ARCHIVES. Le 12 août 1983, un document déclassifié de la CIA dressait la liste des potentiels successeurs à Hissein Habré, 7 ans avant son éviction du pouvoir.
"Si le président tchadien Hissein Habré devait être tué au cours d'une bataille ou mourir dans un accident, ses deux successeurs les plus susceptibles seraient son ministre des Affaires intérieures et de la Sécurité, Taher Guinassou, ou son ministre des Affaires étrangères, Idriss Miskine. Nous croyons que Guinassou a le dessus sur Miskine. Ni ces deux hommes, ni la poignée d'autres successeurs potentiels, ne possèdent cependant les capacités de leadership de Habre et ne pourraient probablement pas rassembler le gouvernement fragile à N'Djamena", estimait le renseignement américain.
Et de préciser que "le président tchadien Habré n'a pas de successeur officiellement désigné. Dans le cas où il devait mourir au cours d'une bataille ou accidentellement, voire être tué par un coup d'Etat imprévu, l'ambassade des États-Unis croit que les deux successeurs les plus susceptibles de Habre seraient Guinassou et Miskine".
Le nom d'Idriss Déby -à l'époque commandant en chef des Forces armées nationales tchadiennes (FANT)- apparaissait également dans le document en tant que possible successeur de Habré, sept ans avant son arrivée au pouvoir, s'il parvenait à "avoir le soutien potentiel de l'armée" ; mais aussi celui de Mahamat Nouri.
Le renseignement US fait écho à l'époque d'un conflit de loyauté, et qualifie l'actuel Président de "bon guerrier", tout en jugeant son aptitude de commandement en guerre régulière.
"Si le président tchadien Hissein Habré devait être tué au cours d'une bataille ou mourir dans un accident, ses deux successeurs les plus susceptibles seraient son ministre des Affaires intérieures et de la Sécurité, Taher Guinassou, ou son ministre des Affaires étrangères, Idriss Miskine. Nous croyons que Guinassou a le dessus sur Miskine. Ni ces deux hommes, ni la poignée d'autres successeurs potentiels, ne possèdent cependant les capacités de leadership de Habre et ne pourraient probablement pas rassembler le gouvernement fragile à N'Djamena", estimait le renseignement américain.
Et de préciser que "le président tchadien Habré n'a pas de successeur officiellement désigné. Dans le cas où il devait mourir au cours d'une bataille ou accidentellement, voire être tué par un coup d'Etat imprévu, l'ambassade des États-Unis croit que les deux successeurs les plus susceptibles de Habre seraient Guinassou et Miskine".
Le nom d'Idriss Déby -à l'époque commandant en chef des Forces armées nationales tchadiennes (FANT)- apparaissait également dans le document en tant que possible successeur de Habré, sept ans avant son arrivée au pouvoir, s'il parvenait à "avoir le soutien potentiel de l'armée" ; mais aussi celui de Mahamat Nouri.
Le renseignement US fait écho à l'époque d'un conflit de loyauté, et qualifie l'actuel Président de "bon guerrier", tout en jugeant son aptitude de commandement en guerre régulière.