Le dernier numéro de l'hebdomadaire français L'Express a été interdit en Algérie, après avoir fait l'objet d'une mesure similaire au Maroc et en Tunisie pour atteinte à l'islam, a-t-on appris mercredi 5 novembre auprès du ministère de la communication algérien.
"Nous avons saisi dimanche le numéro de L'Express [daté du 30 octobre au 5 novembre] en application de l'article 26 du code de l'information", a indiqué une responsable de ce ministère, sans préciser le ou les articles de l'hebdomadaire à l'origine de l'interdiction. La couverture de ce numéro était consacrée à un dossier intitulé : "Le choc Jésus-Mahomet, leur itinéraire, leur message, leur vision du monde".
L'article 26 du code algérien de l'information stipule notamment que "les publications périodiques et spécialisées nationales ou étrangères, quelles que soient leur nature et leur destination, ne doivent comporter ni illustration, ni récit, ni information ou insertion contraires à la morale islamique, aux valeurs nationales, aux droits de l'homme".
LE VISAGE DE MAHOMET CACHÉ
Dans l'édition interdite, L'Express publie un dossier, à l'occasion d'une réunion d'une cinquantaine de dignitaires catholiques et musulmans, le 4 novembre à Rome, pour "aider le dialogue entre l'islam et le christianisme", selon l'hebdomadaire. Parmi les six articles, consacrés notamment à ce qui sépare les deux religions, l'un est titré "Jésus, le message rebelle", un autre "Mahomet, prophète et guerrier".
Interrogé à Paris, Christian Makarian, directeur délégué de la rédaction et auteur du livre Le Choc Jésus-Mahomet, avait affirmé qu'"afin de ménager la sensibilité religieuse au Maghreb, nous avons changé la couverture de l'édition internationale qui porte un visage de Mahomet caché, conformément à l'usage islamique. Et malgré cette attention particulière nous sommes saisis. Je ne comprends pas". Selon lui, le dossier parle du "rapport conflictuel" que peut avoir l'islam avec les autres religions, mais ne contient "nul part de propos offensants" sur cette religion.
AFP
"Nous avons saisi dimanche le numéro de L'Express [daté du 30 octobre au 5 novembre] en application de l'article 26 du code de l'information", a indiqué une responsable de ce ministère, sans préciser le ou les articles de l'hebdomadaire à l'origine de l'interdiction. La couverture de ce numéro était consacrée à un dossier intitulé : "Le choc Jésus-Mahomet, leur itinéraire, leur message, leur vision du monde".
L'article 26 du code algérien de l'information stipule notamment que "les publications périodiques et spécialisées nationales ou étrangères, quelles que soient leur nature et leur destination, ne doivent comporter ni illustration, ni récit, ni information ou insertion contraires à la morale islamique, aux valeurs nationales, aux droits de l'homme".
LE VISAGE DE MAHOMET CACHÉ
Dans l'édition interdite, L'Express publie un dossier, à l'occasion d'une réunion d'une cinquantaine de dignitaires catholiques et musulmans, le 4 novembre à Rome, pour "aider le dialogue entre l'islam et le christianisme", selon l'hebdomadaire. Parmi les six articles, consacrés notamment à ce qui sépare les deux religions, l'un est titré "Jésus, le message rebelle", un autre "Mahomet, prophète et guerrier".
Interrogé à Paris, Christian Makarian, directeur délégué de la rédaction et auteur du livre Le Choc Jésus-Mahomet, avait affirmé qu'"afin de ménager la sensibilité religieuse au Maghreb, nous avons changé la couverture de l'édition internationale qui porte un visage de Mahomet caché, conformément à l'usage islamique. Et malgré cette attention particulière nous sommes saisis. Je ne comprends pas". Selon lui, le dossier parle du "rapport conflictuel" que peut avoir l'islam avec les autres religions, mais ne contient "nul part de propos offensants" sur cette religion.
AFP