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Burundi : Abolition de la peine de mort, un pas vers la démocratie ?
© Nicolas Messner
BUJUMBURA - Le parlement du Burundi a adopté samedi un nouveau code pénal prévoyant l'abolition de la peine de mort.
"Je voudrais remercier les honorables députés burundais qui viennent d'accomplir un travail historique en adoptant le nouveau code pénal du Burundi par 90 voix pour, 0 voix contre et 10 abstentions", a affirmé le président de l'Assemblée nationale, Pie Ntavyohanyuma.
"Ce vote a demandé du courage car les députés ont voté pour l'abolition de la peine de mort, en sachant que leurs électeurs étaient pour son maintien. Le nouveau code pénal "consacre en outre beaucoup de dispositions protectrices pour la femme et l'enfant contre les violences de toutes natures et en particulier les violences sexuelles, il intègre des dispositions particulières réprimant la torture car cet acte ignoble n'était pas puni dans le droit burundais", a-t-il ajouté.
Le nouveau code pénal, compte 620 articles au lieu des 440 de l'ancien texte, la peine de mort est commuée en servitude pénale à perpétuité. La torture est puni d'une peine allant de 10 ans à la prison à vie et le viol est puni de 20 ans à la perpétuité.
Le parlement à en outre prénalisé l'homosexualité.
"Comment allons nous lutter contre le sida dans notre communauté et dans notre pays avec une telle loi puisque désormais les homosexuels vont se cacher?", s'est-il interrogé.
L'Association pour le respect des droits des homosexuels (Ardho) du Burundi s'est cependant dit indignés et atterrés par cette décision de pénaliser l'homosexualité.
Le nouveau code pénal que le parlement a adopté samedi doit être adopté la semaine prochaine par le Sénat avant d'être promulgué par le président burundais Pierre Nkurunziza.
"Je voudrais remercier les honorables députés burundais qui viennent d'accomplir un travail historique en adoptant le nouveau code pénal du Burundi par 90 voix pour, 0 voix contre et 10 abstentions", a affirmé le président de l'Assemblée nationale, Pie Ntavyohanyuma.
"Ce vote a demandé du courage car les députés ont voté pour l'abolition de la peine de mort, en sachant que leurs électeurs étaient pour son maintien. Le nouveau code pénal "consacre en outre beaucoup de dispositions protectrices pour la femme et l'enfant contre les violences de toutes natures et en particulier les violences sexuelles, il intègre des dispositions particulières réprimant la torture car cet acte ignoble n'était pas puni dans le droit burundais", a-t-il ajouté.
Le nouveau code pénal, compte 620 articles au lieu des 440 de l'ancien texte, la peine de mort est commuée en servitude pénale à perpétuité. La torture est puni d'une peine allant de 10 ans à la prison à vie et le viol est puni de 20 ans à la perpétuité.
Le parlement à en outre prénalisé l'homosexualité.
"Comment allons nous lutter contre le sida dans notre communauté et dans notre pays avec une telle loi puisque désormais les homosexuels vont se cacher?", s'est-il interrogé.
L'Association pour le respect des droits des homosexuels (Ardho) du Burundi s'est cependant dit indignés et atterrés par cette décision de pénaliser l'homosexualité.
Le nouveau code pénal que le parlement a adopté samedi doit être adopté la semaine prochaine par le Sénat avant d'être promulgué par le président burundais Pierre Nkurunziza.
