Trois présumés auteurs du viol d’une mineure âgée de 15 ans ont été déférés mardi matin au parquet d’instance, après trois jours de garde à vue, a annoncé Youssouf Tom, procureur de la République près le Tribunal de grande instance de N’Djamena.
Une plainte a été déposée par les parents de la victime et orientée à la police judiciaire qui a appréhendé les trois présumés auteurs. Une information judiciaire pour viol et coups et blessures volontaires est ouverte.
Selon le procureur, parmi les trois personnes, les deux majeurs sont orientés vers un cabinet d’instruction et le mineur a vu sa procédure orientée à la Chambre pour enfants. « Ces juridictions saisies vont investiguer pour nous éclairer si les infractions reprochées sont établies », a dit le procureur.
L’affaire suscite l’indignation depuis hier sur les réseaux sociaux. « Malgré notre insistance auprès de la police judiciaire pour que la victime soit auditionnée, celle-ci n’a point fait de déposition et n’a produit aucun certificat médical », a indiqué le procureur de la République.
Il a toutefois ajouté que la procédure judiciaire "donne la possibilité à toute personne lésée de se constituer partie civile à tout stade de la procédure". La victime pourra "se rattraper devant les juridictions d'enquête".
"Pour que justice soit faite quand il s'agit d'un viol ou d'une autre violence, il faut la participation de la partie plaignante durant tout le processus administratif et judiciaire sinon notre lutte sera vaine", a préconisé mardi matin la ministre de la Femme, Amina Priscille Longoh qui a condamné les faits.
Une plainte a été déposée par les parents de la victime et orientée à la police judiciaire qui a appréhendé les trois présumés auteurs. Une information judiciaire pour viol et coups et blessures volontaires est ouverte.
Selon le procureur, parmi les trois personnes, les deux majeurs sont orientés vers un cabinet d’instruction et le mineur a vu sa procédure orientée à la Chambre pour enfants. « Ces juridictions saisies vont investiguer pour nous éclairer si les infractions reprochées sont établies », a dit le procureur.
L’affaire suscite l’indignation depuis hier sur les réseaux sociaux. « Malgré notre insistance auprès de la police judiciaire pour que la victime soit auditionnée, celle-ci n’a point fait de déposition et n’a produit aucun certificat médical », a indiqué le procureur de la République.
Il a toutefois ajouté que la procédure judiciaire "donne la possibilité à toute personne lésée de se constituer partie civile à tout stade de la procédure". La victime pourra "se rattraper devant les juridictions d'enquête".
"Pour que justice soit faite quand il s'agit d'un viol ou d'une autre violence, il faut la participation de la partie plaignante durant tout le processus administratif et judiciaire sinon notre lutte sera vaine", a préconisé mardi matin la ministre de la Femme, Amina Priscille Longoh qui a condamné les faits.