférents par rapport aux souffrances quotidiennes de leur peuple. D’emblée, nous constatons que malgré la fragilité patente du pouvoir en place le statut quo perdure. Ça parait abracadabrant mais géopolitiquement explicite. L’implication d’acteurs étrangers dans la politique tchadienne n’est qu’illustratif dans le fait que le régime campe sur ses positions et écarte d’un revers de la main toute tentative de dialogue et de paix globale. Le système fonctionne cahincaha, mais le lendemain parait étriqué, s’il n y a pas eu un revirement de dernière minute afin de pouvoir sauver le processus de paix non encore entamer.les signes avants coureurs d’une lapalissade avancée ne sont que palpables aujourd’hui .L’hécatombe tant redoutée taraude dans l’esprit des élites biens informés de la situation.
Mais posions nous cette interrogation ; l’imbroglio politique au Tchad n’est il pas le résultat d’un « Tchadiennitique cause a effet » qui doit inéluctablement harasser le subconscient des consciences nationales responsable ou non du devenir de la nation tchadienne.
La bonne gouvernance est un dosage de sagesse et de modernité alors le pouvoir de Ndjamena doit s’en inspirer et réorienter le pays vers un lendemain qui ne déchante pas. Nous appelons de tous nos vœux à ce que le droit soit au service de la politique et non l’inverse dans le traitement des questions de libertés de presse et d’opinions au Tchad.
La masse des pauvres tchadiens qui, dans le pays se débattent dans la gêne d’un quotidien fait de pattes à l’eau et nous ne pouvions, « les intellectuels » se désengager de nos responsabilités citoyennes pour qu’enfin les gens puissent aspirer à un lendemain meilleur. Imposer ses opinions politiques par les armes est en antagonisme total avec tous les principes et idéaux nobles de la démocratie et n’oublions pas aussi que ce sont des tchadiens qui payent le prix fort des deux cotés.
Nous n’allons pas aussi avec le dos de la cuillère pour dénoncer la logique guerrière de tous les acteurs en conflit aujourd’hui. L e peuple tchadien en a trop souffert des affres de la guerre et la seule issue idoine qu’il peut accepter ne serait autre qu’une paix forgée dans un dialogue contradictoire crédible et sans exclusive. Nous cessons de le rappeler que le mérite et l’ascension sociale ne doivent pas être réservés à ceux qui tentent le diable et parient leur vie.
Il y a dans le pays autant de champs incommensurables à défricher pour les semailles de demain. Mais pour être utile, efficace et efficient dans le social quotidien national des tchadiens, le pouvoir doit ouvrir un dialogue politique crédible et rétablir une bonne gestion démocratique du pays ; bannir le bluff, la corruption et la roublardise .le pays ne doit pas être un centre d’affaire privilégié pour l’action prédatrice. À défaut de cela, nous ne pouvions que subir le statut de rebelle collectif ou persona non grata dans un monde ou tous les peuples aspirent au développement économique et social.
La non stratégie elle, revient assez chère, gardons nous alors de ramer, de tous les cotés à bord de la chaloupe, avant de nous assurer que par le fond, qu’elle n’est pas trouée.
Mahmoud Ali Saïd (Alger)
E mail : mahamoud888@hotmail.com
Si l’on arrive à se demander conséquemment : vers où est dirigé le Tchad ? la réponse ne pourrait qu’être alarmante ; toutes les portes du dialogue sont hermétiquement fermées .le pouvoir en place s’entête par l’accaparement de la démocratie en ignorant les règles les plus élémentaires de cette dernière et en snobant par dédain et mépris toutes les voies qui réclament le changement.
Ne serait-il pas nodal et adéquat pour le président du Tchad de reconsidérer ses agissements et revenir dignement vers des négociations crédibles avec toutes les forces vives de la nation car sans le dialogue le président Deby devrait comprendre qu’il conduirait imparablement le pays vers l’abattoir. Le subdivisionnisme, le musellement, la marginalisation doivent s’arrêter car le régime doit comprendre qu’il ne pourra éternellement polariser la vie politique au Tchad par les maux précités ci-haut. Hélas de le dire ainsi, mais si l’on vient à s’exprimer trivialement, ce que le régime de Ndjamena pratique politiquement au Tchad aujourd’hui est un manquement gravissime à la vertu démocratique.
Si j’ose m’exprimer ainsi, le salut au Tchad ne puit être assuré par des va- nu- pieds opportunistes mais à partir d’hommes d’espoir qui servent sans se servir. Mais nous ne sommes pas aussi en droit d’oublier les responsables vertueux (vous n’êtes pas nombreux, on le sait), tenez bon.la nation vous sera reconnaissante l ‘histoire le confirmera. Elle comme vous : incorruptible.
(On se doit d’être sélectif et ne plus jeter dans une même piscine des personnes qui savent nager et celles qui ne savent pas).De prime à bord nous pensons que la paix et le salut ne peuvent venir que par des négociations crédibles avec leur conditionnalités.
Quand il y a absence ou bien déficit par rapport aux règles paisibles de la constitution on ne parlera plus de démocratie. Approximation, mensonge et omission toute la panoplie du viol des consciences est mise en œuvre pour étouffer dans l’œuf toutes les voies qui appellent à l’alternance et à la justice sociale. Nous constatons et avec amertume que la France a néanmoins perdue le magister moral dont elle se revendique en matière de démocratie quand il s’agit du Tchad. Cette dernière nous laisse penser aussi qu’elle souffre d’une méconnaissance abyssale du peuple tchadien.la population dans son ensemble est horripilée par cette politique française qui leur impose des dirigeants dictateurs incompétents et indifférents par rapport aux souffrances quotidiennes de leur peuple. D’emblée, nous constatons que malgré la fragilité patente du pouvoir en place le statut quo perdure. Ça parait abracadabrant mais géopolitiquement explicite. L’implication d’acteurs étrangers dans la politique tchadienne n’est qu’illustratif dans le fait que le régime campe sur ses positions et écarte d’un revers de la main toute tentative de dialogue et de paix globale. Le système fonctionne cahincaha, mais le lendemain parait étriqué, s’il n y a pas eu un revirement de dernière minute afin de pouvoir sauver le processus de paix non encore entamer.les signes avants coureurs d’une lapalissade avancée ne sont que palpables aujourd’hui .L’hécatombe tant redoutée taraude dans l’esprit des élites biens informés de la situation.
Mais posions nous cette interrogation ; l’imbroglio politique au Tchad n’est il pas le résultat d’un « Tchadiennitique cause a effet » qui doit inéluctablement harasser le subconscient des consciences nationales responsable ou non du devenir de la nation tchadienne.
La bonne gouvernance est un dosage de sagesse et de modernité alors le pouvoir de Ndjamena doit s’en inspirer et réorienter le pays vers un lendemain qui ne déchante pas. Nous appelons de tous nos vœux à ce que le droit soit au service de la politique et non l’inverse dans le traitement des questions de libertés de presse et d’opinions au Tchad.
La masse des pauvres tchadiens qui, dans le pays se débattent dans la gêne d’un quotidien fait de pattes à l’eau et nous ne pouvions, « les intellectuels » se désengager de nos responsabilités citoyennes pour qu’enfin les gens puissent aspirer à un lendemain meilleur. Imposer ses opinions politiques par les armes est en antagonisme total avec tous les principes et idéaux nobles de la démocratie et n’oublions pas aussi que ce sont des tchadiens qui payent le prix fort des deux cotés.
Nous n’allons pas aussi avec le dos de la cuillère pour dénoncer la logique guerrière de tous les acteurs en conflit aujourd’hui. L e peuple tchadien en a trop souffert des affres de la guerre et la seule issue idoine qu’il peut accepter ne serait autre qu’une paix forgée dans un dialogue contradictoire crédible et sans exclusive. Nous cessons de le rappeler que le mérite et l’ascension sociale ne doivent pas être réservés à ceux qui tentent le diable et parient leur vie.
Il y a dans le pays autant de champs incommensurables à défricher pour les semailles de demain. Mais pour être utile, efficace et efficient dans le social quotidien national des tchadiens, le pouvoir doit ouvrir un dialogue politique crédible et rétablir une bonne gestion démocratique du pays ; bannir le bluff, la corruption et la roublardise .le pays ne doit pas être un centre d’affaire privilégié pour l’action prédatrice. À défaut de cela, nous ne pouvions que subir le statut de rebelle collectif ou persona non grata dans un monde ou tous les peuples aspirent au développement économique et social.
La non stratégie elle, revient assez chère, gardons nous alors de ramer, de tous les cotés à bord de la chaloupe, avant de nous assurer que par le fond, qu’elle n’est pas trouée.
Mahmoud Ali Saïd (Alger)
E mail : mahamoud888@hotmail.com