Les personnes tuées étaient des « civils non armés ». « L’aviation de l’ennemi israélien a visé une voiture civile dans le village d’al-Kom, tuant cinq civils non-armés », a indiqué la chaîne syrienne.
Son correspondant dans la province de Qouneitra a précisé que cette action terroriste de l’armée israélienne s’est déroulée à 10H30 (07H30 GMT) et que l’appareil qui l’a commis était un « avion sans pilote ».
De son côté, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a rapporté que ce raid, qui intervient dans le cadre d’une série d’attaques israéliennes qui ont commencé jeudi soir dans la même province, a tué deux miliciens pro-régime qui étaient à bord d’une voiture.
Jeudi soir, l’armée israélienne a visé quatorze positions de l’armée syrienne du côté syrien du plateau du Golan en représailles à des tirs de roquettes, ont indiqué des sources officielles israéliennes.
Un responsable militaire israélien a accusé un haut responsable iranien d’être le « cerveau » qui se cache derrière ces tirs de roquettes. Selon ce responsable, c’est le chef de la branche palestinienne de la force iranienne d’élite Al-Qods Saïd Izadi qui est l’instigateur de cet « acte d’agression perpétré par le Jihad islamique » contrôlée par l’Iran.
Pour sa part, le ministre de la défense israélien Moshé Yaalon a accusé dans un communiqué l’Iran de vouloir « ouvrir un nouveau front terroriste contre Israël sur le plateau du Golan ».
Un autre responsable militaire israélien a précisé qu’Israël n’avait pas « à ce stade » l’intention de déployer des renforts sur le plateau du Golan. « Nous ne souhaitons pas être impliqués dans la guerre en Syrie », a-t-il affirmé.
Ces accusations ont été démenties par le Jihad islamique qui a affirmé ne pas être à l’origine des tirs de roquettes. « Il s’agit d’une tentative de l’occupant pour détourner l’attention des crimes contre les prisonniers palestiniens et en particulier contre Mohammed Allan », a assuré l’organisation dans un communiqué.
Israël occupe depuis 1967 quelque 1200 km² du plateau du Golan. Il les a annexé en 1981. Cette annexion, qui ne laisse qu’environ 510 km² sous contrôle syrien, est jugée illégale par la communauté internationale.