Le directeur de la Compagnie africaine des nouvelles technologies de construction (CANTEC), Varga David Alwyss. © Malick Mahamat/Alwihda Info
Le directeur de la Compagnie africaine des nouvelles technologies de construction (CANTEC), Varga David Alwyss, a expliqué lundi que les politiques urbaines de ces dernières décennies ont gravement échoué dans la promotion d'un logement convenable pour tous et la protection des plus vulnérables, relayant un constat d'ONU Habitat.
Selon lui, il y a neuf mois, le 12 octobre 2019, le projet "No Homeless" a été lancé. Il consiste en la construction de maisons à crédit. À ce jour, il y a 32 chantiers dont trois dans le Logone Occidental, deux dans le grand Moyen-Chari et 25 dans la ville de N'Djamena.
"Avec la chute des cours du pétrole et la crise économique qui s'en est suivie, les quelques projets à l'étude dans la périphérie de N'Djamena sont restés dans les cartons. Au milieu des années 2000, un plan de développement urbain et d'amélioration de l'habitat a bel et bien été lancé avec l'aide des Nations Unies pour la réalisation de 12.000 logements. Mais, depuis, une centaine seulement ont vu le jour, sur le site de la Patte d'Oie, à la sortie nord de la capitale, à des prix de vente bien éloignés des objectifs initiaux", a expliqué Varga David Alwyss.
Le projet mis en avant par la CANTEC permet d'apporter un nouveau modèle économique et technique, avec des matériaux locaux de construction, selon le directeur. Il évoque également l'emploi de jeunes désoeuvrés, au moins 250.
Le projet est notamment justifié par les coûts élevés de construction, l'incompétence ou le manque d'ingénieurs dans le domaine de la construction, et le manque de réglementation. "No Homeless" entend contribuer à l'amélioration des conditions de logement de la population du Tchad.
"Ce projet contribuera à l'urbanisation et la construction du pays en matière de logement décent, aux normes internationales", a précisé Varga David Alwyss.
Toute personne peut bénéficier du projet, dès lors qu'il a un terrain personnel, est salarié avec un contrat digne ou un arrêté d'intégration, et a un compte domicile à Orabank, ainsi qu'un enregistrement à la CANTEC.
Selon lui, il y a neuf mois, le 12 octobre 2019, le projet "No Homeless" a été lancé. Il consiste en la construction de maisons à crédit. À ce jour, il y a 32 chantiers dont trois dans le Logone Occidental, deux dans le grand Moyen-Chari et 25 dans la ville de N'Djamena.
"Avec la chute des cours du pétrole et la crise économique qui s'en est suivie, les quelques projets à l'étude dans la périphérie de N'Djamena sont restés dans les cartons. Au milieu des années 2000, un plan de développement urbain et d'amélioration de l'habitat a bel et bien été lancé avec l'aide des Nations Unies pour la réalisation de 12.000 logements. Mais, depuis, une centaine seulement ont vu le jour, sur le site de la Patte d'Oie, à la sortie nord de la capitale, à des prix de vente bien éloignés des objectifs initiaux", a expliqué Varga David Alwyss.
Le projet mis en avant par la CANTEC permet d'apporter un nouveau modèle économique et technique, avec des matériaux locaux de construction, selon le directeur. Il évoque également l'emploi de jeunes désoeuvrés, au moins 250.
Le projet est notamment justifié par les coûts élevés de construction, l'incompétence ou le manque d'ingénieurs dans le domaine de la construction, et le manque de réglementation. "No Homeless" entend contribuer à l'amélioration des conditions de logement de la population du Tchad.
"Ce projet contribuera à l'urbanisation et la construction du pays en matière de logement décent, aux normes internationales", a précisé Varga David Alwyss.
Toute personne peut bénéficier du projet, dès lors qu'il a un terrain personnel, est salarié avec un contrat digne ou un arrêté d'intégration, et a un compte domicile à Orabank, ainsi qu'un enregistrement à la CANTEC.