Alors que 38 militants de l’USN et simples sympathisants sont détenus entre les prisons de Gabode et Nagad à Djibouti ville depuis le décret du 25 novembre 2015 interdisant tout rassemblement pendant 2 mois pour mesure de sécurité, de nouvelles arrestations ont lieu.
Le jeudi 10 décembre 2015 en matinée des agents de police accompagnés par le colonel Abdilalhi Abdi Farah, directeur général de la police djiboutienne, ont attaqué violement et molesté les députés USN Ismael Assowé et Said Houssein Robleh à l’intérieur du restaurant-café L’Historil à la place Ménélik. Motif ? l’intention qui leur est prêtée d’une rencontre prévue avec des militants de l’USN en fin de matinée !
Durement frappés sur la tête, ils ont été d’abord détenus au centre de Nagad puis dépéchés à l’hopital militaire Bouffard pour recevoir des soins urgents, notamment des bandages sur le crâne.
Le même jour 10 décembre, les forces de police ont investi la région de Tadjourah dans le nord de Djibouti et effectué une fouille sur de dizaines de citoyens afin d’empêcher les préparatifs d’une tournée de l’USN programmée dans cette ville et donner peur aux éventuels participants.
Ce dimanche matin 13 décembre une nouvelle vague d’arrestations anti-USN s’est abattue sur les opposants menée conjointement par la police et la gendarmerie.
Le Secrétaire Général de l’USN, Abdourahman Mohamed Guelleh, a été arrêté à son domicile par des agents de la police nationale et détenu une heure au commissariat du 2ème arrondissement de la capitale. Il a été libéré après la visite au commissariat d’une délégation du Haut-Conseil de l’USN conduite par le vice-président de l’USN, Omar Elmi Khaireh venue s’enquérir des raisons de cette interpellation. Le motif évoqué est l’enquête sur sa participation aux meetings interdits.
Après ces arrestations, la police a de nouveau interpelé à son domicile le même dimanche 13 décembre au matin le Cheik Guirreh Maidal Guelleh, président du MODEL et membre du Haut Conseil de l’USN, dont on ignore toujours le lieu de détention. De plus, la police assiège depuis lors le domicile de Cheik Abdourahman Barkat God, également membre du parti MODEL.
Enfin ce lundi 14 décembre, Daher Ahmed Farah, porte-parole de l’USN et président du MRD a été arrêté par la police près de son domicile alors qu’il se rendait au palais de la justice pour soutenir les jeunes démocrates (Djouweria, Osman, Abdo et Aden) arrêtés hier matin dimanche et déférés ce lundi matin au tribunal.
Nous condamnons les arrestations des dirigeants et militants USN qui démontrent combien le président djiboutien décide de passer son 4e mandat à sa succesion par la répression de l’opposition et de l’ensemble des citoyens. Nous appelons la communauté internationale à soutenir le peuple djiboutien dans sa lutte difficile pour la démocratie à Djibouti.
Maki HOUMED-GABA
Représentant de l’USN en France
Tél. 06.25.52.08.85
Paris, le 14/12/2015
Le jeudi 10 décembre 2015 en matinée des agents de police accompagnés par le colonel Abdilalhi Abdi Farah, directeur général de la police djiboutienne, ont attaqué violement et molesté les députés USN Ismael Assowé et Said Houssein Robleh à l’intérieur du restaurant-café L’Historil à la place Ménélik. Motif ? l’intention qui leur est prêtée d’une rencontre prévue avec des militants de l’USN en fin de matinée !
Durement frappés sur la tête, ils ont été d’abord détenus au centre de Nagad puis dépéchés à l’hopital militaire Bouffard pour recevoir des soins urgents, notamment des bandages sur le crâne.
Le même jour 10 décembre, les forces de police ont investi la région de Tadjourah dans le nord de Djibouti et effectué une fouille sur de dizaines de citoyens afin d’empêcher les préparatifs d’une tournée de l’USN programmée dans cette ville et donner peur aux éventuels participants.
Ce dimanche matin 13 décembre une nouvelle vague d’arrestations anti-USN s’est abattue sur les opposants menée conjointement par la police et la gendarmerie.
Le Secrétaire Général de l’USN, Abdourahman Mohamed Guelleh, a été arrêté à son domicile par des agents de la police nationale et détenu une heure au commissariat du 2ème arrondissement de la capitale. Il a été libéré après la visite au commissariat d’une délégation du Haut-Conseil de l’USN conduite par le vice-président de l’USN, Omar Elmi Khaireh venue s’enquérir des raisons de cette interpellation. Le motif évoqué est l’enquête sur sa participation aux meetings interdits.
Après ces arrestations, la police a de nouveau interpelé à son domicile le même dimanche 13 décembre au matin le Cheik Guirreh Maidal Guelleh, président du MODEL et membre du Haut Conseil de l’USN, dont on ignore toujours le lieu de détention. De plus, la police assiège depuis lors le domicile de Cheik Abdourahman Barkat God, également membre du parti MODEL.
Enfin ce lundi 14 décembre, Daher Ahmed Farah, porte-parole de l’USN et président du MRD a été arrêté par la police près de son domicile alors qu’il se rendait au palais de la justice pour soutenir les jeunes démocrates (Djouweria, Osman, Abdo et Aden) arrêtés hier matin dimanche et déférés ce lundi matin au tribunal.
Nous condamnons les arrestations des dirigeants et militants USN qui démontrent combien le président djiboutien décide de passer son 4e mandat à sa succesion par la répression de l’opposition et de l’ensemble des citoyens. Nous appelons la communauté internationale à soutenir le peuple djiboutien dans sa lutte difficile pour la démocratie à Djibouti.
Maki HOUMED-GABA
Représentant de l’USN en France
Tél. 06.25.52.08.85
Paris, le 14/12/2015