Alors que le Tchad a pour la première fois présenté un candidat à la tête de la Banque Africaine de Développement, la diplomatie tchadienne a été très active pour soutenir le candidat tchadien, et c'est ainsi qu'il parviendra à la deuxième position avec 31 % de votes en sa faveur derrière le nouveau Président élu, Akinwumi Adesina originaire du Nigéria détenant une forte expérience et de lourdes ambitions pour ériger la Banque en premier bailleur de fonds des pays africains.
Tous les candidats présentaient des qualités professionnelles parfois exceptionnelles mais plus ou moins équivalentes, tous ont quasiment occupé de hautes fonctions dans leurs pays respectifs au sein même de l'Administration ou de leurs gouvernements mais encore au sein même d'institutions financières à l'exemple du candidat tunisien Jalloul Ayed qui a occupé plusieurs postes au sein de la Citibank et ancien Ministre des finances de son pays ou encore le Candidat malien Sidibé qui fut vice président de la Banque Islamique de Développement, les autres candidats avaient une certaine expérience déjà acquise au sein même de la BAD, certains ont donc travaillé dans leur carrière professionnelle au sein même de la BAD avant de se représenter.
Tous les candidats présentaient des qualités professionnelles parfois exceptionnelles mais plus ou moins équivalentes, tous ont quasiment occupé de hautes fonctions dans leurs pays respectifs au sein même de l'Administration ou de leurs gouvernements mais encore au sein même d'institutions financières à l'exemple du candidat tunisien Jalloul Ayed qui a occupé plusieurs postes au sein de la Citibank et ancien Ministre des finances de son pays ou encore le Candidat malien Sidibé qui fut vice président de la Banque Islamique de Développement, les autres candidats avaient une certaine expérience déjà acquise au sein même de la BAD, certains ont donc travaillé dans leur carrière professionnelle au sein même de la BAD avant de se représenter.
Comment se sont déroulés les élections présidentielles? Quels profils étaient plus ou moins recherchés ?
Parmi les 80 pays qui ont voté ce 28 mai, chacun tenait à préserver ses intérêts qu'ils soient économiques ou politiques, chaque pays n'a pas manqué de le faire savoir à travers son droit de vote.
Toutefois les électeurs ont été contraints de voter en fonction des intérêts convoités ou protégés par leurs pays respectifs ce qui conduit ainsi à dire que le profil technique des candidats n'était pas réellement déterminant dans le choix de vote, les pays ont plus comptés sur l'influence politique et économique.
Parmi les 80 pays qui ont voté ce 28 mai, chacun tenait à préserver ses intérêts qu'ils soient économiques ou politiques, chaque pays n'a pas manqué de le faire savoir à travers son droit de vote.
Toutefois les électeurs ont été contraints de voter en fonction des intérêts convoités ou protégés par leurs pays respectifs ce qui conduit ainsi à dire que le profil technique des candidats n'était pas réellement déterminant dans le choix de vote, les pays ont plus comptés sur l'influence politique et économique.
Comment le Tchad a pu arriver 2ème derrière le nouveau Président Akinwumi Adessina ?
Tout d'abord avant même que l'élection débute certains accords voir même un certain lobbying cogitait autour du candidat tchadien, en commençant par la CEMAC qui, réunissant 6 pays de l'Afrique Centrale, qui a conclut à un consensus soutenant à l'unanimité la candidature tchadienne, favorisant ainsi au Tchad un droit de vote de 4,4 % alors même que le Nigéria a lui seul détient 9% de droit de vote.
Ensuite certains pays ont annoncé plus ou moins officiellement leurs soutiens au Tchad, tel que l'Algérie qui a fait le choix de soutenir le Tchad plutôt que la Tunisie, l'Egypte qui aurait aussi promis de voter en faveur du Tchad pour les considérations militaires portés sur la capacité du Tchad à intervenir en Libye. Même ce dernier aurait attribué son vote en faveur du Tchad.
En ce qui concerne les pays non-membres de l'Afrique, leur force de persuasion était très importante car malgré qu'ils soient peu nombreux ils détenaient tout de même jusqu'à 40% de droit de vote.
Le Tchad avait misé sur le soutien de la France mais qui aurait apparemment retourné sa veste en faveur d'un pays anglophone alors même que celle-ci aurait assuré vouloir voter pour un pays francophone pour protéger les intérêts économiques de l'Afrique francophone.
Les officiels français ont refusé de se prononcer à la fin du vote finale alors que beaucoup de diplomates auraient estimé que la canditature tchadienne aurait été trahit par certains pays (Cameroun, France, Mali, ...) qui auraient du et auraient pu voter en faveur du Bédoumra Kordjé.
Les pays Arabes ainsi que le Niger et la Mauritanie ont fait le choix de soutenir jusqu'au bout la candidature de Bedoumra Kordjé en exclamant ainsi "nous allons soutenir notre pays frère".
En outre, après la sortie de course des 4 premiers candidats de l'Ethiopie, de la Sierra-Léone, du Mali et de la Tunisie, le Tchad attentif à sa candidature a resserrer les dents et retenu son souffle. Dès la sortie de course du Mali et de la Tunisie, le Tchad s'est automatiquement permis de se réapproprier leurs soutiens. En réalité à ce moment précis non seulement l'influence politique était requise mais l'influence économique des pays respectifs de chacun des candidats s'avérait aussi importante.
Sur le Plan politique le Tchad, ces derniers mois a réussi à s'approprier le succès médiatique sur le contient africain et voir même au delà des frontières, la presse internationale a mise sous les projecteurs, les différentes actions d'interventions militaires de l'Armée tchadienne d'abord au Mali, en Centrafrique, ensuite au Cameroun et au Nigéria contre la secte terroriste Boko Haram. Le Président tchadien a profité de ce succès internationale pour se faire entendre et a donc réitérer la demande de plusieurs Etats pour acquérir des soutiens en faveur du candidat national.
Plusieurs officiels tchadiens étaient persuadés de la victoire de Bédoumra mais uniquement par le jeu de soutiens politiques. Les choix n'ont résidé sur la qualification des candidats que vers le dernier vote. D'abord les pays anglophones ayant un droit de vote plus large ont soutenu jusqu'au bout la candidature nigériane, ensuite l'influence économique du Nigéria a été très bien évaluée au cours de ce dernier scrutin car économiquement ce dernier pays est le plus puissant sur le Continent présentant des performances exceptionnelles, deuxièmement le pays connaît une émergence considérable en terme de démocratie, à la veille de ce scrutin le pays a connu un souffle démocratique car les politiques ont accepté de jouer le jeu de la démocratie. Les performances militaires du Tchad ne suffisaient pas à prévaloir sur les performances économiques et démocratiques du Nigéria qui a raclé presque 60 % des voix.
Toutefois, il faut le rappeler que le bloc gouvernemental tchadien était uni derrière Bédoumra Kordjé qui aurait reçu une aide financière d'un milliard de FCFA pour la gestion de sa campagne. Ce qui est sûr, Bédoumra Kordjé ne jouit pas d'un sourient populaire au Tchad. Il se vante d''avoir propulsé le pays dans le bloc des pays pauvres très endettés (PPTE) ce qui n'a pas été apprécié par la plupart de la population qui a du mal à comprendre comment peut on fêter le fait d'être reconnu comme le pays le plus pauvre du Monde. Au niveau des fonctionnaires, le nom de Bédoumra rime avec retards de salaire et tracasseries administratives exagérées pour l'obtention des indemnités et primes.
L'image du "Bédoumra" intérieur ne jouit pas de la même valeur que l'image du "Bédoumra" extérieur, les manifestations locales ont été à l'origine de l'image dégradé de l'actuel Ministre des finances et du budget.
Tout d'abord avant même que l'élection débute certains accords voir même un certain lobbying cogitait autour du candidat tchadien, en commençant par la CEMAC qui, réunissant 6 pays de l'Afrique Centrale, qui a conclut à un consensus soutenant à l'unanimité la candidature tchadienne, favorisant ainsi au Tchad un droit de vote de 4,4 % alors même que le Nigéria a lui seul détient 9% de droit de vote.
Ensuite certains pays ont annoncé plus ou moins officiellement leurs soutiens au Tchad, tel que l'Algérie qui a fait le choix de soutenir le Tchad plutôt que la Tunisie, l'Egypte qui aurait aussi promis de voter en faveur du Tchad pour les considérations militaires portés sur la capacité du Tchad à intervenir en Libye. Même ce dernier aurait attribué son vote en faveur du Tchad.
En ce qui concerne les pays non-membres de l'Afrique, leur force de persuasion était très importante car malgré qu'ils soient peu nombreux ils détenaient tout de même jusqu'à 40% de droit de vote.
Le Tchad avait misé sur le soutien de la France mais qui aurait apparemment retourné sa veste en faveur d'un pays anglophone alors même que celle-ci aurait assuré vouloir voter pour un pays francophone pour protéger les intérêts économiques de l'Afrique francophone.
Les officiels français ont refusé de se prononcer à la fin du vote finale alors que beaucoup de diplomates auraient estimé que la canditature tchadienne aurait été trahit par certains pays (Cameroun, France, Mali, ...) qui auraient du et auraient pu voter en faveur du Bédoumra Kordjé.
Les pays Arabes ainsi que le Niger et la Mauritanie ont fait le choix de soutenir jusqu'au bout la candidature de Bedoumra Kordjé en exclamant ainsi "nous allons soutenir notre pays frère".
En outre, après la sortie de course des 4 premiers candidats de l'Ethiopie, de la Sierra-Léone, du Mali et de la Tunisie, le Tchad attentif à sa candidature a resserrer les dents et retenu son souffle. Dès la sortie de course du Mali et de la Tunisie, le Tchad s'est automatiquement permis de se réapproprier leurs soutiens. En réalité à ce moment précis non seulement l'influence politique était requise mais l'influence économique des pays respectifs de chacun des candidats s'avérait aussi importante.
Sur le Plan politique le Tchad, ces derniers mois a réussi à s'approprier le succès médiatique sur le contient africain et voir même au delà des frontières, la presse internationale a mise sous les projecteurs, les différentes actions d'interventions militaires de l'Armée tchadienne d'abord au Mali, en Centrafrique, ensuite au Cameroun et au Nigéria contre la secte terroriste Boko Haram. Le Président tchadien a profité de ce succès internationale pour se faire entendre et a donc réitérer la demande de plusieurs Etats pour acquérir des soutiens en faveur du candidat national.
Plusieurs officiels tchadiens étaient persuadés de la victoire de Bédoumra mais uniquement par le jeu de soutiens politiques. Les choix n'ont résidé sur la qualification des candidats que vers le dernier vote. D'abord les pays anglophones ayant un droit de vote plus large ont soutenu jusqu'au bout la candidature nigériane, ensuite l'influence économique du Nigéria a été très bien évaluée au cours de ce dernier scrutin car économiquement ce dernier pays est le plus puissant sur le Continent présentant des performances exceptionnelles, deuxièmement le pays connaît une émergence considérable en terme de démocratie, à la veille de ce scrutin le pays a connu un souffle démocratique car les politiques ont accepté de jouer le jeu de la démocratie. Les performances militaires du Tchad ne suffisaient pas à prévaloir sur les performances économiques et démocratiques du Nigéria qui a raclé presque 60 % des voix.
Toutefois, il faut le rappeler que le bloc gouvernemental tchadien était uni derrière Bédoumra Kordjé qui aurait reçu une aide financière d'un milliard de FCFA pour la gestion de sa campagne. Ce qui est sûr, Bédoumra Kordjé ne jouit pas d'un sourient populaire au Tchad. Il se vante d''avoir propulsé le pays dans le bloc des pays pauvres très endettés (PPTE) ce qui n'a pas été apprécié par la plupart de la population qui a du mal à comprendre comment peut on fêter le fait d'être reconnu comme le pays le plus pauvre du Monde. Au niveau des fonctionnaires, le nom de Bédoumra rime avec retards de salaire et tracasseries administratives exagérées pour l'obtention des indemnités et primes.
L'image du "Bédoumra" intérieur ne jouit pas de la même valeur que l'image du "Bédoumra" extérieur, les manifestations locales ont été à l'origine de l'image dégradé de l'actuel Ministre des finances et du budget.
Quelles ont-été les failles de la campagne "pro-Kordjé" ?
Le soutien nationale n'était pas au complet, d'un côté le bas peuple qui étant, persuadé que l'actuel Ministre n'a pas été en mesure de satisfaire les besoins, ne méritait pas d'être soutenu pour briguer un mandat à la tête de la BAD, et d'un autre la mince souche gouvernementale qui dans sa majorité n'a pas démérité quant au soutien apporté à Bédourma Kordjé. Notons toutefois que Bédoumra Kordjé a été titré comme responsable des salaires impayés de nombreux fonctionnaires incitant donc aux manifestations populaires, les dossiers des commerçants, les salaires des fonctionnaires mais aussi les bourses estudiantines ont été bloqués, retardés et souvent classés sans suite.
Ensuite, le Président Deby n'a pas démérité, il a soutenu avec une main de fer la candidature de son Ministre, en le prenant avec lui dans des voyages diplomatiques tel que pour sa dernière visite en France le 13/14 mai dernier. De plus, Idriss Déby aurait financé d'un montant d'un milliard de FCFA, soit 1,5 millions d'euros ladite campagne électorale.
La presse nationale n'a pas assez été prise en compte dans cette campagne, d'ailleurs le journal Alwihda en ligne qui détient la meilleure audience, des prestations incontestables lui permettant convenablement de médiatiser l'évènement à l'échelle nationale mais aussi internationale, n'a pas été inclus dans la campagne du Ministre alors même que le service de communication de la BAD a maintenu plusieurs fois sa demande envers le journal afin d'acheminer un journaliste au cœur de l'évènement à Abidjan. La presse n'a pas été exploitée à bon escient, quelques journalistes ont été sélectionnés dans l'équipe de campagne ce qui était une très bonne chose, mais d'autres journaux, d'autres médias auraient pu largement contribuer en apport considérable en terme de communication.
Les médias en ligne ne manquent pas et ont une capacité de communication extrêmement plus importante que la presse écrite nationale. Le Ministre de la Communication Hassan Sylla Bakary aurait reçu du Ministre des finances et du budget, une somme de 80 millions de FCFA pour combler le côté médiatique. Lors d'un tel évènement la direction de campagne du candidat aurait du largement et massivement s'associer à la presse qui n'est entre autre que le seul relais entre Bédoumra Kordjé et l'extérieur. Dans la journée du 28 mai, 539 532 visiteurs et lecteurs ont suivi de près les élections au niveau de la BAD et ces statistiques auraient pu être nettement bas si la BAD n'avait pas d'elle même pris l'initiative d'inviter une équipe d'Alwihda car l'équipe de campagne "Pro-Kordjé" aurait et a fait l'impasse de proposer une telle initiative.
Enfin, ce qui s'est passé servirait de leçon au HCC (haut conseil de communication) pour revoir sa vision en faveur de la presse en ligne qu'il a toujours refusé de reconnaître.
Alwihda
Sadam Ahmat
Université du Maine
Faculté de Droit
3ème année
tel: 00 33 (753504090)
00235 (91712774)
Le soutien nationale n'était pas au complet, d'un côté le bas peuple qui étant, persuadé que l'actuel Ministre n'a pas été en mesure de satisfaire les besoins, ne méritait pas d'être soutenu pour briguer un mandat à la tête de la BAD, et d'un autre la mince souche gouvernementale qui dans sa majorité n'a pas démérité quant au soutien apporté à Bédourma Kordjé. Notons toutefois que Bédoumra Kordjé a été titré comme responsable des salaires impayés de nombreux fonctionnaires incitant donc aux manifestations populaires, les dossiers des commerçants, les salaires des fonctionnaires mais aussi les bourses estudiantines ont été bloqués, retardés et souvent classés sans suite.
Ensuite, le Président Deby n'a pas démérité, il a soutenu avec une main de fer la candidature de son Ministre, en le prenant avec lui dans des voyages diplomatiques tel que pour sa dernière visite en France le 13/14 mai dernier. De plus, Idriss Déby aurait financé d'un montant d'un milliard de FCFA, soit 1,5 millions d'euros ladite campagne électorale.
La presse nationale n'a pas assez été prise en compte dans cette campagne, d'ailleurs le journal Alwihda en ligne qui détient la meilleure audience, des prestations incontestables lui permettant convenablement de médiatiser l'évènement à l'échelle nationale mais aussi internationale, n'a pas été inclus dans la campagne du Ministre alors même que le service de communication de la BAD a maintenu plusieurs fois sa demande envers le journal afin d'acheminer un journaliste au cœur de l'évènement à Abidjan. La presse n'a pas été exploitée à bon escient, quelques journalistes ont été sélectionnés dans l'équipe de campagne ce qui était une très bonne chose, mais d'autres journaux, d'autres médias auraient pu largement contribuer en apport considérable en terme de communication.
Les médias en ligne ne manquent pas et ont une capacité de communication extrêmement plus importante que la presse écrite nationale. Le Ministre de la Communication Hassan Sylla Bakary aurait reçu du Ministre des finances et du budget, une somme de 80 millions de FCFA pour combler le côté médiatique. Lors d'un tel évènement la direction de campagne du candidat aurait du largement et massivement s'associer à la presse qui n'est entre autre que le seul relais entre Bédoumra Kordjé et l'extérieur. Dans la journée du 28 mai, 539 532 visiteurs et lecteurs ont suivi de près les élections au niveau de la BAD et ces statistiques auraient pu être nettement bas si la BAD n'avait pas d'elle même pris l'initiative d'inviter une équipe d'Alwihda car l'équipe de campagne "Pro-Kordjé" aurait et a fait l'impasse de proposer une telle initiative.
Enfin, ce qui s'est passé servirait de leçon au HCC (haut conseil de communication) pour revoir sa vision en faveur de la presse en ligne qu'il a toujours refusé de reconnaître.
Alwihda
Sadam Ahmat
Université du Maine
Faculté de Droit
3ème année
tel: 00 33 (753504090)
00235 (91712774)