Des opposants au dirigeant islamiste ont été "capturés, battus, soumis à des décharges électriques ou poignardés par des individus fidèles à l'ancien président", précise le texte. Ces allégations "sont extrêmement graves et doivent faire l'objet d'une enquête de façon urgente", estime Hassiba Hadj Sahraoui, le directeur adjoint de l'organisation pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Ce dernier avertit toutefois que le gouvernement intérimaire en Egypte ne doit pas prendre le prétexte de ces faits de tortures présumées "pour punir collectivement tous les partisans de Morsi et avoir recours à un usage excessif de la force pour disperser leurs sit-in". LES PRO-MORSI DÉFIENT L'ARMÉE Samedi 3 août, un mois après la destitution du président Morsi, ses partisans occupaient toujours les places Rabaa Al-Adawiya et Nahda du Caire, malgré les menaces des autorités de les déloger par la force. Ils sont résolus à poursuivre leurs sit-in jusqu'au retour du dirigeant déchu, le premier président égyptien élu démocratiquement, en 2012, et ont ignoré jusqu'à présent les appels du gouvernement intérimaire et de l'armée à se disperser. La situation a connu jeudi un regain de tension, après une déclaration du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, qui a jugé que les militaires avaient "rétabli la démocratie" en déposant M. Morsi. Vendredi, la police égyptienne a tiré des gaz lacrymogènes et chargé les manifestants rassemblés devant un complexe abritant des médias égyptiens, jugés par les islamistes trop complaisants avec le nouveau pouvoir. Le vice-président par intérim et Prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei a estimé le même jour dans un entretien au Washington Post qu'il ne pourrait plus contenir longtemps les faucons du gouvernement et de l'armée, partisans de la manière forte contre les manifestants islamistes : "L'humeur, maintenant, c'est plutôt 'écrasons-les'." Plus de 250 personnes ont été tuées depuis l'éviction de l'ancien président, essentiellement des manifestants pro-Morsi au cours d'affrontements avec les forces de l'ordre ou avec des opposants du président déchu.
Egypte : des partisans de Morsi auraient torturé leurs opposants
Rédigé le Samedi 3 Août 2013 à 13:20 | Lu 198 fois | 0 commentaire(s)
Amnesty International a appelé vendredi 2 août à l'ouverture immédiate d'une enquête sur des allégations visant des partisans du président égyptien évincé, Mohamed Morsi. "Des preuves, dont des témoignages de survivants, indiquent [qu'ils] ont torturé des individus appartenant au camp politique adverse", écrit l'organisation de défense des droits de l'homme dans un communiqué.
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