N'Djamena - Le tribunal de première instance de N'Djamena a condamné jeudi à deux ans de prison avec sursis le journaliste Avenir Moussey De la Tchire, directeur de publication du journal hebdomadaire indépendant Abba Garde, a constaté l'AFP.
Le journaliste, emprisonné depuis le 7 mai, était poursuivi pour "incitation à la haine et au soulèvement populaire" suite à la diffusion de plusieurs articles critiques sur le régime du président Idriss Déby Itno.
M. De la Tchire a également été condamné à verser une amende d'un million de Francs CFA (environ 1.500 euros).
Le 19 août, deux autres journalistes, le secrétaire général de l'Union des Journalistes Tchadiens (UJT) Eric Topona et le blogueur Jean Laokolé, ont été condamnés à trois ans de prison avec sursis.
Ils étaient accusés de "diffamation et complot d'atteinte à l'ordre public n'ayant pas abouti" pour avoir échangé des mails où ils projetaient d'appeler au soulèvement populaire, des faits contestés par les prévenus.
Début mai, au moins trois personnes avaient été tuées et plusieurs députés arrêtés à N'Djamena dans le cadre d'un complot présumé que les autorités tchadiennes ont assuré avoir déjoué.
Selon RSF, qui avait lancé une pétition pour obtenir leur libération, les trois journalistes "ne sont pas des comploteurs" mais "des acteurs de l'information indépendants ou proches de l'opposition qui assurent une couverture critique de la situation au Tchad".
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M. De la Tchire a également été condamné à verser une amende d'un million de Francs CFA (environ 1.500 euros).
Le 19 août, deux autres journalistes, le secrétaire général de l'Union des Journalistes Tchadiens (UJT) Eric Topona et le blogueur Jean Laokolé, ont été condamnés à trois ans de prison avec sursis.
Ils étaient accusés de "diffamation et complot d'atteinte à l'ordre public n'ayant pas abouti" pour avoir échangé des mails où ils projetaient d'appeler au soulèvement populaire, des faits contestés par les prévenus.
Début mai, au moins trois personnes avaient été tuées et plusieurs députés arrêtés à N'Djamena dans le cadre d'un complot présumé que les autorités tchadiennes ont assuré avoir déjoué.
Selon RSF, qui avait lancé une pétition pour obtenir leur libération, les trois journalistes "ne sont pas des comploteurs" mais "des acteurs de l'information indépendants ou proches de l'opposition qui assurent une couverture critique de la situation au Tchad".
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