Tchad : tir accidentel d'une roquette, des explications attendues sur les circonstances. © D.W/Alwihda Info
Plus de 10 jours après le tir d’un missile sur le domicile du Général Mahamat Saleh Arim près de l’aéroport de N’Djamena faisant au moins 5 morts, les tchadiens attendent toujours du gouvernement des explications sur les circonstances de cet incident.
La vie humaine est sacrée et inviolable dit la constitution du Tchad en son article 17, ainsi que les instruments internationaux en matière de protection des droits de l’Homme dont le Tchad est partie prenante.
Le 17 avril dernier, un avion militaire a lâché un missile dans la concession d’un haut responsable de l’armée nationale tchadienne, tuant au moins 5 membres de sa famille. La résidence qui a été touchée était celle du général Mahamat Saleh Arim, Directeur Général 1er Adjoint de la DGSSIE, la Direction des Services de Sécurité et des Institutions de l’État.
Jusqu’à ce jour, aucune lumière n’est faite sur cet accident mortel. Tantôt dit-on que ce missile serait tombé accidentellement d’un avion de chasse français, tantôt tchadien. Ni le gouvernement du Tchad, ni l’Assemblée nationale n’a donné des informations sur cette affaire. Et la commission nationale des droits de l’homme, moins encore les associations de défense des droits de l’Homme ne s’y intéressent alors qu’il s’agit des pertes en vies humaines.
Ces tchadiens et tchadiennes tués par ce missile n’ont pas droit à une protection ? Même si cela leur est arrivé sur un territoire étranger, n’ont-ils pas droit à la protection de leur gouvernement ? Beaucoup de questions sans réponse….
Si ce missile était tombé sur le nid d’un oiseau ou sur le terrier d’un lapin, les officiels auraient réagi avec promptitude. Tout se passe comme si les animaux sont mieux protégés au Tchad que la personne humaine.
Une chose, qu’il s’agisse d’un tir accidentel suite à une fausse manœuvre ou d’un règlement de compte, le gouvernement tchadien a l’obligation d’expliquer clairement à la nation tchadienne les circonstances de l’incident, survenu ce jour 17 avril 2020 au domicile du général Mahamat Saleh Arim, car cela peut arriver à n’importe quelle personne vivant au Tchad. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Ainsi va la République.
La vie humaine est sacrée et inviolable dit la constitution du Tchad en son article 17, ainsi que les instruments internationaux en matière de protection des droits de l’Homme dont le Tchad est partie prenante.
Le 17 avril dernier, un avion militaire a lâché un missile dans la concession d’un haut responsable de l’armée nationale tchadienne, tuant au moins 5 membres de sa famille. La résidence qui a été touchée était celle du général Mahamat Saleh Arim, Directeur Général 1er Adjoint de la DGSSIE, la Direction des Services de Sécurité et des Institutions de l’État.
Jusqu’à ce jour, aucune lumière n’est faite sur cet accident mortel. Tantôt dit-on que ce missile serait tombé accidentellement d’un avion de chasse français, tantôt tchadien. Ni le gouvernement du Tchad, ni l’Assemblée nationale n’a donné des informations sur cette affaire. Et la commission nationale des droits de l’homme, moins encore les associations de défense des droits de l’Homme ne s’y intéressent alors qu’il s’agit des pertes en vies humaines.
Ces tchadiens et tchadiennes tués par ce missile n’ont pas droit à une protection ? Même si cela leur est arrivé sur un territoire étranger, n’ont-ils pas droit à la protection de leur gouvernement ? Beaucoup de questions sans réponse….
Si ce missile était tombé sur le nid d’un oiseau ou sur le terrier d’un lapin, les officiels auraient réagi avec promptitude. Tout se passe comme si les animaux sont mieux protégés au Tchad que la personne humaine.
Une chose, qu’il s’agisse d’un tir accidentel suite à une fausse manœuvre ou d’un règlement de compte, le gouvernement tchadien a l’obligation d’expliquer clairement à la nation tchadienne les circonstances de l’incident, survenu ce jour 17 avril 2020 au domicile du général Mahamat Saleh Arim, car cela peut arriver à n’importe quelle personne vivant au Tchad. Ça n’arrive pas qu’aux autres. Ainsi va la République.