Par Dr Djimé Adoum, tchadnews.info
Lundi 18 aout 2008 : Pourquoi cette variance ? Par Dr Djimé Adoum, tchadnews.info
Il s’agit ici de comparer deux approches utilisées par deux institutions régionales dans le règlement des crises sociopolitiques au Tchad et au Zimbabwe. Essayons de voir ensemble la manière avec laquelle la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et la Communauté économique des états d’Afrique australe (SADC) gèrent les crises politiques graves que traversent le Tchad et le Zimbabwe.
Nous avons déjà rappelé en nous basant sur les rapports de la Banque mondiale, des Nations unies, de Transparency International et tant d’autres, y compris les propos du Président Deby et du banquier de Tonton Bob que le Tchad et le Zimbabwe se trouvent classés parmi les pays les plus ratés de la planète.
Que font les instituions régionales dans les deux conflits?
La SADC dans la crise du Zimbabwe ? Bien que la crise du Zimbabwe n’ait pas encore trouvé une issue heureuse, les tueries crapuleuses ont cessé. Le Président Thabo Mbeki continue ses efforts de médiation sous la SADC. Nous nous rappelons de la position du cousin Morgan quand à la neutralité du Président Mbeki. A cause du fait que les 14 chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC déploient tous les efforts pour solutionner la crise, Morgan a fini par avoir un peu confiance dans la volonté et la capacité de la SADC. D’autre part, il n’est pas exclu de souligner que la confiance affichée par Morgan Tsvangirai et Arthur Mutambara émane du fait que les dirigeants de la SADC n’ont pas hésité un seul instant de reprocher au Président Mbeki et à l’Union africaine d’avoir cautionné la mascarade électorale au Zimbabwe.
Nous rappelons aussi que le 24 avril dernier, les pays de la SADC ont forcé le bateau chinois à rebrousser chemin avec sa cargaison d’armes destinée pour le Zimbabwe. L’Angola a déchargé quelques marchandises mais a refusé de toucher aux armes. Les efforts des pays de la SADC étaient louables. Ils ont pu épargner les Zimbabwéens davantage de tueries.
La CEMAC dans la crise du Tchad ? Vous vous souvenez des multiples sommets régionaux ou les chefs d’Etat et de gouvernement apportaient leur soutien inconditionnel au Président Deby. Ca fait 18 ans que l’institution régionale, bien avant sa métamorphose de la BEAC à la CEMAC, reste toujours au même endroit quand à son désir d’aider les tchadiens à trouver la paix. En d’autres termes, le soutien inconditionnel n’est pas à négocier. Il est à rappeler que le soutien n’a pas varié, quelque soit l’origine du problème : modification de l’Article 61, holdup électoral ou les deux incursions du mois d’avril 2006 et de février 2008. Dans les deux cas, la CEMAC ne brille pas dans ses efforts de médiation pour aider le Tchad à trouver sa place dans le concert des nations paisibles, démocratiques et bien gérées. Nous avons vu les efforts que les dirigeants de la CEMAC ont déployés pour venir en aide au Président Deby en février 2008.
Y’a-t-il variance et si variance il y a, pourquoi cette alors variance ? De ce qui précède et de manière non-exhaustive nous pouvons déduire qu’il existe bel et bien variance (un écart significatif) dans les efforts déployés par les deux instances régionales dans le règlement des crises au Tchad et au Zimbabwe. Y’a-t-il autre chose ? Nous y reviendrons…..
Il s’agit ici de comparer deux approches utilisées par deux institutions régionales dans le règlement des crises sociopolitiques au Tchad et au Zimbabwe. Essayons de voir ensemble la manière avec laquelle la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et la Communauté économique des états d’Afrique australe (SADC) gèrent les crises politiques graves que traversent le Tchad et le Zimbabwe.
Nous avons déjà rappelé en nous basant sur les rapports de la Banque mondiale, des Nations unies, de Transparency International et tant d’autres, y compris les propos du Président Deby et du banquier de Tonton Bob que le Tchad et le Zimbabwe se trouvent classés parmi les pays les plus ratés de la planète.
Que font les instituions régionales dans les deux conflits?
La SADC dans la crise du Zimbabwe ? Bien que la crise du Zimbabwe n’ait pas encore trouvé une issue heureuse, les tueries crapuleuses ont cessé. Le Président Thabo Mbeki continue ses efforts de médiation sous la SADC. Nous nous rappelons de la position du cousin Morgan quand à la neutralité du Président Mbeki. A cause du fait que les 14 chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC déploient tous les efforts pour solutionner la crise, Morgan a fini par avoir un peu confiance dans la volonté et la capacité de la SADC. D’autre part, il n’est pas exclu de souligner que la confiance affichée par Morgan Tsvangirai et Arthur Mutambara émane du fait que les dirigeants de la SADC n’ont pas hésité un seul instant de reprocher au Président Mbeki et à l’Union africaine d’avoir cautionné la mascarade électorale au Zimbabwe.
Nous rappelons aussi que le 24 avril dernier, les pays de la SADC ont forcé le bateau chinois à rebrousser chemin avec sa cargaison d’armes destinée pour le Zimbabwe. L’Angola a déchargé quelques marchandises mais a refusé de toucher aux armes. Les efforts des pays de la SADC étaient louables. Ils ont pu épargner les Zimbabwéens davantage de tueries.
La CEMAC dans la crise du Tchad ? Vous vous souvenez des multiples sommets régionaux ou les chefs d’Etat et de gouvernement apportaient leur soutien inconditionnel au Président Deby. Ca fait 18 ans que l’institution régionale, bien avant sa métamorphose de la BEAC à la CEMAC, reste toujours au même endroit quand à son désir d’aider les tchadiens à trouver la paix. En d’autres termes, le soutien inconditionnel n’est pas à négocier. Il est à rappeler que le soutien n’a pas varié, quelque soit l’origine du problème : modification de l’Article 61, holdup électoral ou les deux incursions du mois d’avril 2006 et de février 2008. Dans les deux cas, la CEMAC ne brille pas dans ses efforts de médiation pour aider le Tchad à trouver sa place dans le concert des nations paisibles, démocratiques et bien gérées. Nous avons vu les efforts que les dirigeants de la CEMAC ont déployés pour venir en aide au Président Deby en février 2008.
Y’a-t-il variance et si variance il y a, pourquoi cette alors variance ? De ce qui précède et de manière non-exhaustive nous pouvons déduire qu’il existe bel et bien variance (un écart significatif) dans les efforts déployés par les deux instances régionales dans le règlement des crises au Tchad et au Zimbabwe. Y’a-t-il autre chose ? Nous y reviendrons…..