Cette décision était attendue depuis l’invalidation par la Cour constitutionnelle, dimanche, d’une partie de la loi électorale, dont la partie qui concerne le découpage des circonscriptions.
« Le tribunal administratif a ordonné (…) de suspendre le processus mis en place par la Commission électorale en raison de la décision de la Cour constitutionnelle », a affirmé une source judiciaire.
L’Egypte n’a plus de parlement depuis juin 2012, lorsque l’Assemblée du peuple, élue quelques mois après le soulèvement contre Hosni Moubarak et dominée par les Frères musulmans, a été dissoute par une décision judiciaire, peu avant le scrutin présidentiel qui a vu la victoire du président déchu, l’islamiste Mohamed Morsi.
Les élections parlementaires, dont le premier tour devait débuter le 22 mars, sont la dernière étape du plan de transition dévoilé par l’armée en juillet 2013, date à laquelle Mohamed Morsi a été renversé par une armée à sa tête le maréchal Abdel Fattah al Sissi, actuel président de l’Egypte.
La nouvelle date du scrutin n’a pas encore été communiquée. Des experts ont évoqué un report d’au moins trois mois.