Tchad : six mois de prison ferme pour le correspondant de Dja FM. © Alwihda Info
Le correspondant de la radio Dja Fm à Mongo, Ali Hamata Achene, a été condamné mardi à une peine de six mois de prison ferme et une amende de 100.000 F CFA par un tribunal.
Ali Hamata Achène a été arrêté le jeudi 26 décembre 2019 pour diffamation et outrage à magistrat après avoir publié un post sur la lenteur et la corruption en milieu judiciaire.
Le 27 décembre 2019, la Convention tchadienne de défense des droits de l'homme (CTDDH), a dénoncé une arrestation arbitraire.
La radio a demandé sa libération immédiate et sans condition, dénonçant ses mauvaises conditions de détention.
"L'arrestation du journaliste de radio Ali Hamata Achène envoie un message effrayant à ceux qui cherchent à mettre en lumière les problèmes de gouvernance au Tchad", a déclaré à New York, Angela Quintal, coordinatrice du programme Afrique du Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
"Le Tchad devrait cesser de poursuivre des poursuites pénales contre des journalistes pour avoir fait leur travail", a-t-elle ajouté.
En septembre 2019, un tribunal tchadien a condamné Martin Inoua Doulguet, éditeur du journal privé Salam Info, à trois ans de prison pour diffamation et complot à la suite d'une plainte en diffamation déposée par Toupta Boguena, l'ancienne ministre de la Santé publique.
Ali Hamata Achène a été arrêté le jeudi 26 décembre 2019 pour diffamation et outrage à magistrat après avoir publié un post sur la lenteur et la corruption en milieu judiciaire.
Le 27 décembre 2019, la Convention tchadienne de défense des droits de l'homme (CTDDH), a dénoncé une arrestation arbitraire.
La radio a demandé sa libération immédiate et sans condition, dénonçant ses mauvaises conditions de détention.
"L'arrestation du journaliste de radio Ali Hamata Achène envoie un message effrayant à ceux qui cherchent à mettre en lumière les problèmes de gouvernance au Tchad", a déclaré à New York, Angela Quintal, coordinatrice du programme Afrique du Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
"Le Tchad devrait cesser de poursuivre des poursuites pénales contre des journalistes pour avoir fait leur travail", a-t-elle ajouté.
En septembre 2019, un tribunal tchadien a condamné Martin Inoua Doulguet, éditeur du journal privé Salam Info, à trois ans de prison pour diffamation et complot à la suite d'une plainte en diffamation déposée par Toupta Boguena, l'ancienne ministre de la Santé publique.