Illustration. © DR
Tant de mal, ou tant de bien. L'on ne sait plus s'il faut en rire ou en pleurer. Les réseaux sociaux qui doivent être un point de rapprochement semblent plutôt désigner le contraire. Acharnement, injure, dispute, divergence d'opinion menant à la haine raciale.
Déjà que le chemin de la cohabitation est de plus en plus chaotique, les discours sur les réseaux sociaux, notamment pour la plupart des jeunes, sont peints de tribalisme et d'ethnicité. Les points cardinaux sont subdivisés en deux. Il n'existe au sens dénoté du terme que le Nord et le Sud. Tel vient du nord, tel autre vient du sud. Là où le bât blesse c'est que certains se permettent de s'ériger en légitime et traitent les autres d'esclaves. Les termes les plus récurrents sont : "doum, Sara, kirdi, habit, adad".
La tribu de classe noble et celle de classe privilégiée. De telle manière qu'un tchadien, avant d'appartenir à son pays, il appartient et privilégie d'abord sa famille, ses parents, son village, son département, sa région, etc. Une subdivision éphémère de la classe sociale qui met à mal la notion du patriotisme et qui est en train de prendre de l'ampleur sur les réseaux sociaux.
Facebook, twitter, WhatsApp sont devenus un champ de bataille d'insultes claniques se rapportant mêmes aux physiques des uns ou des autres. Quel gâchis ! De gaspiller tant de potentialités et des exploits.
Il vous souviendra que le Président de la République a lui-même mis en garde sur de tels acharnements dans l'utilisation des réseaux sociaux, lors de la levée des censures. Très récemment, le 31 mars dernier, le Procureur de la République a insisté en ce sens : ''des individus identifiés, mal intentionnés, voulant conduire le pays dans l'abîme, utilisent de façon malsaine les réseaux sociaux pour s'attaquer à des groupes ethniques."
"Nous pensons qu'il est temps d'arrêter ces genres de pratiques. Tous ceux qui s'adonnent à de telles pratiques, qu'ils sachent que nous vivons dans un État de droit et non dans une jungle", a dit le procureur Youssouf Tom.
La diversité culturelle doit être plutôt une richesse, ce qui nous unis et non ce qui nous divise. Les jeunes doivent utiliser les réseaux sociaux à sa juste convenance et pour de bonnes causes. Les internautes ne doivent pas non plus s'appuyer sur la désinformation pour nourrir leurs envies sournoises. Surtout avec cette crise pandémique de coronavirus, il serait plus judicieux de vérifier les informations et de se rendre à l'évidence si elles sont exactes et vraies.
Ne pas publier n'importe quoi, à n'importe quel moment, de nature à pouvoir susciter de la panique. Il en va de même pour les hommes politiques. Ainsi, les administrateurs des groupes sur Facebook et WhatsApp doivent conjuguer d'efforts pour préserver cette précieuse paix et construire une meilleure cohabitation pacifique. Le Tchad, notre pays, mérite mieux.
Déjà que le chemin de la cohabitation est de plus en plus chaotique, les discours sur les réseaux sociaux, notamment pour la plupart des jeunes, sont peints de tribalisme et d'ethnicité. Les points cardinaux sont subdivisés en deux. Il n'existe au sens dénoté du terme que le Nord et le Sud. Tel vient du nord, tel autre vient du sud. Là où le bât blesse c'est que certains se permettent de s'ériger en légitime et traitent les autres d'esclaves. Les termes les plus récurrents sont : "doum, Sara, kirdi, habit, adad".
La tribu de classe noble et celle de classe privilégiée. De telle manière qu'un tchadien, avant d'appartenir à son pays, il appartient et privilégie d'abord sa famille, ses parents, son village, son département, sa région, etc. Une subdivision éphémère de la classe sociale qui met à mal la notion du patriotisme et qui est en train de prendre de l'ampleur sur les réseaux sociaux.
Facebook, twitter, WhatsApp sont devenus un champ de bataille d'insultes claniques se rapportant mêmes aux physiques des uns ou des autres. Quel gâchis ! De gaspiller tant de potentialités et des exploits.
Il vous souviendra que le Président de la République a lui-même mis en garde sur de tels acharnements dans l'utilisation des réseaux sociaux, lors de la levée des censures. Très récemment, le 31 mars dernier, le Procureur de la République a insisté en ce sens : ''des individus identifiés, mal intentionnés, voulant conduire le pays dans l'abîme, utilisent de façon malsaine les réseaux sociaux pour s'attaquer à des groupes ethniques."
"Nous pensons qu'il est temps d'arrêter ces genres de pratiques. Tous ceux qui s'adonnent à de telles pratiques, qu'ils sachent que nous vivons dans un État de droit et non dans une jungle", a dit le procureur Youssouf Tom.
La diversité culturelle doit être plutôt une richesse, ce qui nous unis et non ce qui nous divise. Les jeunes doivent utiliser les réseaux sociaux à sa juste convenance et pour de bonnes causes. Les internautes ne doivent pas non plus s'appuyer sur la désinformation pour nourrir leurs envies sournoises. Surtout avec cette crise pandémique de coronavirus, il serait plus judicieux de vérifier les informations et de se rendre à l'évidence si elles sont exactes et vraies.
Ne pas publier n'importe quoi, à n'importe quel moment, de nature à pouvoir susciter de la panique. Il en va de même pour les hommes politiques. Ainsi, les administrateurs des groupes sur Facebook et WhatsApp doivent conjuguer d'efforts pour préserver cette précieuse paix et construire une meilleure cohabitation pacifique. Le Tchad, notre pays, mérite mieux.