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Urbanisation, La vitrine de l'Afrique est finalement un ensemble de taudis


Alwihda Info | Par - 31 Décembre 2014


Certains quartiers de N’Djamena ressemblent aux bidonvilles, s’ils ne sont pas pires. Les habitations ne correspondent pas à l’image dont les autorités rêvaient de donner à cette ville historique. Un tour dans certains arrondissement, donne envie de verser les larmes. Grave.


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Faut-il espérer la vitrine de l’Afrique Centrale pour la ville de N’djamena ? Cette question semble ironique, mais pourtant, elle plane dans la tête de la majorité des habitants de la capitale. Le plan d’urbanisation ne résout pas les multiples problèmes que vivent les n’djamenois : le manque de tunnels de drainage d’eaux usées, manque de mécanismes de gestion des ordures ménagères, l’état défectueux des taudis, manque des espace d’inspiration (espaces verts) pour les loisirs et des piscines publiques pour le relaxement… Les conditions d’habitation dans la première ville du Tchad laissent ses visiteurs perplexes ou du moins déçus. Les grands axes, les grandes rues et les artères bitumés ne sont que de façades trompeuses. La réalité est alarmante, surtout dans quelques quartiers isolés au cœur de la capitale et aux périphériques.
Un tour dans les quartiers centre comme ridina, ardep-djoumal, paris-congos et amriguébé, l’on se croirait dans une zone fantôme, une zone en quarantaine où les habitants n’ont pas le droit de logement et n’attendent que leurs derniers jours sur terre. Mais, sans panique, l’on est bien là, dans la vitrine de l’Afrique. La population de ces parties de N’Djamena, habite désespérément des terres battues pour ne pas dire des abris poubelles. A la saison pluvieuse, ces quartiers sont désagréablement transformés en marigots où les hommes, les poissons et les ordures cohabitent pour former un tout harmonieux : l’enfer terrestre. Comme, ils sont presque délaissés par leurs élus locaux et parlementaires, les habitants de ces quartiers dont les cries de détresse se meurent, sont lassés d’appeler les autorités au secoures et n’attendent qu’un miracle les délivre du malheur.
Au sud de la capitale, le quartier walia et ses environs, présentent des symptômes d’une zone maudite, qu’il faut couper au risque de contaminer la grande ville. Sans blague. C’est l’un des quartiers de la vitrine d’Afrique où les habitants font pitié (pour ceux qui ont le sens de l’humanisme) et semblent sacrifiés à la nature. Ceux qui ont fait le tour aérien de cette partie de N’Djamena ne diront pas le contraire.
Journaliste-reporter Alwihda Info. Tél : +(235) 63 38 40 18 En savoir plus sur cet auteur

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