Les enquêtes ont démontré que les Chinois sont généralement les principaux acheteurs d’ivoire de cette boutique.
L'interpellation qui s’est déroulée la semaine dernière a été menée par les agents de la délégation régionale des Forêts et de la Faune de la région du Centre. C’est accompagné des éléments de la division régionale de la police judiciaire qu’ils sont arrivés à l'hôtel pour attendre le gérant du jour qui s’était absenté pour un moment. Dès son retour dans la boutique et après s’être présenté, l’équipe lui a présenté le mandat de perquisition et la boutique a été soigneusement fouillée, avec au bout du compte, la découverte de plus de 100 objets sculptés en ivoire parmi les autres objets d'art exposés. Le gérant en place a été conduit dans les services de la division régionale de la police judiciaire du Centre à Yaoundé et a été rejoint par la propriétaire de ladite boutique le lendemain où ils ont été tous deux entendus sur procès-verbal.
Cette opération est la première de son genre depuis plusieurs années dans la mesure où les trafiquants ont souvent l’habitude d’exporter illégalement les pointes d’ivoire brute vers d’autres pays. On pouvait voir clairement des morceaux d'ivoire sculptés parmi d'autres objets en bois sur les étagères de la boutique dans un hôtel très populaire qui est fréquenté par plusieurs personnalités. On a retrouvé également des prix sur ces objets en ivoire sculptés. Cette opération a été réalisée avec l'assistance technique de l’Ong Laga (Eagle Cameroun).
Espèces protégées
Des observateurs sont étonnés du fait que cette boutique menait librement ses activités en plein Yaoundé, là où les actions de mise en application de la loi faunique contre les trafiquants d'ivoire ont été intensément menées au cours de ces dernières années. Selon des sources dignes de foi, les enquêtes menées ont démontré que les Chinois sont généralement les principaux acheteurs d’ivoire de cette boutique. Malgré l'énorme activité médiatique portant sur la lutte contre le trafic des produits en ivoire, cette activité s’opère même dans des lieux aussi ouverts tels que cette boutique. Le dossier judiciaire est en cours d’élaboration afin de mettre en mouvement l’action publique. Et d’après la loi faunique de 1994, toute personne trouvée en tous temps et en tous lieux en possession de tout ou parties d'une espèce sauvage protégée est considérée comme ayant tué ou capturé l'animal.
La loi dispose également qu'une telle personne encourt une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 3 ans et une amende d'un maximum de 10 millions de francs. Cette loi a été promulguée pour décourager le trafic de certaines parties d'espèces protégées, comme l'ivoire qui, au fil des années, a pris de la valeur, entraînant une augmentation des profits des trafiquants illégaux du marché noir. Ceci a abouti à l'abattage, depuis 2006, d'environ 110 000 des 415 000 éléphants trouvés dans les 37 Etats de l'aire de répartition du continent, les zones les plus touchées étant celles de la sous-région de l'Afrique centrale.
Cette opération est la première de son genre depuis plusieurs années dans la mesure où les trafiquants ont souvent l’habitude d’exporter illégalement les pointes d’ivoire brute vers d’autres pays. On pouvait voir clairement des morceaux d'ivoire sculptés parmi d'autres objets en bois sur les étagères de la boutique dans un hôtel très populaire qui est fréquenté par plusieurs personnalités. On a retrouvé également des prix sur ces objets en ivoire sculptés. Cette opération a été réalisée avec l'assistance technique de l’Ong Laga (Eagle Cameroun).
Espèces protégées
Des observateurs sont étonnés du fait que cette boutique menait librement ses activités en plein Yaoundé, là où les actions de mise en application de la loi faunique contre les trafiquants d'ivoire ont été intensément menées au cours de ces dernières années. Selon des sources dignes de foi, les enquêtes menées ont démontré que les Chinois sont généralement les principaux acheteurs d’ivoire de cette boutique. Malgré l'énorme activité médiatique portant sur la lutte contre le trafic des produits en ivoire, cette activité s’opère même dans des lieux aussi ouverts tels que cette boutique. Le dossier judiciaire est en cours d’élaboration afin de mettre en mouvement l’action publique. Et d’après la loi faunique de 1994, toute personne trouvée en tous temps et en tous lieux en possession de tout ou parties d'une espèce sauvage protégée est considérée comme ayant tué ou capturé l'animal.
La loi dispose également qu'une telle personne encourt une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 3 ans et une amende d'un maximum de 10 millions de francs. Cette loi a été promulguée pour décourager le trafic de certaines parties d'espèces protégées, comme l'ivoire qui, au fil des années, a pris de la valeur, entraînant une augmentation des profits des trafiquants illégaux du marché noir. Ceci a abouti à l'abattage, depuis 2006, d'environ 110 000 des 415 000 éléphants trouvés dans les 37 Etats de l'aire de répartition du continent, les zones les plus touchées étant celles de la sous-région de l'Afrique centrale.