La remise de peine a eu lieu à travers une cérémonie en présence des autorités administratives, civiles et militaires avec à leur tête le secrétaire général de la province du Logone Occidental, Ngana Djékila.
Cette remise de peine collective fait suite au décret présidentiel signé il y a peu, accordant la remise de peine à plusieurs prisonniers sur l’ensemble du territoire national.
À Moundou, sur les 356 condamnés qui doivent effectivement bénéficier de cette mesure, 35 sont libérés d’office ce 30 juillet et le reste se fera progressivement selon le temps de condamnation. Plusieurs ont également été libérés par le passé.
Cette remise de peine collective fait suite au décret présidentiel signé il y a peu, accordant la remise de peine à plusieurs prisonniers sur l’ensemble du territoire national.
À Moundou, sur les 356 condamnés qui doivent effectivement bénéficier de cette mesure, 35 sont libérés d’office ce 30 juillet et le reste se fera progressivement selon le temps de condamnation. Plusieurs ont également été libérés par le passé.
Prenant la parole à l’entame de la rencontre, le président du Tribunal de grande instance de Moundou, Maouli Bruno, fait savoir que cette remise de peine collective est un pardon accordé par l'autorité et la loi afin de permettre la réinsertion sociale des prisonniers.
Après la lecture du décret accordant cette remise de peines, le régisseur de la maison d'arrêt de Moundou, Dingamnouudji Patrice, a énuméré les difficultés auxquelles se confronte la maison d’arrêt de Moundou. Il a insisté particulièrement sur les problèmes sanitaires de la population carcérale en invitant les autorités tant provinciales que nationales à soutenir l’institution dont il a la charge en produits pharmaceutiques.
Dans sa réquisition, le procureur de la république près le Tribunal de grande instance de Moundou, Brahim Ali Kolla, a fait savoir que les infractions les plus récurrents dans la province du Logone Occidental sont le vol, le viol, l’escroquerie, l’association de malfaiteurs, la traite et le trafic des personnes qui prend une allure inquiétante. « Cet esclavage moderne dit traite et trafic des personnes, si l’on n’y prend pas garde, risque de fragiliser encore davantage le milieu de la jeunesse qui est déjà vulnérable », a-t-il dit.
Après la lecture du décret accordant cette remise de peines, le régisseur de la maison d'arrêt de Moundou, Dingamnouudji Patrice, a énuméré les difficultés auxquelles se confronte la maison d’arrêt de Moundou. Il a insisté particulièrement sur les problèmes sanitaires de la population carcérale en invitant les autorités tant provinciales que nationales à soutenir l’institution dont il a la charge en produits pharmaceutiques.
Dans sa réquisition, le procureur de la république près le Tribunal de grande instance de Moundou, Brahim Ali Kolla, a fait savoir que les infractions les plus récurrents dans la province du Logone Occidental sont le vol, le viol, l’escroquerie, l’association de malfaiteurs, la traite et le trafic des personnes qui prend une allure inquiétante. « Cet esclavage moderne dit traite et trafic des personnes, si l’on n’y prend pas garde, risque de fragiliser encore davantage le milieu de la jeunesse qui est déjà vulnérable », a-t-il dit.
S’adressant aux bénéficiaires de cette mesure de clémence, Brahim Ali Kolla précise que la remise des peines ne peut préjudicié aux intérêts de l’État notamment les amendes, les intérêts des parties civiles et des tiers. C’est une mesure qui permet la réduction des peines privatives de libertés.
Outre le caractère préventif de cette mesure, le gouvernement en accordant cette liberté aux prisonniers, voudrait leur donner une seconde chance de se resocialiser et d’éviter de tomber à nouveau dans d’autres forfaitures.
La maison d’arrêt de Moundou compte 825 détenus dont 545 condamnés, 212 prévenus, 65 inculpés et trois contraintes par corps dont quatre femmes et 12 mineurs.
Outre le caractère préventif de cette mesure, le gouvernement en accordant cette liberté aux prisonniers, voudrait leur donner une seconde chance de se resocialiser et d’éviter de tomber à nouveau dans d’autres forfaitures.
La maison d’arrêt de Moundou compte 825 détenus dont 545 condamnés, 212 prévenus, 65 inculpés et trois contraintes par corps dont quatre femmes et 12 mineurs.