Amina Priscille Longoh, ministre d'Etat, ministre de la Femme et de la Petite enfance.
Après trois ans de transition, le Tchad a retrouvé un ordre constitutionnel normal.
Il est indéniable que pour parvenir à ce nouvel ordre politique et institutionnel, le bateau Tchad a navigué sur des eaux agitées et aura affronté des vents contraires comme il en a rarement connus ces trois dernières décennies. La campagne électorale qui vient de s’achever couronne la longue marche vers la Ve République et l’ancrage encore plus solide de ses nouvelles institutions dans les réalités sociopolitiques du Tchad.
Il y a d’ores et déjà lieu de se réjouir de cet heureux aboutissement qui est à mettre à l’actif du Président de la République Mahamat Idriss Deby Itno, mais bien évidemment, de l’ensemble des Tchadiennes et des Tchadiens, indépendamment de leurs chapelles politiques, de leurs obédiences religieuses ou philosophiques et dans la diversité de leurs appartenances ethniques.
Par cet exercice citoyen et responsable de nos libertés individuelles et collectives, nous avons offert à l’Afrique et au reste du monde l’image d’un peuple uni, rassemblé autour des valeurs de paix et de concorde sans lesquelles notre marche vers l’émergence n’est guère possible, comme l’a rappelé avec insistance le Chef de l’Etat dans son discours d’investiture.
Pour ma part, en ma qualité de chargée de la communication de la « Coalition pour un Tchad Uni », je saisis cette occasion pour dire toute ma gratitude et ma profonde reconnaissance, non seulement à la dynamique équipe de campagne avec laquelle nous avons conduit cette épopée victorieuse, mais aussi à la grande dynamique nationale constituée de plus de deux cent partis politiques et de plus d’un millier d’organisations de la société civile.
Toutefois, passé le temps des rencontres avec le peuple pour convaincre de la pertinence de notre projet et de notre vision pour le Tchad, nous voici revenus au temps de l’action.
A cet égard, le Chef de l’Etat a tenu à donner encore plus de lisibilité au projet qu’il aura défendu devant le peuple tchadien, à travers deux moments fondateurs que sont son discours d’investiture et le communiqué final du 30 mai 2024 qui aura sanctionné le tout premier conseil des ministres de notre Ve République : « (…) le Chef de l’Etat a décliné les principales priorités de son quinquennat. L’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’électrification du territoire national et la sécurité qui ont été désignés comme secteurs prioritaires.
Ces domaines-clés sont au cœur de la vision du Président de la République pour un Tchad nouveau, axé sur l’émergence et le développement durable. Il a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre rapidement sa vision politique, déclinée en un programme ambitieux comprenant 12 chantiers et 100 actions concrètes ». Le Chef de l’Etat a également porté un accent sur le chemin qui nous reste à parcourir dans la mise en place des nouvelles institutions de la Ve République.
Il a notamment instruit le Gouvernement afin que les élections législatives et sénatoriales se tiennent avant la fin de l’année en cours. Il s’agira ainsi de pourvoir les chambres haute et basse de notre Parlement d’un personnel en adéquation avec la nouvelle donne socio-politique, mais aussi de se conformer à l’esprit de la Constitution de notre pays et au principe juridique de la séparation des pouvoirs.
C’est dans le même esprit que devrait être davantage ancré dans notre système administratif une politique de décentralisation plus ambitieuse, des politiques publiques plus inclusives, afin de créer une proximité plus accrue entre l’administration de notre pays et ses administrés. Cette vision d’une politique plus vertueuse et qui situe l’humain au centre des préoccupations des pouvoirs gouvernants, devra se traduire également par une réduction du train de vie de l’Etat, et un combat encore plus vigoureux contre les pratiques prévaricatrices et les atteintes multiformes à la fortune publique.
Le chef de l’Etat également insisté sur la méthode de travail des membres du Gouvernement à savoir, des descentes régulières sur le terrain et une obligation de résultats : « L’obligation de résultats est un impératif qui s’impose à tous, au premier rang, les membres du Gouvernement (…). Les ministres sont appelés à prioriser les descentes sur le terrain, pour superviser leurs activités respectives et être au contact et à l’écoute des populations ».
Élu du peuple, et comptable au premier chef devant celui-ci des résultats de l’action gouvernementale, il a pris l’engagement de veiller personnellement et rigoureusement à l’implémentation de son projet de société : « Périodiquement, le Chef de l’Etat fera une évaluation de l’état d’exécution de son programme politique par le Gouvernement afin d’en prendre toutes les mesures qui s’imposent ».
Voici venu, pourrions-nous conclure, après les joutes électorales récentes, le temps de l’action.
Il est indéniable que pour parvenir à ce nouvel ordre politique et institutionnel, le bateau Tchad a navigué sur des eaux agitées et aura affronté des vents contraires comme il en a rarement connus ces trois dernières décennies. La campagne électorale qui vient de s’achever couronne la longue marche vers la Ve République et l’ancrage encore plus solide de ses nouvelles institutions dans les réalités sociopolitiques du Tchad.
Il y a d’ores et déjà lieu de se réjouir de cet heureux aboutissement qui est à mettre à l’actif du Président de la République Mahamat Idriss Deby Itno, mais bien évidemment, de l’ensemble des Tchadiennes et des Tchadiens, indépendamment de leurs chapelles politiques, de leurs obédiences religieuses ou philosophiques et dans la diversité de leurs appartenances ethniques.
Par cet exercice citoyen et responsable de nos libertés individuelles et collectives, nous avons offert à l’Afrique et au reste du monde l’image d’un peuple uni, rassemblé autour des valeurs de paix et de concorde sans lesquelles notre marche vers l’émergence n’est guère possible, comme l’a rappelé avec insistance le Chef de l’Etat dans son discours d’investiture.
Pour ma part, en ma qualité de chargée de la communication de la « Coalition pour un Tchad Uni », je saisis cette occasion pour dire toute ma gratitude et ma profonde reconnaissance, non seulement à la dynamique équipe de campagne avec laquelle nous avons conduit cette épopée victorieuse, mais aussi à la grande dynamique nationale constituée de plus de deux cent partis politiques et de plus d’un millier d’organisations de la société civile.
Toutefois, passé le temps des rencontres avec le peuple pour convaincre de la pertinence de notre projet et de notre vision pour le Tchad, nous voici revenus au temps de l’action.
A cet égard, le Chef de l’Etat a tenu à donner encore plus de lisibilité au projet qu’il aura défendu devant le peuple tchadien, à travers deux moments fondateurs que sont son discours d’investiture et le communiqué final du 30 mai 2024 qui aura sanctionné le tout premier conseil des ministres de notre Ve République : « (…) le Chef de l’Etat a décliné les principales priorités de son quinquennat. L’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’électrification du territoire national et la sécurité qui ont été désignés comme secteurs prioritaires.
Ces domaines-clés sont au cœur de la vision du Président de la République pour un Tchad nouveau, axé sur l’émergence et le développement durable. Il a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre rapidement sa vision politique, déclinée en un programme ambitieux comprenant 12 chantiers et 100 actions concrètes ». Le Chef de l’Etat a également porté un accent sur le chemin qui nous reste à parcourir dans la mise en place des nouvelles institutions de la Ve République.
Il a notamment instruit le Gouvernement afin que les élections législatives et sénatoriales se tiennent avant la fin de l’année en cours. Il s’agira ainsi de pourvoir les chambres haute et basse de notre Parlement d’un personnel en adéquation avec la nouvelle donne socio-politique, mais aussi de se conformer à l’esprit de la Constitution de notre pays et au principe juridique de la séparation des pouvoirs.
C’est dans le même esprit que devrait être davantage ancré dans notre système administratif une politique de décentralisation plus ambitieuse, des politiques publiques plus inclusives, afin de créer une proximité plus accrue entre l’administration de notre pays et ses administrés. Cette vision d’une politique plus vertueuse et qui situe l’humain au centre des préoccupations des pouvoirs gouvernants, devra se traduire également par une réduction du train de vie de l’Etat, et un combat encore plus vigoureux contre les pratiques prévaricatrices et les atteintes multiformes à la fortune publique.
Le chef de l’Etat également insisté sur la méthode de travail des membres du Gouvernement à savoir, des descentes régulières sur le terrain et une obligation de résultats : « L’obligation de résultats est un impératif qui s’impose à tous, au premier rang, les membres du Gouvernement (…). Les ministres sont appelés à prioriser les descentes sur le terrain, pour superviser leurs activités respectives et être au contact et à l’écoute des populations ».
Élu du peuple, et comptable au premier chef devant celui-ci des résultats de l’action gouvernementale, il a pris l’engagement de veiller personnellement et rigoureusement à l’implémentation de son projet de société : « Périodiquement, le Chef de l’Etat fera une évaluation de l’état d’exécution de son programme politique par le Gouvernement afin d’en prendre toutes les mesures qui s’imposent ».
Voici venu, pourrions-nous conclure, après les joutes électorales récentes, le temps de l’action.