A N'Djamena, les prix de certains produits alimentaires grimpent dans les marchés suite aux mesures préventives prises par les autorités pour éviter la propagation du coronavirus.
Un tour dans quelques marchés de la capitale permet de se rendre à l’évidence d'une nette augmentation, conséquence des mesures préventives prises par le Gouvernement suite à la détection de cas positifs de Covid-19.
Pourtant, les autorités n'ont cessé d'appeler les commerçants à ne pas augmenter les prix des produits de consommation. Cela ne semble toutefois pas être le cas dans la pratique.
L'on constate dans quelques marchés que certains produits alimentaires ont connu une nette augmentation de prix, tandis que d'autres prix restent intactes par crainte d’une sanction des autorités en charge du suivi et du contrôle.
Sucre, huile, farine, riz, des hausses jusqu'à 17%
Les denrées alimentaires qui ont connu une augmentation sont entre autres le sac du sucre, l'huile, le sac de farine et le sac de riz produit localement.
Le prix ordinaire d'un sac du sucre de 50 kg fixé par le gouvernement est de 28 000 FCFA. En boutique, le prix indiqué est de 32 000 FCFA, soit une hausse de 12,5%.
Le prix du bidon d’huile de 20 litres est initialement fixé à 14 000 FCFA. Il est actuellement vendu à 17 000 FCFA au marché, soit une hausse de 17,64%.
S'agissant du prix du sac de farine de 50 kg, il est fixé à 17 750 FCFA. Toutefois, il est actuellement écoulé à 20 000 FCFA sur le marché.
De même, le prix du sac de riz produit localement est fixé officiellement à 37 000 FCFA. Il est en revanche vendu sur le marché à 40 000 FCFA.
Un tour dans quelques marchés de la capitale permet de se rendre à l’évidence d'une nette augmentation, conséquence des mesures préventives prises par le Gouvernement suite à la détection de cas positifs de Covid-19.
Pourtant, les autorités n'ont cessé d'appeler les commerçants à ne pas augmenter les prix des produits de consommation. Cela ne semble toutefois pas être le cas dans la pratique.
L'on constate dans quelques marchés que certains produits alimentaires ont connu une nette augmentation de prix, tandis que d'autres prix restent intactes par crainte d’une sanction des autorités en charge du suivi et du contrôle.
Sucre, huile, farine, riz, des hausses jusqu'à 17%
Les denrées alimentaires qui ont connu une augmentation sont entre autres le sac du sucre, l'huile, le sac de farine et le sac de riz produit localement.
Le prix ordinaire d'un sac du sucre de 50 kg fixé par le gouvernement est de 28 000 FCFA. En boutique, le prix indiqué est de 32 000 FCFA, soit une hausse de 12,5%.
Le prix du bidon d’huile de 20 litres est initialement fixé à 14 000 FCFA. Il est actuellement vendu à 17 000 FCFA au marché, soit une hausse de 17,64%.
S'agissant du prix du sac de farine de 50 kg, il est fixé à 17 750 FCFA. Toutefois, il est actuellement écoulé à 20 000 FCFA sur le marché.
De même, le prix du sac de riz produit localement est fixé officiellement à 37 000 FCFA. Il est en revanche vendu sur le marché à 40 000 FCFA.
Les commerçants se justifient
La plupart des commerçants affirment que l’augmentation du prix des denrées de première nécessité est due aux mesures prises par le gouvernement pour prévenir et lutter contre le Covid-19, notamment le couvre-feu, les restrictions, et l’approche de la période du ramadan.
Selon Idriss Haroun, commerçant du marché Adallah, "aujourd'hui, si les prix des denrées alimentaires continuent d’augmenter voire de doubler sur le marché, c'est parce que le Gouvernement n'a pas suffisamment bien communiqué à l'attention des commerçants sur les mesures préventives contre le coronavirus."
Un autre commerçant, Abderrahim Adam, déplore que les policiers aient procédé à une fermeture immédiate des boutiques et des magasins de vente des produits commerciaux. Il souligne que c'est ce qui a semé la confusion dans la tête des commerçants, ayant pour conséquence la spéculation et la surenchère.
Certains commerçants prédisent la pénurie des produits alimentaires pendant le mois de Ramadan si la situation perdure.
La plupart des commerçants affirment que l’augmentation du prix des denrées de première nécessité est due aux mesures prises par le gouvernement pour prévenir et lutter contre le Covid-19, notamment le couvre-feu, les restrictions, et l’approche de la période du ramadan.
Selon Idriss Haroun, commerçant du marché Adallah, "aujourd'hui, si les prix des denrées alimentaires continuent d’augmenter voire de doubler sur le marché, c'est parce que le Gouvernement n'a pas suffisamment bien communiqué à l'attention des commerçants sur les mesures préventives contre le coronavirus."
Un autre commerçant, Abderrahim Adam, déplore que les policiers aient procédé à une fermeture immédiate des boutiques et des magasins de vente des produits commerciaux. Il souligne que c'est ce qui a semé la confusion dans la tête des commerçants, ayant pour conséquence la spéculation et la surenchère.
Certains commerçants prédisent la pénurie des produits alimentaires pendant le mois de Ramadan si la situation perdure.