« Je suis le premier vice-président, j’ai appris qu’il y avait quatre policiers seulement qui devaient assurer la sécurité autour du Parlement, dont deux étaient au café. Le troisième mangeait un casse-croûte et le quatrième ne s’est pas présenté », s’est-il exclamé.
« Nous, on avait commencé à dialoguer avec les responsables de la police et de l’armée depuis 48 heures. On avait commencé à entendre qu’ils n’avaient pas de matériel », a-t-il ajouté.
Le musée, qui est considéré comme le plus prestigieux musée du pays, est situé dans la même enceinte que le Parlement, censé être placé sous haute surveillance.
Les défaillances de la protection policière et le désert sécuritaire autour du Parlement et autour du musée le jour de l’attentat (Mercredi) ont facilité la tâche des terroristes de l’Etat islamique (EI) et restent jusqu’à maintenant la principale cause du lourd bilan de l’attentat : 21 morts et une dizaine de blessés.