En Israël, chaque 29 novembre on se souvient qu’en l’année 1947, l’ONU faisait passer une résolution qui mettait fin au mandat britannique sur la Palestine, et surtout, qui séparait ce territoire en un Etat juif et en un Etat arabe. Une décision acceptée avec enthousiasme par les Juifs et refusée par les Arabes. 30 ans après ces faits historiques, 191 Etats membres des Nations Unies (comprenant l’ensemble des pays arabes et musulmans) décidaient de faire de cette date un jour « consacré à la mémoire des Palestiniens ». Comme tous les ans, l’ONU s’apprête donc à célébrer dans quelques jours « la journée de la Palestine ».
C’est un fait, en dépit de l’amélioration des relations entre l’ONU et Israël ces dernières années, en particulier avec l’instauration de la journée internationale du souvenir de la Shoa et grâce au travail de l’ex ambassadeur israélien, Danny Gillerman, l’ONU demeure une organisation hostile à l’Etat juif.
‘Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien’ ; ‘Division des droits des Palestiniens’ ; ‘Mission permanente d’observation de la Palestine auprès de l’Organisation des Nations Unies’…l’ONU compte en son sein environ 20 commissions ou associations de ce genre dédiées à la question palestinienne.
Des organisations qui agissent la plupart du temps d’avantage contre Israël qu’en faveur des Palestiniens…
En 1977, l’Assemblée Générale des Nations Unies appelait ainsi à déclarer la journée du 29 novembre, journée de « solidarité avec le peuple palestinien ».
Une décision complétée en 2005, par une résolution affirmant que cette journée du souvenir fait partie des « droits inaliénables du peuple palestinien ».
Par ailleurs, toujours en 2005 et dans le cadre de la résolution 60/37, « l'Assemblée générale priait le ‘Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien’ et la ‘Division des droits des Palestiniens’, de continuer d’organiser une exposition annuelle sur les droits des Palestiniens, en coopération avec la ‘Mission permanente d’observation de la Palestine auprès de l’Organisation des Nations Unies’ ».
Enfin, l'Assemblée « a encouragé les États Membres à continuer de donner à cette manifestation l’appui et la publicité les plus larges ».
« Comme le prévoient les résolutions 32/40 B du 2 décembre 1977, 34/65 D du 12 décembre 1979, 60/37 du 1er décembre 2005 et d’autres résolutions pertinentes » les Nations Unies organisent donc chaque 29 novembre une série d’évènements publics en soutien à la cause palestinienne, incluant des manifestations, des conférences de presse et des rencontres.
En guise d’objectif il faudra se contenter de ce communiqué laconique :
« la date du 29 novembre a été retenue en raison de sa signification particulière pour le peuple palestinien. Ce jour-là en effet, l’Assemblée générale a adopté, en 1947, la résolution 181 (II), connue par la suite sous le nom de résolution sur le plan de partage, qui prévoyait la création en Palestine d’un « État juif » et d’un « État arabe », Jérusalem étant placée sous un régime international spécial comme corpus separatum ».
Un lien dont la logique reste quelque peu opaque, il faut l’avouer.
Sauf pour les mauvais esprits, qui verront dans cette « journée de solidarité avec le peuple palestinien » une sorte de mea culpa récité par un ONU désolé d’avoir laissé passer une résolution autorisant la création d’un Etat juif.
Cette année, comme les précédentes, les responsables israéliens à New-York vont tenter de contrer cet évènement.
Ainsi, la nouvelle ambassadrice d’Israël à l’ONU, Gabriella Shalev, a prévu de s’adresser à l’Assemblée Générale des Nations Unies pour condamner l’organisation de cette journée.
Pour Anne Bayefsky, militante des Droits de l’Homme et rédactrice en chef d’un site d’observation des Nations Unies (www.eyeontheun.org ‘Un Œil sur l’ONU’), la tenue d’une journée en l’honneur des Palestiniens à la date exacte de la résolution marquant la naissance de l’Etat juif est un « évènement annuel sur le calendrier de l’ONU visant à délégitimer l’existence d’Israël ».
Selon son site internet, l’ONU prévoit pour cette année une conférence, qui sera organisée au siège du ‘Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien’, un film portant sur la « Question de la Palestine » qui sera diffusé à l’Assemblée Générale de l’ONU et une exposition ouverte au public, à l’entrée du quartier général des Nations Unies.
Intitulée « Palestine : 60 ans de lutte et d’espoir », le but réel de cette exposition est, selon Anne Bayefsky « de critiquer l’existence-même d’Israël ».
Enfin, clou du ‘spectacle’, sur l’agenda de l’Assemblée Générale de l’ONU figure l’adoption prochaine de six résolutions condamnant Israël pour violation des droits de l’Homme.
D’après le site ‘Un Œil sur l’ONU’, 20 résolutions critiquant Israël devraient-être discutées par l’Assemblée Général cette saison, contre seulement 4 critiquant les autres 191 membres de l’ONU pour violation des droits de l’homme.
Une différence de traitement qui a de quoi agacer Jérusalem et entamer la confiance des Israéliens en cette organisation.
Source:
C’est un fait, en dépit de l’amélioration des relations entre l’ONU et Israël ces dernières années, en particulier avec l’instauration de la journée internationale du souvenir de la Shoa et grâce au travail de l’ex ambassadeur israélien, Danny Gillerman, l’ONU demeure une organisation hostile à l’Etat juif.
‘Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien’ ; ‘Division des droits des Palestiniens’ ; ‘Mission permanente d’observation de la Palestine auprès de l’Organisation des Nations Unies’…l’ONU compte en son sein environ 20 commissions ou associations de ce genre dédiées à la question palestinienne.
Des organisations qui agissent la plupart du temps d’avantage contre Israël qu’en faveur des Palestiniens…
En 1977, l’Assemblée Générale des Nations Unies appelait ainsi à déclarer la journée du 29 novembre, journée de « solidarité avec le peuple palestinien ».
Une décision complétée en 2005, par une résolution affirmant que cette journée du souvenir fait partie des « droits inaliénables du peuple palestinien ».
Par ailleurs, toujours en 2005 et dans le cadre de la résolution 60/37, « l'Assemblée générale priait le ‘Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien’ et la ‘Division des droits des Palestiniens’, de continuer d’organiser une exposition annuelle sur les droits des Palestiniens, en coopération avec la ‘Mission permanente d’observation de la Palestine auprès de l’Organisation des Nations Unies’ ».
Enfin, l'Assemblée « a encouragé les États Membres à continuer de donner à cette manifestation l’appui et la publicité les plus larges ».
« Comme le prévoient les résolutions 32/40 B du 2 décembre 1977, 34/65 D du 12 décembre 1979, 60/37 du 1er décembre 2005 et d’autres résolutions pertinentes » les Nations Unies organisent donc chaque 29 novembre une série d’évènements publics en soutien à la cause palestinienne, incluant des manifestations, des conférences de presse et des rencontres.
En guise d’objectif il faudra se contenter de ce communiqué laconique :
« la date du 29 novembre a été retenue en raison de sa signification particulière pour le peuple palestinien. Ce jour-là en effet, l’Assemblée générale a adopté, en 1947, la résolution 181 (II), connue par la suite sous le nom de résolution sur le plan de partage, qui prévoyait la création en Palestine d’un « État juif » et d’un « État arabe », Jérusalem étant placée sous un régime international spécial comme corpus separatum ».
Un lien dont la logique reste quelque peu opaque, il faut l’avouer.
Sauf pour les mauvais esprits, qui verront dans cette « journée de solidarité avec le peuple palestinien » une sorte de mea culpa récité par un ONU désolé d’avoir laissé passer une résolution autorisant la création d’un Etat juif.
Cette année, comme les précédentes, les responsables israéliens à New-York vont tenter de contrer cet évènement.
Ainsi, la nouvelle ambassadrice d’Israël à l’ONU, Gabriella Shalev, a prévu de s’adresser à l’Assemblée Générale des Nations Unies pour condamner l’organisation de cette journée.
Pour Anne Bayefsky, militante des Droits de l’Homme et rédactrice en chef d’un site d’observation des Nations Unies (www.eyeontheun.org ‘Un Œil sur l’ONU’), la tenue d’une journée en l’honneur des Palestiniens à la date exacte de la résolution marquant la naissance de l’Etat juif est un « évènement annuel sur le calendrier de l’ONU visant à délégitimer l’existence d’Israël ».
Selon son site internet, l’ONU prévoit pour cette année une conférence, qui sera organisée au siège du ‘Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien’, un film portant sur la « Question de la Palestine » qui sera diffusé à l’Assemblée Générale de l’ONU et une exposition ouverte au public, à l’entrée du quartier général des Nations Unies.
Intitulée « Palestine : 60 ans de lutte et d’espoir », le but réel de cette exposition est, selon Anne Bayefsky « de critiquer l’existence-même d’Israël ».
Enfin, clou du ‘spectacle’, sur l’agenda de l’Assemblée Générale de l’ONU figure l’adoption prochaine de six résolutions condamnant Israël pour violation des droits de l’Homme.
D’après le site ‘Un Œil sur l’ONU’, 20 résolutions critiquant Israël devraient-être discutées par l’Assemblée Général cette saison, contre seulement 4 critiquant les autres 191 membres de l’ONU pour violation des droits de l’homme.
Une différence de traitement qui a de quoi agacer Jérusalem et entamer la confiance des Israéliens en cette organisation.
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