Selon les rapports officiels, il s’agit d’une des attaques les plus meurtrières cette année, a précisé son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué publié mercredi soir.
António Guterres a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles des défunts ainsi qu’au peuple et au gouvernement burkinabé, et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
D'après la presse, l’attaque perpétrée avant l’aube a fait 24 morts et 7 blessés parmi des militaires burkinabés. Cette attaque a été attribuée à des djihadistes. Jusque-là, la plus grosse attaque djihadiste jamais perpétrée contre l'armée burkinabé avait fait 12 morts, à Nassoumbou, également dans la province du Soum, en décembre 2016.
Le Burkina Faso fait face depuis plus de quatre ans à des attaques djihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières, en particulier dans le nord et l'est du pays, qui ont fait plus de 500 morts.
« Le Secrétaire général condamne en outre les attaques qui visent de manière indiscriminées les populations civiles. Il appelle les autorités à veiller à ce que leurs auteurs soient rapidement traduits en justice et à ce que toutes les actions militaires soient menées conformément au droit international relatif aux droits de l'homme et au droit international humanitaire », a ajouté son porte-parole.
Le chef de l'ONU a réitéré « sa solidarité avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso », indique encore le communiqué.
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