Le policier peut voir doubler sa peine selon ce que préconise la loi.
Quatre personnes ont été arrêtées pour trafic et commerce illégale d'écailles de pangolin à Yaoundé. Les quatre hommes, dont un policier, ont été arrêtés au cours d’une opération menée par la délégation régionale des Forêts et de la Faune de la région du Centre en collaboration avec la police. C’était au moment où ils étaient en train de discuter sur une vente illégale d’écailles de pangolin chargées dans deux voitures. L’opération a été menée avec l’assistance technique de LAGA, un organisme d’appui pour la mise en application de la loi faunique.
Les trafiquants avaient transporté des écailles de pangolin à bord d'une voiture depuis Djoum, en passant par Sangmelima, puis sont arrivés à Yaoundé où ils ont essayé de les revendre. Arrivés à Yaoundé, ils se sont installés au quartier Kondengui et se sont ensuite déplacés avec le butin du côté du quartier Nlongkak pour faire des affaires. C’est alors que des éléments de la police et du ministère de la des Forêts et de la Faune les ont interpellés. L'un d'eux a essayé de s'échapper mais a été retenu de justesse. Selon des sources anonymes présentes lors de l’opération, un policier retrouvé parmi les suspects a été arrêté avec les trois autres trafiquants. Il les avait accompagnés sur le site de la transaction. Lorsque la police a trouvé les trafiquants, il s'est présenté comme un policier, mais ses collègues lui ont dit que cela n’avait pas d’importance. Ils ont été emmenés au poste de police du 10ème arrondissement de Yaoundé où des poursuites judiciaires ont été engagées.
Commerce international
Les trafiquants avaient acheté les écailles auprès des braconniers locaux dans plusieurs villages de la région du Sud, dont Meyomessi, Mintom et Lele. Ils ont emballé les écailles dans des valises, sacs à dos et en un tour de main ont fourré les écailles à divers endroits dans le véhicule, notamment sous les tapis et dans d’autres coins cachés. À leur arrivée à Meyomessi, ils sont passés par un poste de contrôle mixte comprenant des gendarmes, des policiers et des agents de la faune. Leur voiture a été fouillée et ont y a trouvé une cargaison illégale de plus de 200 kilos d’écailles de pangolin. Les trafiquants ont alors donné un pot de vin de 400000 Fcfa pour continuer leur voyage sur Yaoundé. Cette arrestation est la dernière d'une série d'opérations sur les écailles de pangolin qui ont été récemment menées par les responsables en charge de la faune.
Le 18 août dernier, six personnes, dont deux ressortissants centrafricains, ont été arrêtées avec plus de 700 kg d'écailles de pangolins, et il y a deux semaines, des éléments de la brigade de gendarmerie d'Akwa (Douala) ont arrêté quatre personnes avec plus de 400 kg d'écailles de pangolin. L’augmentation récente du nombre d’arrestations visant les trafiquants de pangolins est le résultat de mesures d’application plus strictes et d’une nouvelle détermination, au niveau du ministère des Forêts et de la Faune de lutter contre le commerce illicite. Les trois espèces d’écailles de pangolin sont totalement protégées et les trafiquants sont passibles d’une peine d’emprisonnement de 3 ans et/ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions de FCFA, s’ils sont reconnus coupables.
Le policier peut cependant voir doubler sa peine selon ce que préconise la loi. Le pangolin est en effet totalement protégé par la loi camerounaise sur les espèces sauvages, loi qui reflète la Convention de Washington qui réglemente le commerce international des espèces sauvages. Le Cameroun est signataire de cette convention et a l'obligation de respecter les conditions auxquelles le pays a adhéré, mais la subornation et la corruption, comme en témoigne la présente affaire, jouent un rôle important dans la négation des efforts déployés.
Les trafiquants avaient transporté des écailles de pangolin à bord d'une voiture depuis Djoum, en passant par Sangmelima, puis sont arrivés à Yaoundé où ils ont essayé de les revendre. Arrivés à Yaoundé, ils se sont installés au quartier Kondengui et se sont ensuite déplacés avec le butin du côté du quartier Nlongkak pour faire des affaires. C’est alors que des éléments de la police et du ministère de la des Forêts et de la Faune les ont interpellés. L'un d'eux a essayé de s'échapper mais a été retenu de justesse. Selon des sources anonymes présentes lors de l’opération, un policier retrouvé parmi les suspects a été arrêté avec les trois autres trafiquants. Il les avait accompagnés sur le site de la transaction. Lorsque la police a trouvé les trafiquants, il s'est présenté comme un policier, mais ses collègues lui ont dit que cela n’avait pas d’importance. Ils ont été emmenés au poste de police du 10ème arrondissement de Yaoundé où des poursuites judiciaires ont été engagées.
Commerce international
Les trafiquants avaient acheté les écailles auprès des braconniers locaux dans plusieurs villages de la région du Sud, dont Meyomessi, Mintom et Lele. Ils ont emballé les écailles dans des valises, sacs à dos et en un tour de main ont fourré les écailles à divers endroits dans le véhicule, notamment sous les tapis et dans d’autres coins cachés. À leur arrivée à Meyomessi, ils sont passés par un poste de contrôle mixte comprenant des gendarmes, des policiers et des agents de la faune. Leur voiture a été fouillée et ont y a trouvé une cargaison illégale de plus de 200 kilos d’écailles de pangolin. Les trafiquants ont alors donné un pot de vin de 400000 Fcfa pour continuer leur voyage sur Yaoundé. Cette arrestation est la dernière d'une série d'opérations sur les écailles de pangolin qui ont été récemment menées par les responsables en charge de la faune.
Le 18 août dernier, six personnes, dont deux ressortissants centrafricains, ont été arrêtées avec plus de 700 kg d'écailles de pangolins, et il y a deux semaines, des éléments de la brigade de gendarmerie d'Akwa (Douala) ont arrêté quatre personnes avec plus de 400 kg d'écailles de pangolin. L’augmentation récente du nombre d’arrestations visant les trafiquants de pangolins est le résultat de mesures d’application plus strictes et d’une nouvelle détermination, au niveau du ministère des Forêts et de la Faune de lutter contre le commerce illicite. Les trois espèces d’écailles de pangolin sont totalement protégées et les trafiquants sont passibles d’une peine d’emprisonnement de 3 ans et/ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions de FCFA, s’ils sont reconnus coupables.
Le policier peut cependant voir doubler sa peine selon ce que préconise la loi. Le pangolin est en effet totalement protégé par la loi camerounaise sur les espèces sauvages, loi qui reflète la Convention de Washington qui réglemente le commerce international des espèces sauvages. Le Cameroun est signataire de cette convention et a l'obligation de respecter les conditions auxquelles le pays a adhéré, mais la subornation et la corruption, comme en témoigne la présente affaire, jouent un rôle important dans la négation des efforts déployés.