Le président du Collectif tchadien contre la vie chère (CTCVC), Dingamnayal Nely Vernisis. © Golmem Ali/Alwihda Info
Le président du Collectif tchadien contre la vie chère (CTCVC), Dingamnayal Nely Vernisis, a dénoncé mardi à Moundou, la situation de monopole est les pressions exercées par les Brasseries du Tchad (BDT), la menace de fermeture de l'usine de Moundou et les conséquences sociales pour de nombreux employés et familles. Il a reproché aux autorités de ne pas défendre suffisamment les intérêts des citoyens.
"Pour eux, ils sont dans un territoire conquis. Comme c'est une entreprise française, ils croient que la colonisation continue. Ils dorment debout", a indiqué Dingamnayal Nely Vernisis.
Selon lui, "c'est pour ça que les BDT aujourd'hui n'arrivent même pas à bien traiter les employés, dans le domaine salarial ça ne marche pas."
"Les expatriés gagnent peut-être cinq fois ou six fois plus que les nationaux. C'est anormal. (...) Les gens veulent rabaisser Moundou, prendre la ville économique et aller ailleurs (...) La fermeture des brasseries de Moundou, ça ne passera pas et ça ne peut pas passer", a affirmé Dingamnayal Nely Vernisis.
"Pour eux, ils sont dans un territoire conquis. Comme c'est une entreprise française, ils croient que la colonisation continue. Ils dorment debout", a indiqué Dingamnayal Nely Vernisis.
Selon lui, "c'est pour ça que les BDT aujourd'hui n'arrivent même pas à bien traiter les employés, dans le domaine salarial ça ne marche pas."
"Les expatriés gagnent peut-être cinq fois ou six fois plus que les nationaux. C'est anormal. (...) Les gens veulent rabaisser Moundou, prendre la ville économique et aller ailleurs (...) La fermeture des brasseries de Moundou, ça ne passera pas et ça ne peut pas passer", a affirmé Dingamnayal Nely Vernisis.
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"Si les BDT décident de fermer les brasseries de Moundou, le groupe n'a qu'à fermer également les brasseries de N'Djamena et foutre le camp. C'est parce qu'ils ont pris le monopole qu'ils s'en foutent de nous. (...) S'il y a la concurrence, nous les consommateurs, nous serons à l'aise. Mais nos dirigeants ne comprennent pas, comme dans leur tête c'est voler, détourner, point barre", s'est offusqué le président du Collectif.
Dingamnayal Nely Vernisis a estimé que beaucoup de brasseries veulent s'installer mais la corruption conforte la situation de monopole : "Nous savons tous qu’une convention d'établissement c'est cinq ans. Au trop, cinq ans et demi ou bien 10 ans. (...) Les trois conventions sur 15 ans ont permis au groupe de réaliser un bénéfice de 2,225 milliards de FCFA. Cette somme pourrait aider le Tchad à construire 225 km de route bitumées."
Il a ajouté que "tout ce qu'il y a autour de Déby, c'est des vampires, ce n'est que des hypocrites. Même Déby n'aime pas ce pays."
Dingamnayal Nely Vernisis a rappelé que la brasserie ne concerne pas seulement les boissons alcoolisées. "La grève était une force pour nous. J'en appelle à la maturité et à l'union sacrée. (...) Cette population revendique toujours d'une manière pacifique, parce que la population moundoulaise n'est pas violente. Mais si les gens veulent nous amener à être violents, on va aussi l'être", a mis en garde Dingamnayal Nely Vernisis.
"Tous nos compatriotes qui ont été licenciés, il n'y a pas un étranger. Et pourtant ce sont les étrangers qui gagnent de gros salaires", a-t-il dit.
Dingamnayal Nely Vernisis a estimé que beaucoup de brasseries veulent s'installer mais la corruption conforte la situation de monopole : "Nous savons tous qu’une convention d'établissement c'est cinq ans. Au trop, cinq ans et demi ou bien 10 ans. (...) Les trois conventions sur 15 ans ont permis au groupe de réaliser un bénéfice de 2,225 milliards de FCFA. Cette somme pourrait aider le Tchad à construire 225 km de route bitumées."
Il a ajouté que "tout ce qu'il y a autour de Déby, c'est des vampires, ce n'est que des hypocrites. Même Déby n'aime pas ce pays."
Dingamnayal Nely Vernisis a rappelé que la brasserie ne concerne pas seulement les boissons alcoolisées. "La grève était une force pour nous. J'en appelle à la maturité et à l'union sacrée. (...) Cette population revendique toujours d'une manière pacifique, parce que la population moundoulaise n'est pas violente. Mais si les gens veulent nous amener à être violents, on va aussi l'être", a mis en garde Dingamnayal Nely Vernisis.
"Tous nos compatriotes qui ont été licenciés, il n'y a pas un étranger. Et pourtant ce sont les étrangers qui gagnent de gros salaires", a-t-il dit.