Lorsqu'on pose un acte qu'on veut grave et solennel; il est fondamental d'expliquer le pourquoi les choses aux personnes qu'on sollicite pour le combat. Nous avons choisis, nous Doumro Lucien, à l'origine de l'initiative du CERETVAU, de le faire à travers un genre d'autocritique. Toute notre vie,du point de vue de notre être politico-intellectuel et de l'engagement politique, nous avons été du côté de l'absolue ; c'est à dire dans la recherche de la quintessence parfaite des choses. Cependant à l'heure, où en probabilité, nous avons vécu plus de la moitié de notre vie sur terre ; nous sommes arrivés, in finé, à nous poser une question essentielle. La quintessence, même dans un domaine aussi essentiel que l'Amour, n'est-elle en fin de compte une réalité asymptotique ? C'est à dire une réalité vers laquelle on tend sans jamais l'atteindre pleinement. Après une réflexion douloureuse où toutes nos certitudes, et nos convictions,ont été engagées : nous sommes arrivés à comprendre que la quintessence est en effet une réalité asymptotique. A partir de là;ne pas plonger, notre être politico-intellectuel ,dans l'action serait tout simplement refuser d'assumer nos responsabilités, face à notre conscience : aucun être humain ne peut mentir à sa conscience. Il nous restait à partir de là, à définir la forme de notre action. En ce qui concerne la terre africaine du Tchad nous avons considéré, sans aucune prétention touchant à l'orgueil mal placé, qu'aucune structure politique à l'heure actuelle ne pouvait conduire, dans les faits, les espérances politico-intellectuelles qui sont les nôtres. Nous avons alors choisis de traduire notre action politique à travers un centre de réflexion. Nous ne verserons pas dans la fausse modestie ; l'espoir que nous plaçons dans ce centre de réflexion est que le produit de ses travaux servent à des formations politiques, à venir, pour l'action politique revendicatrice du pouvoir . C'est la fonction que nous voulons donner au Centre de Réflexion sur le Tchad à Vocation Africaine et Universelle(CERETVAU en abrégé). Un mot maintenant sur les personnes qui nous ont aider à donner une existence juridique au CERETVAU ; en attendant que l'association trouve une existence forte, en attendant que ceux qui nous rejoindrons fassent prendre à notre initiative son rythme de croisière, si le destin le veux en tenant compte des efforts que nous auront à mener collectivement. A cet fin, nous commenceront par souligner qu'aucun homme n'est parfait : tout être humain, fait dechair et de sang, a des qualités et des défauts. Certes d'autres ont plus de qualités que de défauts, d'autres plus de défauts que de qualités : mais tout le monde a des qualités et des défauts. L'une des conditions à laquelle nous devions satisfaire, dans le combat que nous avons mené pour donner une existence juridique à l'association, était de trouver deux personnes pour constituer le bureau provisoire de direction. C'est l'un des éléments exigé par les lois de la République française,qui accueille le CERETVAU dans la ville d'Orléans. Dans le peu de relations que nous avons ; après réflexion, nous avons trouvé que les deux moins mauvais, c'est à dire les deux meilleurs, cela revient à la même chose du point de vue de la logique,étaient : - Monsieur Acheikh Ibn Oumar,un ami que nous connaissons depuis 1979, Trésorier de l'association. -Monsieur Zang Nézouné Mahamat, un ami de 15 ans, Secrétaire du bureau provisoire de direction du CERETVAU. Quoi qu'il en soit grâce à eux, après trois séances de travail et plusieurs conversations téléphonique,ainsi que plusieurs mails échangés; l'association a aujourd'hui une existence juridique : nous les en remercions. LE COMBAT EST MAINTENANT ENGAGE POUR PLUS. Cordialement et fraternellement à tous, du plus profond de notre cœur. Le Président du bureau provisoire de direction.
Doumro Lucien.
Orléans le 20 juillet 2013
Doumro Lucien.
Orléans le 20 juillet 2013
