La traversée du corridor Douala-Ndjamena, long de 1844 km est un véritable parcours du combattant. Les transporteurs routiers qui assurent le fret terrestre entre la capitale économique du Cameroun et Ndjamena au Tchad, mais également la République centrafricaine, sont régulièrement confrontés à de nombreuses difficultés. Notamment des tracasseries policières causées par une multitude de postes de contrôle où ils doivent souvent payer des pots-de-vin pour pouvoir avancer.
Le 6 avril 2022, dans un courrier rédigé par le Ministre de la Défense (Mindef) du Cameroun, Joseph Beti Assomo, à l'attention de son homologue en charge de l'Administration Territoriale, ce dernier a révélé que sur cet axe routier, on dénombre rien que sur le territoire camerounais, 66 postes de contrôle.
Ces nombreux postes de contrôle créent non seulement des retards considérables dans les livraisons et augmentent les coûts logistiques pour les transporteurs routiers opérant sur ce corridor.
Le 6 avril 2022, dans un courrier rédigé par le Ministre de la Défense (Mindef) du Cameroun, Joseph Beti Assomo, à l'attention de son homologue en charge de l'Administration Territoriale, ce dernier a révélé que sur cet axe routier, on dénombre rien que sur le territoire camerounais, 66 postes de contrôle.
Ces nombreux postes de contrôle créent non seulement des retards considérables dans les livraisons et augmentent les coûts logistiques pour les transporteurs routiers opérant sur ce corridor.
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