Une des deux problématiques que nous avons essayé de résoudre peut se résumer de la sorte ; comment faire pour que nos députés soient légitimes et que le vote de chaque citoyen soit pris en considération pour celui qui va représenter sa circonscription tout en faisant que le résultat final respecte un certain équilibre clanique au sein de l'hémicycle, ce qui est une de nos spécificités politique.
Nous ne remettons pas en question cette spécificité, nous voulons l’améliorer, la rendre plus démocratique pour que chaque député ne soit pas uniquement considéré pour ses origines mais que des personnes de tout bord veuillent voter pour lui. Pour que chaque élu puisse représenter des djiboutiens au-delà de son clan.
Pour ce, les élections se dérouleront selon un scrutin majoritaire uninominal à un tour qui prendra en considération le vote préférentiel. Dans chaque circonscription où un seul représentant doit être élu, il y aura une liste de plusieurs candidats pour chaque parti ou coalition ainsi que pour des candidats sans étiquette.
Pour respecter l’équilibre des parlementaires, la répartition des sièges se fera de la sorte :
1) Dans la limite de la proportionnelle, les candidats qui ont obtenu une majorité peuvent être directement élus si le quota tribal n’est pas dépassé.
a. Dans le cas échéant, exemple s’il y a cinq (5) députés X qui obtiennent une majorité, alors que l’équilibre prévoit que trois (3) places de député pour X, donc seuls les trois (3) qui auront les résultats les plus élevés seront élus.
b. Les candidats restants céderont leurs places aux seconds sur leurs listes respectives et ces derniers pourront être élus à leur tour s’ils remplissent les conditions ci-dessus.
Notre modèle de proportionnelle permet d’obtenir une large majorité pour garder une certaine force et stabilité politique, ce qui est une bonne chose pour un début, mais cela inclut d’obtenir des circonscriptions non gagnées. Il suffit d’obtenir la majorité des suffrages pour obtenir 80% des sièges ou pour l’opposition au moins 10% des suffrages pour obtenir 20% des sièges.
Donc, la répartition des sièges des députés parmi les candidats qui auront perdu leurs circonscriptions, se déroulera ainsi :
2) Parmi les candidats qui n’auront pas gagné leurs circonscriptions, seront élus députés ceux qui auront l’écart le moins élevé avec le candidat majoritaire à condition de satisfaire aux règles précédentes.
Dans les deux cas s’il existe une parfaite égalité en pourcentage entre deux candidats de deux circonscriptions différentes, pour un seul siège, le nombre de suffrage exprimé sera pris en considération pour les départager ou bien en dernier recours le candidat le plus âgé sera élu et la règle no 1 – b) sera appliquée.
La seconde partie consiste à lutter contre une discrimination. Nous avions mis en évidence qu’avec le système actuel, certains djiboutiens ne pourraient jamais se présenter aux élections législatives et être députés. En effet, il existe parmi les communautés somalies, afars et arabes vivant à Djibouti certains qui n’ont aucun député au parlement appartenant à leurs ethnies ou clans. Soit à cause d’une discrimination ethnique tel qu’un système de « caste », soit à cause de leur sous-effectif lors de l’élaboration de ce système. Mais il existe, en dehors de ces trois communautés, d’autres djiboutiens discriminés qui sont issus de cette diversité nationale qui fait notre richesse. Ils sont originaires du Soudan, Pakistan, d’Inde, de France, d’Éthiopie, d’Érythrée et d’ailleurs. Ils sont tous djiboutiens, dont certains occupent des postes très distingués et font la renommée et la fierté de notre pays, mais ne seront jamais députés.
Ici nous ne voulons pas à ce que toutes ces communautés aient chacune son propre député mais que tous ces djiboutiens puissent avoir une chance de se présenter aux élections dans un esprit républicain et sans discrimination. Pour qu’il y ait une dichotomie entre tribu et Etat, un espace républicain sous forme de « laïcité » tribale où « qabiil iyo qaran ay kala tageen ».
Pour cela nous proposons d’augmenter le nombre de député en passant de 35 à 40 élus pour le district de Djibouti. Ces cinq sièges supplémentaires ne seront réservés à aucune communauté spécifique et ne rentrent dans aucun quota, tous les djiboutiens pourront être candidats. Aussi la semi-proportionnelle actuelle ne concernera pas ces places supplémentaires. Au final il se pourrait que les députés élus dans ce cadre appartiennent à une de ces communautés non représentées auparavant ou à une autre qui est déjà au sein du parlement. Le résultat sera purement démocratique. Certes cela ne représente que 7% des élus mais c’est le principe même du changement en douceur, pour qu’à long terme si les djiboutiens souhaitent adopter un autre mode de représentativité, qu’on puisse le généraliser petit à petit.
Pour les cinq (5) autres sièges restants dans le district de Djibouti, le CENI désignera préalablement les circonscriptions où leurs votes se dérouleront ;
• Une (1) circonscription parmi ceux de la commune de Ras-Dika,
• Deux (2) autre parmi ceux de Boulaos,
• Deux (2) circonscriptions parmi ceux de la commune de Balbala.
Tous les candidats peuvent participer qu’ils soient issus des partis ou coalitions en compétitions sur le reste du territoire ou des candidats indépendants.
Pour ces cinq (5) sièges les candidats seront départagés selon cette règle :
3) Le candidat qui aura obtenu la majorité (absolue ou relative) des suffrages exprimés sera élu. En cas d’égalité entre différents candidats, le plus âgé sera élu.
Nous ne remettons pas en question cette spécificité, nous voulons l’améliorer, la rendre plus démocratique pour que chaque député ne soit pas uniquement considéré pour ses origines mais que des personnes de tout bord veuillent voter pour lui. Pour que chaque élu puisse représenter des djiboutiens au-delà de son clan.
Pour ce, les élections se dérouleront selon un scrutin majoritaire uninominal à un tour qui prendra en considération le vote préférentiel. Dans chaque circonscription où un seul représentant doit être élu, il y aura une liste de plusieurs candidats pour chaque parti ou coalition ainsi que pour des candidats sans étiquette.
Pour respecter l’équilibre des parlementaires, la répartition des sièges se fera de la sorte :
1) Dans la limite de la proportionnelle, les candidats qui ont obtenu une majorité peuvent être directement élus si le quota tribal n’est pas dépassé.
a. Dans le cas échéant, exemple s’il y a cinq (5) députés X qui obtiennent une majorité, alors que l’équilibre prévoit que trois (3) places de député pour X, donc seuls les trois (3) qui auront les résultats les plus élevés seront élus.
b. Les candidats restants céderont leurs places aux seconds sur leurs listes respectives et ces derniers pourront être élus à leur tour s’ils remplissent les conditions ci-dessus.
Notre modèle de proportionnelle permet d’obtenir une large majorité pour garder une certaine force et stabilité politique, ce qui est une bonne chose pour un début, mais cela inclut d’obtenir des circonscriptions non gagnées. Il suffit d’obtenir la majorité des suffrages pour obtenir 80% des sièges ou pour l’opposition au moins 10% des suffrages pour obtenir 20% des sièges.
Donc, la répartition des sièges des députés parmi les candidats qui auront perdu leurs circonscriptions, se déroulera ainsi :
2) Parmi les candidats qui n’auront pas gagné leurs circonscriptions, seront élus députés ceux qui auront l’écart le moins élevé avec le candidat majoritaire à condition de satisfaire aux règles précédentes.
Dans les deux cas s’il existe une parfaite égalité en pourcentage entre deux candidats de deux circonscriptions différentes, pour un seul siège, le nombre de suffrage exprimé sera pris en considération pour les départager ou bien en dernier recours le candidat le plus âgé sera élu et la règle no 1 – b) sera appliquée.
La seconde partie consiste à lutter contre une discrimination. Nous avions mis en évidence qu’avec le système actuel, certains djiboutiens ne pourraient jamais se présenter aux élections législatives et être députés. En effet, il existe parmi les communautés somalies, afars et arabes vivant à Djibouti certains qui n’ont aucun député au parlement appartenant à leurs ethnies ou clans. Soit à cause d’une discrimination ethnique tel qu’un système de « caste », soit à cause de leur sous-effectif lors de l’élaboration de ce système. Mais il existe, en dehors de ces trois communautés, d’autres djiboutiens discriminés qui sont issus de cette diversité nationale qui fait notre richesse. Ils sont originaires du Soudan, Pakistan, d’Inde, de France, d’Éthiopie, d’Érythrée et d’ailleurs. Ils sont tous djiboutiens, dont certains occupent des postes très distingués et font la renommée et la fierté de notre pays, mais ne seront jamais députés.
Ici nous ne voulons pas à ce que toutes ces communautés aient chacune son propre député mais que tous ces djiboutiens puissent avoir une chance de se présenter aux élections dans un esprit républicain et sans discrimination. Pour qu’il y ait une dichotomie entre tribu et Etat, un espace républicain sous forme de « laïcité » tribale où « qabiil iyo qaran ay kala tageen ».
Pour cela nous proposons d’augmenter le nombre de député en passant de 35 à 40 élus pour le district de Djibouti. Ces cinq sièges supplémentaires ne seront réservés à aucune communauté spécifique et ne rentrent dans aucun quota, tous les djiboutiens pourront être candidats. Aussi la semi-proportionnelle actuelle ne concernera pas ces places supplémentaires. Au final il se pourrait que les députés élus dans ce cadre appartiennent à une de ces communautés non représentées auparavant ou à une autre qui est déjà au sein du parlement. Le résultat sera purement démocratique. Certes cela ne représente que 7% des élus mais c’est le principe même du changement en douceur, pour qu’à long terme si les djiboutiens souhaitent adopter un autre mode de représentativité, qu’on puisse le généraliser petit à petit.
Pour les cinq (5) autres sièges restants dans le district de Djibouti, le CENI désignera préalablement les circonscriptions où leurs votes se dérouleront ;
• Une (1) circonscription parmi ceux de la commune de Ras-Dika,
• Deux (2) autre parmi ceux de Boulaos,
• Deux (2) circonscriptions parmi ceux de la commune de Balbala.
Tous les candidats peuvent participer qu’ils soient issus des partis ou coalitions en compétitions sur le reste du territoire ou des candidats indépendants.
Pour ces cinq (5) sièges les candidats seront départagés selon cette règle :
3) Le candidat qui aura obtenu la majorité (absolue ou relative) des suffrages exprimés sera élu. En cas d’égalité entre différents candidats, le plus âgé sera élu.