Le processus électoral est enclenché fort longtemps depuis l’avènement de la cheffe de l’Etat de transition Catherine Samba Panza à la tête du pays qui avait comme mission entre autre d’organiser les élections a travers le suffrage universel afin de passer la main au régime issu de la volonté populaire et démocratique. A cet effet, le forum de Bangui, avait décidé le maintient des autorités de la transition jusqu’aux élections. Ainsi le gouvernement a fixé la date des élections le 4 octobre pour le referendum, le 18 octobre pour les élections présidentielles et législatives et le deuxième tour le 22 novembre 2015. Suite au calendrier établi par l’Agence Nationale des Elections (ANE), timidement, les populations de Bangui se sont enrôlées sur la liste électorale. Mais c’en est- il de l’enregistrement sur la liste électorale sur toute l’étendue du territoire ? Aucune information officielle n’est connue sur le déroulement de l’inscription sur la liste des populations. Si au pays la population s’est inscrite à quand les centrafricains de l’étranger vont-ils s’inscrire la liste électorale ?
A ce jour aucune représentation diplomatique n’a procédé par le biais du service de dénombrement mis en place par l’Agence Nationale des élections pour autoriser les centrafricains de l’étranger de s’inscrire afin de participer au choix des futures dirigeants. A deux mois des échéances comment cela en sera possible pour les centrafricains de l’étranger de voter.
Les élections certes, ne sont pas la solution a la crise centrafricaine, mais elles matérialisent la participation effective du peuple au choix des dirigeants du pays et elles sont aussi la consécration d’un processus d’adhésion du peuple a l’idéal politique et du vivre ensemble.
La République centrafricaine a connu une crise sans précédent, faisons de sorte que ces élections à venir soient un outil de réconciliation, de l’acceptation de la différence. La montée de la haine progressive et la violence dans le pays doivent amener les autorités de transition à apporter des réponses et à mettre en place des dispositifs pour éviter au pays le risque d’embrasement. Ces élections doivent être ouvertes et inclusives a tous pour parer a toutes éventualités. Une crise postélectoral, va sombrer le pays déjà fragile dans la guerre civile, de déchirures et de fractures sociales voire même la remise en cause des instituions.
Faisons de la république centrafricaine un pays qui sait surprendre, un pays de rêve ou il fait bon vivre.
Les centrafricains ou que vous soyez, prenez votre destin en main, dressez-vous, prenez la parole, dites ce que vous avez sur le cœur, dites ce que voulez pour votre pays, dites le haut, dites le fort, dites le maintenant.
Dans les moments si dure de l’histoire de notre pays que nous traversons nous demandons aux autorités de la transition d’avoir une conception élevée de la politique et la conscience républicaine a toujours chercher à résoudre les conflits et ne pas chercher les conflits. Ne soyons pas les causes de problèmes de notre pays mais soyons des femmes et des hommes de solutions.
Salomon KOTRO
A ce jour aucune représentation diplomatique n’a procédé par le biais du service de dénombrement mis en place par l’Agence Nationale des élections pour autoriser les centrafricains de l’étranger de s’inscrire afin de participer au choix des futures dirigeants. A deux mois des échéances comment cela en sera possible pour les centrafricains de l’étranger de voter.
Les élections certes, ne sont pas la solution a la crise centrafricaine, mais elles matérialisent la participation effective du peuple au choix des dirigeants du pays et elles sont aussi la consécration d’un processus d’adhésion du peuple a l’idéal politique et du vivre ensemble.
La République centrafricaine a connu une crise sans précédent, faisons de sorte que ces élections à venir soient un outil de réconciliation, de l’acceptation de la différence. La montée de la haine progressive et la violence dans le pays doivent amener les autorités de transition à apporter des réponses et à mettre en place des dispositifs pour éviter au pays le risque d’embrasement. Ces élections doivent être ouvertes et inclusives a tous pour parer a toutes éventualités. Une crise postélectoral, va sombrer le pays déjà fragile dans la guerre civile, de déchirures et de fractures sociales voire même la remise en cause des instituions.
Faisons de la république centrafricaine un pays qui sait surprendre, un pays de rêve ou il fait bon vivre.
Les centrafricains ou que vous soyez, prenez votre destin en main, dressez-vous, prenez la parole, dites ce que vous avez sur le cœur, dites ce que voulez pour votre pays, dites le haut, dites le fort, dites le maintenant.
Dans les moments si dure de l’histoire de notre pays que nous traversons nous demandons aux autorités de la transition d’avoir une conception élevée de la politique et la conscience républicaine a toujours chercher à résoudre les conflits et ne pas chercher les conflits. Ne soyons pas les causes de problèmes de notre pays mais soyons des femmes et des hommes de solutions.
Salomon KOTRO