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Troisième journée de l’Atelier national sur les réformes


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 15 Juillet 2016



Lomé le 14 juillet 2016- La troisième journée de l’Atelier national de réflexion et d’échanges sur les Réformes institutionnelles et politiques s’est déroulée ce mercredi à l’Hôtel Radisson Blu. Deux panels ont été développés au cours de la journée.

Après la présentation de la synthèse des travaux de la deuxième journée, le premier panel de ce mercredi a porté sur le thème : « De la démocratie et de la gouvernance locale ». Il a été animé par Mensah Amlamo, expert en décentralisation et le Ghanéen Ahaji Yar. Dans sa présentation, M. Amlamo a insisté sur les concepts de démocratie et de gouvernance locale. Il a ensuite expliqué le bien-fondé de la décentralisation. « La République de demain doit nécessairement être dotée de gouvernement locaux », a-t-il souligné.

De son côté, Ahaji Yar a rappelé que la décentralisation peut s’expliquer par la possibilité pour le peuple de participer à sa prise en charge. La démocratie locale n’a de sens que dans un « contexte pluraliste », a-t-il ajouté.

Le second panel à l’ordre du jour était intitulé : « La République de demain face aux enjeux et défis ». Ce thème a été divisé en deux sous panels. »Les enjeux et défis de la mise en œuvre des réformes dans le processus de réconciliation nationale et de renforcement de l’Etat de droit : expériences d’ici et d’ailleurs », « les enjeux et défis de la mise en œuvre des réformes dans le processus de réconciliation nationale et de renforcement de l’Etat de droit : emphase sur les réformes en cours ».

Le premier sous-panel a été animé par Kumelio Koffi Afandé, juge à la chambre d’appel des tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et de Rwanda. Ce dernier a indiqué dans sa présentation l’importance du consensus dans la recherche de la conciliation. Pour lui, le Togo gagnerait à opérer des « réformes exhaustives, non personnalisées et adaptées à ses réalités ». Abdelhak Moussaddak, expert marocain, s’est aussi prononcé sur le sujet. Il a invité les acteurs politiques à s’unir autour des différentes recommandations.

Le second sous-panel a été développé par le secrétaire général du gouvernement, Palouki Massina et Me Rustico Lawson-Banku, bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Togo. Le président de la Cour d’appel de Lomé, Yaovi Sronvie, et la Directrice de la consolidation de la démocratie au ministère de la justice, Marceline Mensah-Pierucci, ont également participé à l’animation du thème. Les conférenciers ont relevé les incompréhensions qui existent entre les acteurs de la classe politique sur la constitution de 1992 et celle modifiée de 2002. Ils ont par ailleurs réaffirmé l’obligation pour les acteurs de tenir compte de l’histoire du Togo et de toutes les couches sociales dans le processus de réforme.

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