ACTUALITES

Une famille camerounaise massacrée en Centrafrique par les Anti Balaka


Alwihda Info | Par - 26 Décembre 2013


Un homme, sa femme et leurs deux enfants ont été calcinés.
Un commerçant nommé Sali a été égorgé par un homme armé non identifié. Cette nouvelle a été annoncée par nos confrères de l'agence Xinhua.


Le nombre de ressortissants camerounais victimes de la crise qui embrase depuis plusieurs semaines la République centrafricaine (Rca) ???? Dimanche dernier, pratiquement au lendemain du début de l'opération de rapatriement des Camerounais qui souhaitaient quitter la Rca pour échapper aux massacres qui y ont cours, un commerçant nommé Sali a été égorgé par un homme armé non identifié. Cette nouvelle a été annoncée par nos confrères de l'agence Xinhua. L'homme, d'après la dépêche, a été attaqué alors qu'il se rendait à l'aéroport pour accompagner sa famille de retour au pays dans le cadre du pont aérien mis sur pied entre Douala et Bangui. Installé depuis 2002 en République centrafricaine, il était de confession musulmane, comme les quatre membres de la famille camerounaise massacrée quelques jours plus tôt également à Bangui. Un homme, son épouse et de leurs deux enfants sont morts calcinés. D'après la dépêche de Xinhua « Ce sont des victimes des actes de vengeance des populations chrétiennes centrafricaines contre leurs compatriotes musulmans accusés d'être associés aux exactions des ex-rebelles de la Séléka, eux-mêmes à dominante musulmane, dont certains se sont retrouvés sans défense après le désarmement forcé des groupes armés et milices entrepris par l'armée française ». Le 13 décembre dernier, le chef de l'Etat camerounais a créé un pont aérien entre Douala et Bangui. Entre vendredi et samedi dernier, 516 Camerounais de Bangui ont rejoint le pays natal. Ce nombre a été porté à 896 après l'arrivée de deux autres contingents lundi (178 personnes) et mardi (202 personnes). « En majorité originaires des régions septentrionales, principalement musulmanes, et de l'Ouest du Cameroun, quelque 3. 500 Camerounais étaient recensés comme résidents permanents sur le sol centrafricain par les services consulaires de leur pays ä Bangui », indique Xinhua. Les autorités camerounaises ont précisé que la priorité pour les rapatriements était accordée aux enfants et aux femmes, mais surtout aux Camerounais de religion musulmane, car ils ne pouvaient pas être distingués des musulmans centrafricains, cibles des milices anti-balaka. http://www.camerounpresse.com/cameroun-info.htm

Dans la même rubrique :