Woman entrepreneurship day : au Tchad, les femmes dénoncent les inégalités. © Alwihda Info
La deuxième édition du "Woman entrepreneurship day" a été lancé mercredi à la Maison de la femme. Elle est axée sur le thème de "l'entrepreneuriat des femmes à l'ère du numérique".
La représentante de l'association "Femme aussi" (AFEMA), Mme. Taïpde Nadége a indiqué que cette édition du salon de l'entrepreneuriat est couplée cette année avec le « Woman Music art ». Elle a remercié tous ceux qui ont épaulé à la réussite de ce salon.
"On veut à l’instar de beaucoup d’autres associations existantes, valoriser la femme en général et surtout la femme tchadienne en particulier. Malgré notre jeune âge, nous essayons de mener des activités basées sur les leadership féminin et entrepreneurial en vue de rendre vraiment effectif la question de l’autonomisation de la femme tchadienne", selon elle.
"Ensemble, avec vous, nous allons continuer à faire briller la femme tchadienne partout", a ajouté la représentante de l'association "Femme aussi".
Des inégalités encore palpables
"C'est parce que je suis une femme que je doit entreprendre pour avoir mon autonomie financière et professionnellement réussir", a indiqué miss Tchad, Kaltouma Sindigue, marraine de l'évènement. Selon elle, cela permet "d'être traité par respect, comme une femme tchadienne capable d'entreprendre."
A l'échelle mondiale, la femme gagne 24% de moins que les hommes à niveau égal de capacités et de conditions. La femme conçoit des milliers d'heures par an dans les travaux ménagers.
"Trop souvent la politique et la loi empêchent aux femmes l’accès ou la priorité à l’héritage. Même quand ces lois existent, elle sont faibles dans l'application. Entreprendre c'est savoir gérer les autres, c'est réfléchir sur une nouvelle chose qui permet d’inspirer, c'est oser dans l'optique de résoudre un problème", a déclaré Miss Tchad, Kaltouma Sindigue.
"Pour relever le défi du leadership féminin tchadien, il y a d’autres femmes que l’on ne connait pas forcement et qui n’ont pas grande notoriété, mais qui sont également la preuve du courage et de la détermination. Nous n'avons pas besoin d’être égales aux hommes, nous avons juste besoin d’être indépendante. Que Dieu bénisse cette terre de talent", a-t-elle affirmé.
Un "chantier si capital dans l'insertion socio-économique des femmes du Tchad"
La représentante de la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Fatimé Brahim Nokour, a souligné que le Tchad "a enregistré des avancées notables dans le cadre de la recherche de l'autonomisation des femmes mais beaucoup reste à faire". Selon elle, "l'accès des femmes au monde du digital ouvre la porte aux opportunités économiques et suscite un grand intérêt".
"Les femmes tchadiennes sont un maillon fort de l'émergence de notre pays. Vous etes les porte-voix de l'ensemble des femmes entrepreneurs du Tchad et vous devez continuer à assurer pleinement ce rôle de catalyseur pour les générations futures. (...) Le gouvernement tchadien est très préoccupé par la question de l'entrepreneuriat en général et plus spécialement lorsque celui-ci concerne les femmes", selon la représentante de la ministre, Fatimé Brahim Nokour.
Elle a rappelé la volonté résolue du gouvernement d'accompagner toutes les actions visant à assurer aux femmes une véritable autonomie sociale et économique.
"L'Etat tchadien est convaincu que la femme est un pilier incontournable de la propriété de ce pays. A ce titre, le train de l'émergence de notre pays avancera plus vite et plus sûrement", a-t-elle conclu.
La représentante de l'association "Femme aussi" (AFEMA), Mme. Taïpde Nadége a indiqué que cette édition du salon de l'entrepreneuriat est couplée cette année avec le « Woman Music art ». Elle a remercié tous ceux qui ont épaulé à la réussite de ce salon.
"On veut à l’instar de beaucoup d’autres associations existantes, valoriser la femme en général et surtout la femme tchadienne en particulier. Malgré notre jeune âge, nous essayons de mener des activités basées sur les leadership féminin et entrepreneurial en vue de rendre vraiment effectif la question de l’autonomisation de la femme tchadienne", selon elle.
"Ensemble, avec vous, nous allons continuer à faire briller la femme tchadienne partout", a ajouté la représentante de l'association "Femme aussi".
Des inégalités encore palpables
"C'est parce que je suis une femme que je doit entreprendre pour avoir mon autonomie financière et professionnellement réussir", a indiqué miss Tchad, Kaltouma Sindigue, marraine de l'évènement. Selon elle, cela permet "d'être traité par respect, comme une femme tchadienne capable d'entreprendre."
A l'échelle mondiale, la femme gagne 24% de moins que les hommes à niveau égal de capacités et de conditions. La femme conçoit des milliers d'heures par an dans les travaux ménagers.
"Trop souvent la politique et la loi empêchent aux femmes l’accès ou la priorité à l’héritage. Même quand ces lois existent, elle sont faibles dans l'application. Entreprendre c'est savoir gérer les autres, c'est réfléchir sur une nouvelle chose qui permet d’inspirer, c'est oser dans l'optique de résoudre un problème", a déclaré Miss Tchad, Kaltouma Sindigue.
"Pour relever le défi du leadership féminin tchadien, il y a d’autres femmes que l’on ne connait pas forcement et qui n’ont pas grande notoriété, mais qui sont également la preuve du courage et de la détermination. Nous n'avons pas besoin d’être égales aux hommes, nous avons juste besoin d’être indépendante. Que Dieu bénisse cette terre de talent", a-t-elle affirmé.
Un "chantier si capital dans l'insertion socio-économique des femmes du Tchad"
La représentante de la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Fatimé Brahim Nokour, a souligné que le Tchad "a enregistré des avancées notables dans le cadre de la recherche de l'autonomisation des femmes mais beaucoup reste à faire". Selon elle, "l'accès des femmes au monde du digital ouvre la porte aux opportunités économiques et suscite un grand intérêt".
"Les femmes tchadiennes sont un maillon fort de l'émergence de notre pays. Vous etes les porte-voix de l'ensemble des femmes entrepreneurs du Tchad et vous devez continuer à assurer pleinement ce rôle de catalyseur pour les générations futures. (...) Le gouvernement tchadien est très préoccupé par la question de l'entrepreneuriat en général et plus spécialement lorsque celui-ci concerne les femmes", selon la représentante de la ministre, Fatimé Brahim Nokour.
Elle a rappelé la volonté résolue du gouvernement d'accompagner toutes les actions visant à assurer aux femmes une véritable autonomie sociale et économique.
"L'Etat tchadien est convaincu que la femme est un pilier incontournable de la propriété de ce pays. A ce titre, le train de l'émergence de notre pays avancera plus vite et plus sûrement", a-t-elle conclu.