Mohamed Brahmi, député et chef d'un parti d'opposition, a été assassiné jeudi à Tunis. En colère, des centaines de manifestants incendient les locaux du parti islamiste Ennahda à Sidi Bouzid. L'opposant de 58 ans a été atteint de 11 balles devant son domicile dans le secteur d'Ariana, rapportent des médias officiels et les responsables de son parti, Mouvement du peuple, dont il était le fondateur et le secrétaire général.
Selon des témoins, il a été abattu par deux hommes à moto.
Mohamed Brahmi était connu pour ses critiques virulentes envers le parti islamiste Ennadha au pouvoir.Les islamistes montrés du doigt
Selon des habitants cités par Reuters, des bureaux du parti islamiste Ennahda ont été incendiés dans l'après-midi à Sidi Bouzid, dans le centre du pays, par des manifestants qui protestaient contre l'assassinat à Tunis du dirigeant d'opposition Mohamed Brahmi.
Ils ont bloqué plusieurs artères de la ville et mis le feu à des pneus avant de s'en prendre aux bureaux d'Ennahda.
Sidi Bouzid est le berceau de la révolte qui a mené à la chute du président Ben Ali en janvier 2011.
C'est le deuxième assassinat d'un homme politique en Tunisie depuis la chute du président Zine el-Abidine Ben Ali.
Le 6 février dernier, Chokri Belaïd, l'un des responsables de l'opposition laïque, avait été abattu devant son domicile dans la capitale tunisienne; l'attentat serait l'œuvre d'un membre d'un groupe salafiste radical, selon la police.
Radio Canada
Selon des témoins, il a été abattu par deux hommes à moto.
Mohamed Brahmi était connu pour ses critiques virulentes envers le parti islamiste Ennadha au pouvoir.Les islamistes montrés du doigt
Selon des habitants cités par Reuters, des bureaux du parti islamiste Ennahda ont été incendiés dans l'après-midi à Sidi Bouzid, dans le centre du pays, par des manifestants qui protestaient contre l'assassinat à Tunis du dirigeant d'opposition Mohamed Brahmi.
Ils ont bloqué plusieurs artères de la ville et mis le feu à des pneus avant de s'en prendre aux bureaux d'Ennahda.
Sidi Bouzid est le berceau de la révolte qui a mené à la chute du président Ben Ali en janvier 2011.
C'est le deuxième assassinat d'un homme politique en Tunisie depuis la chute du président Zine el-Abidine Ben Ali.
Le 6 février dernier, Chokri Belaïd, l'un des responsables de l'opposition laïque, avait été abattu devant son domicile dans la capitale tunisienne; l'attentat serait l'œuvre d'un membre d'un groupe salafiste radical, selon la police.
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