Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
TCHAD

Au Tchad, l’ADHET lutte pour la paix dans la société


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 17 Mars 2018



Le secrétaire général de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), Abba Daoud Nandjede. Alwihda Info
Le secrétaire général de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), Abba Daoud Nandjede. Alwihda Info
L’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), a organisée une journée de réflexion sur les menaces à la paix et leur conséquence, à la maison de la femme ce jeudi 15 mars 2018.

L’ADHET, est une plateforme qui défend les droits humains et se fonde sur toute communication liée à la paix. Selon le secrétaire général de l’ADHET, Abba Daoud Nandjede , cette journée fait suite à la campagne de sensibilisation sur le danger du repli identitaire et du communautarisme déviant entreprise dans les localités de Bongor, Moundou , Doba pour la partie Sud en janvier dernier, au cours de laquelle il a été donné de relever lors des différentes rencontres avec les acteurs sociaux, politiques ainsi que les personnes ressources, un certain nombre de facteurs qui menacent dangereusement la paix.

A cet effet, l’ADHET, s’engage à trouver des réponses aux questions liées aux faits de mal vivre ensemble et plus généralement aux menaces à la paix. « L'ADHET refuse de croiser les bras face au développement d’un tel phénomène qui risque, si les efforts de réflexion ne sont pas faits, d’entrainer un jour le pays dans des situations très préjudiciables. C’est ainsi qu’à travers son observatoire de la paix qui travaille dans la prévention des conflits en décelant les facteurs latents pour les atomiser et permettre un vivre ensemble harmonieux entre les populations , il a été décidé de l’organisation de cette journée » , a-t-il déclaré.

Justifiant l’importance de cette journée, M. Abba Daoud Nandjede, soutient que, c’est partant d’un constat, en sillonnant les universités, mosquées, églises, camps militaires où les gens se regroupent toujours en ethnie qu’on assiste à des divisions dans la société tchadienne. « Ces dernières années, les menaces à la paix sont légions, et de plus en plus prennent d’autres formes soit dans leur expression directe ou voilée. Ces menaces sont générées par nous-mêmes à travers nos comportements, nos réactions parfois inconsciemment ou consciemment au point où les anciens d’hier s’étonnent du changement subite ou de la mue négative du citoyen tchadien. Aujourd’hui, la citoyenneté d’antan a perdu de sa valeur pour laisser place à l’incivisme caractérisé, en plus du repli sur soi. Il est à se demander qu’est ce qui à changé, pourquoi et comment on se comporte de la sorte aujourd’hui ? », estime-t-il.
"Mieux déceler la profondeur de ces questions, identifier les autres menaces connexes, discuter de leurs conséquences et en trouver des réponses."

En ces moments précis où le Tchad traverse une crise financière, sociale et environnementale, la contribution de tous est nécessaire, dit-il. Le secrétaire général de l’ADHET, Abba Daoud Nandjede, projette une seconde campagne de sensibilisation sur la paix et la sécurité qui débutera à la fin de ce mois de mars 2018. Elle va concerner les localités de Moussoro, Ati, Abéché, Am-Timan et Goze-Beida.

Dr Sitack, juriste et socio-anthropologue de son état, quant à lui, en défendant le thème lié à la paix, a estimé que celle-ci est un comportement social qui n’a pas de prix. Cependant, sa consolidation nécessite l’implication de plusieurs acteurs. Selon lui, n’importe quelle organisation a besoin de relais pour continuer à communiquer ses valeurs à ses membres. Ainsi, il appelle les membres de l’ADHET à être une force de proposition.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)