Le musicien urbain Djaz-B, après avoir réalisé un showcase à Jos, au Nigeria, a été contacté pour une interview au cours de laquelle il affirme que : "dans un pays étranger où les gens ne savent pas ce que tu fais, de quoi tu es capable, bref un pays qui n'est pas le tien, tu doutes d'avoir un grand public". Découvrez tous les détails dans cet article.
"Depuis que je suis ici, l'idée de faire un show ou de me lancer dans le showbiz ne me passionnait pas vraiment", écrit Djaz-B, malgré la réalisation du showcase. Pour lui, son arrivée au Nigeria avait un seul objectif : suivre sa formation et acquérir de l'expérience afin de pouvoir l'appliquer à son retour au pays.
C'est alors qu'après une discussion avec certains de ses amis, l'idée a germé et il fallait la concrétiser.
Selon Djaz-B, dès que la promotion de l'événement a commencé, les Tchadiens résidant à Jos l'ont soutenu et le show a eu lieu sans le moindre incident. "C'était vraiment bien, les Nigérians ont également beaucoup apprécié et reconnaissent le talent. Je pense que cela donne confiance", confie l'artiste.
Une expérience de plus pour un artiste tchadien en début de carrière qui franchit une étape, une conquête de plus pour prouver son talent, aussi modeste soit-il. Ce fut un moment d'analyse comparative pour lui : "Quand je fais un show dans une ville comme Ndjamena ou Moundou, je sais à peu près à quoi m'attendre, donc pas de doute et je fonce. Mais à l'étranger, dans un pays qui n'est pas le tien, où les gens ne savent pas ce que tu fais, de quoi tu es capable : tu doutes de pouvoir te faire un public. Une fois que j'ai réalisé cela, j'ai compris que j'aurais pu commencer cette initiative depuis longtemps et aujourd'hui, le fan-club ne serait pas resté au même niveau", déclare-t-il avec beaucoup d'enthousiasme.
Pour l'artiste, se faire connaître au Nigeria serait un privilège inégalé, mais au départ, le doute résidait dans le fait que la musique des pays francophones n'est pas habituelle pour les Nigérians. Et ce pas, lui a permis de briser le mythe et maintenant, il juge : "en donnant ce concert, on se donne la possibilité de se faire remarquer et honnêtement, c'est quelque chose de positif pour que ceux qui sont venus au concert repartent avec de la joie au cœur, se disant que les Tchadiens aussi savent chanter".
Dès lors, Djaz-B fait des estimations pour un autre projet de concert pour le reste de son séjour au Nigeria, où il suggère que "les réactions laissent croire que si je programme un concert à la fin de ce mois, j'aurai potentiellement le double de spectateurs par rapport au premier petit concert". Une estimation envisageable selon l'avis de l'artiste lui-même.
Cependant, il exprime sa reconnaissance envers tous ses compatriotes tchadiens qui l'ont soutenu.
"Depuis que je suis ici, l'idée de faire un show ou de me lancer dans le showbiz ne me passionnait pas vraiment", écrit Djaz-B, malgré la réalisation du showcase. Pour lui, son arrivée au Nigeria avait un seul objectif : suivre sa formation et acquérir de l'expérience afin de pouvoir l'appliquer à son retour au pays.
C'est alors qu'après une discussion avec certains de ses amis, l'idée a germé et il fallait la concrétiser.
Selon Djaz-B, dès que la promotion de l'événement a commencé, les Tchadiens résidant à Jos l'ont soutenu et le show a eu lieu sans le moindre incident. "C'était vraiment bien, les Nigérians ont également beaucoup apprécié et reconnaissent le talent. Je pense que cela donne confiance", confie l'artiste.
Une expérience de plus pour un artiste tchadien en début de carrière qui franchit une étape, une conquête de plus pour prouver son talent, aussi modeste soit-il. Ce fut un moment d'analyse comparative pour lui : "Quand je fais un show dans une ville comme Ndjamena ou Moundou, je sais à peu près à quoi m'attendre, donc pas de doute et je fonce. Mais à l'étranger, dans un pays qui n'est pas le tien, où les gens ne savent pas ce que tu fais, de quoi tu es capable : tu doutes de pouvoir te faire un public. Une fois que j'ai réalisé cela, j'ai compris que j'aurais pu commencer cette initiative depuis longtemps et aujourd'hui, le fan-club ne serait pas resté au même niveau", déclare-t-il avec beaucoup d'enthousiasme.
Pour l'artiste, se faire connaître au Nigeria serait un privilège inégalé, mais au départ, le doute résidait dans le fait que la musique des pays francophones n'est pas habituelle pour les Nigérians. Et ce pas, lui a permis de briser le mythe et maintenant, il juge : "en donnant ce concert, on se donne la possibilité de se faire remarquer et honnêtement, c'est quelque chose de positif pour que ceux qui sont venus au concert repartent avec de la joie au cœur, se disant que les Tchadiens aussi savent chanter".
Dès lors, Djaz-B fait des estimations pour un autre projet de concert pour le reste de son séjour au Nigeria, où il suggère que "les réactions laissent croire que si je programme un concert à la fin de ce mois, j'aurai potentiellement le double de spectateurs par rapport au premier petit concert". Une estimation envisageable selon l'avis de l'artiste lui-même.
Cependant, il exprime sa reconnaissance envers tous ses compatriotes tchadiens qui l'ont soutenu.