L’étude avait pour objectif de répondre à la question suivante : « Pourquoi la participation des femmes au marché de travail est-elle si basse au Maroc et dans les pays du Maghreb ? ». Elle s’est basée sur des chiffres du Haut-commissariat au plan (HCP), de la Banque mondiale ou encore du ministère de l’Education nationale.
Selon ses résultats, 100.000 femmes actives se reconvertissent annuellement en femmes au foyer. 12.5% des jeunes femmes inactives sont sans emploi à cause de leurs parents qui les privent de leur droit à travailler, tandis que 33.2% n’exercent pas de métier en raison du refus de leur mari.
Grosso modo, 45.5% des jeunes femmes inactives le sont en raison de l’opposition familiale, tandis que 30.34% n’arrivent pas à travailler et se consacrer à leur ménage en même temps, et privilégient de s’occuper de leur foyer.
Les jeunes femmes qui ont fait des études supérieures ne sont que 37% à être inactives, contre 81% pour celles qui ont achevé leur études secondaires et 93% pour les détentrices d’un certificat d’études primaires.
L’étude de la JICA a également révélé que 60% des marocains estiment qu’une femme au foyer tire autant de satisfaction qu’une femme active. 29% des hommes sondés s’opposent à cette opinion.
Lorsqu’une mère travaille, cela a une influence négative sur l’éducation de son ou ses enfants. C’est ce que pensent 64% des marocains, au moment que 54% pensent que les hommes font de meilleurs managers que les femmes.