ALGER PRESENTERA PROCHAINEMENT SA NOUVELLE MARIONNETTE A LA TETE DU POLISARIO !
C’est un secret de Polichinelle que l’Algérie est plus que jamais impliquée dans le soutien à la candidature de Brahim Ghali pour succéder à Mohamed Abdelaziz, décédé aux Etats-Unis, le 31 mai 2016, des suites d’une longue maladie.
Cette véritable mascarade électorale, qui sera organisée dans les camps de la honte à Tindouf, haut lieu de la pratique démocratique, comme on le sait, sera mise en scène par les mentors algériens du polisario, lors de son prochain congrès extraordinaire, les 8 et 9 juillet 2016.
Pour donner plus de goût à la farce, Alger a invité des centaines de militants pro-algériens pour venir grossir les rangs des participants, au détriment d'une frange de l'opposition dans les camps et à l'étranger, écartée du processus.
Mais qui est donc ce Brahim Ghali sur qui le marionnettiste algérien a jeté son dévolu, est-on en droit de se demander ?
Ancien « ministre de la défense » du polisario de 1976 à 1989, Brahim Ghali est un représentant de l'aile radicale militaire, et donc partisan de la lutte armée, fermement opposé aux négociations avec le Maroc.
Brahim Ghali est aussi un polisarien, acculé dans une image de « tortionnaire », comme en témoignent les plaintes déposées contre lui auprès de l'Audience Nationale espagnole par l'Association sahraouie de défense des droits de l'Homme (ASSADEH) pour « génocide, assassinats, blessures, détentions illégales, terrorisme, tortures et disparitions », ainsi que par l'Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE) pour des faits de « terrorisme, séquestration et assassinats de 300 personnes et attaques de 34 bateaux espagnols durant la période entre 1977 et 1987 ».
Le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies à Genève le poursuit également pour violations des droits fondamentaux de femmes et de filles victimes de toutes sortes de harcèlement et de viol. Le cas le plus manifeste reste celui de Khadijatou Mahmoud Mohamed Zoubeir, une jeune fille qui affirme avoir été kidnappée en 2010 et sauvagement violée à l'âge de 14 ans par le séparatiste.
Brahim Ghali n'a plus remis les pieds en Europe depuis 2007 de peur d'être interpellé. Comment procédera t-il lors de ses déplacements, notamment en Europe, s'il est élu ?
Farid Mnebhi
C’est un secret de Polichinelle que l’Algérie est plus que jamais impliquée dans le soutien à la candidature de Brahim Ghali pour succéder à Mohamed Abdelaziz, décédé aux Etats-Unis, le 31 mai 2016, des suites d’une longue maladie.
Cette véritable mascarade électorale, qui sera organisée dans les camps de la honte à Tindouf, haut lieu de la pratique démocratique, comme on le sait, sera mise en scène par les mentors algériens du polisario, lors de son prochain congrès extraordinaire, les 8 et 9 juillet 2016.
Pour donner plus de goût à la farce, Alger a invité des centaines de militants pro-algériens pour venir grossir les rangs des participants, au détriment d'une frange de l'opposition dans les camps et à l'étranger, écartée du processus.
Mais qui est donc ce Brahim Ghali sur qui le marionnettiste algérien a jeté son dévolu, est-on en droit de se demander ?
Ancien « ministre de la défense » du polisario de 1976 à 1989, Brahim Ghali est un représentant de l'aile radicale militaire, et donc partisan de la lutte armée, fermement opposé aux négociations avec le Maroc.
Brahim Ghali est aussi un polisarien, acculé dans une image de « tortionnaire », comme en témoignent les plaintes déposées contre lui auprès de l'Audience Nationale espagnole par l'Association sahraouie de défense des droits de l'Homme (ASSADEH) pour « génocide, assassinats, blessures, détentions illégales, terrorisme, tortures et disparitions », ainsi que par l'Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE) pour des faits de « terrorisme, séquestration et assassinats de 300 personnes et attaques de 34 bateaux espagnols durant la période entre 1977 et 1987 ».
Le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies à Genève le poursuit également pour violations des droits fondamentaux de femmes et de filles victimes de toutes sortes de harcèlement et de viol. Le cas le plus manifeste reste celui de Khadijatou Mahmoud Mohamed Zoubeir, une jeune fille qui affirme avoir été kidnappée en 2010 et sauvagement violée à l'âge de 14 ans par le séparatiste.
Brahim Ghali n'a plus remis les pieds en Europe depuis 2007 de peur d'être interpellé. Comment procédera t-il lors de ses déplacements, notamment en Europe, s'il est élu ?
Farid Mnebhi