Tchad : trois projets à l'étude pour contrer les menaces environnementales sérieuses. © Ben Kadabio/Alwihda Info
Le ministre de l'Environnement et de la Pêche, Brahim Mahamat Djamaladine, a présidé vendredi matin la session conjointe du comité de pilotage des activités et projets du Plan national d'adaptation aux changements climatiques au Tchad, de réhabilitation des écosystèmes du Lac Tchad et de renforcement des capacités du ministère de l'environnement.
L'évènement a eu lieu en présence de la ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance, Madame Amina Priscile Longoh, le représentant de l'ambassade de France et le représentant résident adjoint du PNUD.
"Nous enregistrons sur le plan environnemental quelques menaces sérieuses auxquelles il faut s'attaquer", a déclaré le ministre Brahim Mahamat Djamaladine.
L'évènement a eu lieu en présence de la ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance, Madame Amina Priscile Longoh, le représentant de l'ambassade de France et le représentant résident adjoint du PNUD.
"Nous enregistrons sur le plan environnemental quelques menaces sérieuses auxquelles il faut s'attaquer", a déclaré le ministre Brahim Mahamat Djamaladine.
Tchad : trois projets à l'étude pour contrer les menaces environnementales sérieuses. © Ben Kadabio/Alwihda Info
Il a cité notamment une évolution régressive du couvert végétal depuis quelques décennies, l'avancée progressive du désert à raison de 3 km par année, l'appauvrissement de la biodiversité, la dégradation des terres agricoles arables, l'ensablement des hydrosystèmes ou encore des feux de brousse incontrôlés qui déciment les ressources communautaires.
Selon le ministre de l'Environnement, ces projets s'inscrivent dans ce cadre de réponse coordonnée et de gestion rationnelle avec la prise en compte de trois dimensions extrêmement importantes : les écosystèmes vulnérables, les changements climatiques et le renforcement institutionnel.
Le Plan national d'adaptation va notamment permettre de renforcer le réseau de surveillance du climat avec l'installation et le fonctionnement de plus de 78 stations météorologiques et hydrologiques de dernière génération, permettant au Tchad de disposer des prévisions climatiques fiables.
Selon le ministre de l'Environnement, ces projets s'inscrivent dans ce cadre de réponse coordonnée et de gestion rationnelle avec la prise en compte de trois dimensions extrêmement importantes : les écosystèmes vulnérables, les changements climatiques et le renforcement institutionnel.
Le Plan national d'adaptation va notamment permettre de renforcer le réseau de surveillance du climat avec l'installation et le fonctionnement de plus de 78 stations météorologiques et hydrologiques de dernière génération, permettant au Tchad de disposer des prévisions climatiques fiables.
Tchad : trois projets à l'étude pour contrer les menaces environnementales sérieuses. © Ben Kadabio/Alwihda Info
Le représentant adjoint du PNUD, Stephen Kinloch, a évoqué des retards dans la mise en oeuvre des projets qu'il va falloir rattraper. Selon lui, chacun de ces trois projets apporte une contribution distincte à la protection de l'environnement et à la gestion des ressources naturelles.
Stephen Kinloch s'est penché sur les préoccupations et défis qui restent à relever pour l'atteinte des résultats de chacun de ces projets, notamment la persistance de conflits armés et de l'insécurité au Lac qui rendent difficile l'accès aux sites de reboisement, la nécessité de mobilisation des ressources additionnelles pour la suite des activités, et le renforcement de la coordination.
Ces trois projets sont mis en oeuvre par le ministère de l'Environnement avec l'appui technique du PNUD et de ses partenaires. La durée d'exécution est de cinq ans. Le coût est estimé à 2,5 millions de dollars.
Stephen Kinloch s'est penché sur les préoccupations et défis qui restent à relever pour l'atteinte des résultats de chacun de ces projets, notamment la persistance de conflits armés et de l'insécurité au Lac qui rendent difficile l'accès aux sites de reboisement, la nécessité de mobilisation des ressources additionnelles pour la suite des activités, et le renforcement de la coordination.
Ces trois projets sont mis en oeuvre par le ministère de l'Environnement avec l'appui technique du PNUD et de ses partenaires. La durée d'exécution est de cinq ans. Le coût est estimé à 2,5 millions de dollars.