Au
début de la dernière semaine, le Président Américain Barak Obama a donné des directives pour la levée de l'embargo américain sur les ventes des armes pour l'Etat du Sud-Soudan.
Selon un communiqué publié par la Maison Blanche, le président Obama a annoncé que son administration fournira une aide militaire pour le gouvernement du Sud-Soudan.
Dans le même contexte, Hillary Clinton a dit qu'elle va permettre de fournir des matériels militaires et autres aides au Sud-Soudan pour renforcer la sécurité de l'Amérique et soutenir la paix mondiale.
Malgré que la question des armes et le soutien destiné au nouveau Etat dans le continent africain est une question interne, elle est pour Washington une question très importante, spécialement du fait qu'elle va réorganiser les forces armées dans le continent africain et peut-être augmenter la complexité de la situation dans l'État en question surtouton sait qu'il passe par une étape critique,ce qui affecte sans doute les voisins du nouveau Etat.
Depuis le déclenchement de la crise souidano soudanaise, l'Amérique n'a pas cessé d'apporter un soutien matériel et moral aux leaders du Sud, mais c'était d'une manière discrète et à travers d'un médiateur africain via Kampala et Nairobi et ainsi de suite.
Selon la Maison Blanche, le soutien n'est pas destiné à renforcer la sécurité intérieure du nouveau Etat, ni à arrêter la violence dans de nombreux Etats de l 'État en plus de disputes tribales comme on l'avait vu entre les tribaux des Nuer et des Murly menant à la guerre qui ayant laissé derrière plus de 336 mille morts et de blessés et de sans-abri.
La politique américaine de renforcer militairement le nouveau Etat était attendue puisque le nouveau Etat a, dès sa sécession en juillet 2011, été reconnu par Israël qui est en conflit avec les pays arabes et en premier son nouveau voisin le Soudan.
Les Etats-Unis estiment soutenir le Sud avec des armes peut-être créer un équilibre des pouvoirs dans la région africaine.
Certains observateurs ont souligné que les Etats-Unis veulent créer un spectre pour contrôler le continent africain pour faire face à l'expansion afro -arabe et au mouvement islamique accrue en Afrique (les révolutions de printemps) surtout la Corne de l'Afrique, la Somalie, l'Erythrée et Djibouti.
D'autre part, Washington prête une attention particulière à l'héritage du pétrole, chose qui confirme les déclarations faites par Hillary Clinton sur la gestion du pétrole au nom de ses propriétaires, chose qui s'est passée, selon les observateurs, en Irak en matière du pillage de la richesse sous prétexte de différentes allégations surtout que l'Amérique ne donne rien sans rien.
La stratégie américaine explique pas l'entêtement des leaders du sud Soudan pour résoudre les questions en suspens avec le nord Soudan et trouver un alibi pour soutenir les mouvements rebelles armés contre son voisin nordiste, notamment ce qu'on appelle l'alliance (Juba – Yei) contre Khartoum.