(Alwihda Info) - On l’apprend presque tous les jours, dans les discours politiques ou les débats médiatisés sur les chaines audiovisuelles, sur le développement de l’Afrique, que les sacrés Objectifs du Millénaires pour le Développement (OMD) prendront fin qu’en 2015. Comme si, après cette date, l’Afrique s’éteindra et que ses programmes de développement local ne seront pas appropriés pour réduire la pauvreté des africains. L’influence des OMD sur la mobilisation et l’orientation des fameux flux d’aide au développement et les initiatives nationale est non négligeable. Mais les tapages qui les ont accompagnés, particulièrement en Afrique, est du moins, gênant pour la souveraineté du continent. Puisque, dans ce concept, il y’a les donateurs et les bénéficiaires, qui à la limite, ne sont pas obligés d’accepter ce mécénat politique et diplomatique.
De ce qui précède, cette passivité des dirigeants africains constitue une raison de plus pour ces initiateurs d’aide aux pays pauvres et moins développés de repenser un autre concept similaire pour remplacer les OMD après 2015. Ils seront probablement remplacés par une nouvelle série d’objectifs, actuellement débattus aux instances des Nations-Unies sous la dénomination « l’agenda pour le développement post-2015 ». L’agenda est constitué par deux groupes habilités à réfléchir sur les prochains objectifs à imposer aux maillons faibles (les pays pauvres). Le premier groupe est composé d’éminentes personnalités qui n’ont pas la même définition de la pauvreté, que ceux qui le vivent au quotidien. Il est co-présidé par le président indonésien, le premier Ministre Britannique et la Présidente libérienne, dans le but de faire des recommandations sur la question. Le second, quant à lui est une équipe formée par les Nations-Unies sur l’apport des TIC sur aux concepts modernes du développement.
« L’agenda pour le développement post-2015 », quelle ironie pour ces pays dits pauvres ? Il y’a rien de plus gênant que, quelqu’un vous tend la main quand vous êtes en difficulté et fixe les modalités de le mériter. Les pays acceptant ces aides au développement sont souvent humiliés par les Nations-Unies dans leurs rapports d’évaluation. Ces spécialistes en évaluation des Nations-Unies, vous note de loin, depuis leurs bureaux, comme si les réalités de développements sont conformes dans tous les pays du monde. Ces spécialistes qui ont du mal à définir la pauvreté et ses caractéristiques selon les réalités de chaque contrés du monde s’amuse à attribuer des points aux pays, aux peuples souverains. L’Afrique sortira grande de toutes ces épreuves qui ne sont que les modalités préparatoires au développement. Elle sera respectable et accordera des aides au développement, dans un avenir proche, à ces pays qui s’hasarde piétiner sa gradeur d’aujourd’hui.