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Une vue panoramique de la salle de conférence où se sont déroulées les séances. Photo : Photo ONU/Manuel Elías
Au cours de la semaine, les délégués des États membres, des organisations internationales et de la société civile ont engagé des discussions approfondies, aboutissant à l'adoption de résolutions critiques et à un engagement renouvelé en faveur du Programme de développement durable à l'horizon 2030.
La session prépare également le terrain pour le prochain deuxième Sommet mondial pour le développement social, prévu en novembre 2025 à Doha, au Qatar, qui vise à réinitialiser les priorités mondiales et à accélérer les progrès vers la justice sociale et le développement inclusif.
Les deux derniers jours de la session (réunions 8, 9 et 10) ont été marqués par des discours passionnés, des présentations fondées sur des données et une reconnaissance collective du besoin urgent de politiques de transformation. Alors que le monde est aux prises avec les effets persistants de l’évolution des inégalités, du changement climatique et des tensions géopolitiques, la Commission a souligné l’importance de placer les résultats sociaux au centre de l’élaboration des politiques aux niveaux national et mondial.
Lutter contre les inégalités et renforcer la coopération multilatérale
La huitième réunion, tenue le 13 février, s'est ouverte sur une réflexion sur l'état de la pauvreté dans le monde. Il s'agissait d'un dialogue interactif avec de hauts responsables du système des Nations Unies sur les préparatifs du Sommet social mondial sous le titre, « Deuxième Sommet mondial pour le développement social ».
Le modérateur était M. Navid Hanif, Sous-secrétaire général au développement économique du Département des affaires économiques et sociales (DESA). Il a reconnu les progrès réalisés dans la réduction des taux de pauvreté dans le monde, mais a averti que les inégalités restent un défi persistant. « Si le statu quo persiste », a prévenu le modérateur, « davantage de personnes, en particulier de femmes, continueront à vivre dans la pauvreté ». Ce sentiment a donné le ton aux discussions qui ont suivi, les intervenants soulignant la nécessité d'approches audacieuses et innovantes en matière de développement social.
Rola Dashti, Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale (CESAO), a pris la parole pour souligner la nature évolutive des défis sociaux. « Nous sommes à un point d’inflexion », a-t-elle déclaré, « où les écarts que nous cherchons à combler ne feront que se creuser si nous n’agissons pas de manière décisive ». Dashti a souligné les progrès réalisés par les États arabes, en collaboration avec la CESAO, soulignant l'importance de la coopération régionale pour résoudre des problèmes tels que le chômage des jeunes et l'inégalité entre les sexes.
S'exprimant au nom de l'Organisation internationale du Travail (OIT), Laura Thompson a fait écho à l'appel à une action ambitieuse. Elle a réaffirmé l’engagement de l’OIT à soutenir l’adoption d’une déclaration politique solide lors du prochain deuxième Sommet mondial pour le développement social. "Dans le contexte multilatéral difficile d'aujourd'hui", a déclaré Thompson, "l'OIT est prête à soutenir les efforts visant à accélérer la réalisation de l'Agenda 2030". Magdalena Carmona, la nouvelle directrice de l'Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD), a apporté une nouvelle perspective aux discussions. Elle a appelé à « des idées audacieuses et nouvelles » pour placer les résultats sociaux au cœur de l’élaboration des politiques. Les remarques de Carmona ont trouvé un écho auprès des délégués, qui ont reconnu la nécessité de solutions innovantes pour s’attaquer aux causes profondes de l’inégalité et de l’exclusion.
La session comprenait également des présentations détaillées des perspectives régionales. Srinivas Tata, directeur de l'intégration du développement social à la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), a fourni une analyse complète des progrès et des défis dans la région Asie-Pacifique. Il a souligné la pertinence durable de la Déclaration de Copenhague sur le développement social de 1995, qui a jeté les bases des efforts mondiaux visant à promouvoir la justice sociale et l'équité. Rodrigo Martinez, directeur de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), a suivi avec une présentation tout aussi riche en données soulignant les efforts de la région pour lutter contre la pauvreté et les inégalités.
Des délégués des Philippines, du Zimbabwe, de l'Union européenne, du Chili, de l'Iran et du Brésil ont contribué aux discussions, soulignant l'importance de la création d'emplois, de la réduction de la pauvreté et de l'égalité des sexes. Des représentants du Burkina Faso et des organisations non gouvernementales (ONG) ont également partagé leurs points de vue, mentionnant tous le rôle essentiel des initiatives locales dans la promotion du progrès social.
Les coopératives et la voie vers un développement inclusif
La neuvième réunion, également tenue le 13 février, a mis l'accent sur le rôle des coopératives dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Il s'agissait d'un forum multipartite sur la promotion de la solidarité et de la cohésion sociale à travers les coopératives et l'économie sociale et solidaire comme voie pour atteindre les ODD. Modérée par Konstantinos Papadakis, la session a mis en évidence le potentiel des sociétés coopératives pour promouvoir l'égalité, l'inclusion sociale et la résilience économique.
Carlos Jorge Paris Ferraro a fait une présentation convaincante, soulignant le pouvoir transformateur des coopératives dans la lutte contre les inégalités et la promotion du développement durable. Ankhbayar Nyamdorj, Représentant permanent de la Mongolie auprès des Nations Unies, a fait écho à ces sentiments, partageant les enseignements de l'expérience de son pays en matière de modèles coopératifs.
Des représentants d'ONG et des délégués du Chili, du Burundi et du Burkina Faso se sont joints aux discussions, offrant des exemples de la manière dont les coopératives ont autonomisé les communautés marginalisées et contribué au développement social. Les panélistes ont répondu aux questions du public, apportant des réponses réfléchies et convaincantes qui ont souligné l'importance des initiatives coopératives pour atteindre les ODD.
Résolutions et vision pour l’avenir
La dixième et dernière réunion, tenue le 14 février, s'est concentrée sur les questions programmatiques et l'adoption de résolutions clés. Charles Katanga, directeur de la Division du développement social inclusif au Département des affaires économiques et sociales, a ouvert la session en décrivant les réalisations de la Commission et le chemin à parcourir.
Magdalena Carmona a eu la parole pour présenter le travail de l'Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social et les modalités de nomination de son conseil d'administration. Sa présentation a suscité une discussion animée, les délégués exprimant leur soutien à la mission de l’institut consistant à générer des recherches de pointe sur le développement social.
La session a abouti à l'adoption de résolutions abordant le thème prioritaire, les méthodes de travail, le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), la jeunesse et les modalités d'examen du Plan d'action international de Madrid sur le vieillissement (MIPAA). Les délégués du Burundi, de Djibouti, du Sénégal, du Portugal, de la Hongrie et de l'Iran ont prononcé des déclarations reflétant les diverses perspectives et priorités des États membres.
Un moment particulièrement poignant est survenu lorsque le délégué du Sénégal a exprimé sa ferme opposition à une disposition de l'une des résolutions qui semblait confondre la catégorisation des sexes, déclarant qu'au moins aux yeux du Sénégal, le genre ne devrait faire référence qu'à un homme ou à une femme.
Regarder vers l’avenir : la route vers Doha
Alors que la session touchait à sa fin, le président a exprimé son optimisme quant au prochain deuxième Sommet mondial pour le développement social à Doha. Le sommet, intitulé « Faire progresser le développement social et la justice sociale grâce à des politiques coordonnées, équitables et inclusives », représente une opportunité cruciale pour redynamiser les efforts mondiaux visant à réaliser l’Agenda 2030.
La session prépare également le terrain pour le prochain deuxième Sommet mondial pour le développement social, prévu en novembre 2025 à Doha, au Qatar, qui vise à réinitialiser les priorités mondiales et à accélérer les progrès vers la justice sociale et le développement inclusif.
Les deux derniers jours de la session (réunions 8, 9 et 10) ont été marqués par des discours passionnés, des présentations fondées sur des données et une reconnaissance collective du besoin urgent de politiques de transformation. Alors que le monde est aux prises avec les effets persistants de l’évolution des inégalités, du changement climatique et des tensions géopolitiques, la Commission a souligné l’importance de placer les résultats sociaux au centre de l’élaboration des politiques aux niveaux national et mondial.
Lutter contre les inégalités et renforcer la coopération multilatérale
La huitième réunion, tenue le 13 février, s'est ouverte sur une réflexion sur l'état de la pauvreté dans le monde. Il s'agissait d'un dialogue interactif avec de hauts responsables du système des Nations Unies sur les préparatifs du Sommet social mondial sous le titre, « Deuxième Sommet mondial pour le développement social ».
Le modérateur était M. Navid Hanif, Sous-secrétaire général au développement économique du Département des affaires économiques et sociales (DESA). Il a reconnu les progrès réalisés dans la réduction des taux de pauvreté dans le monde, mais a averti que les inégalités restent un défi persistant. « Si le statu quo persiste », a prévenu le modérateur, « davantage de personnes, en particulier de femmes, continueront à vivre dans la pauvreté ». Ce sentiment a donné le ton aux discussions qui ont suivi, les intervenants soulignant la nécessité d'approches audacieuses et innovantes en matière de développement social.
Rola Dashti, Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale (CESAO), a pris la parole pour souligner la nature évolutive des défis sociaux. « Nous sommes à un point d’inflexion », a-t-elle déclaré, « où les écarts que nous cherchons à combler ne feront que se creuser si nous n’agissons pas de manière décisive ». Dashti a souligné les progrès réalisés par les États arabes, en collaboration avec la CESAO, soulignant l'importance de la coopération régionale pour résoudre des problèmes tels que le chômage des jeunes et l'inégalité entre les sexes.
S'exprimant au nom de l'Organisation internationale du Travail (OIT), Laura Thompson a fait écho à l'appel à une action ambitieuse. Elle a réaffirmé l’engagement de l’OIT à soutenir l’adoption d’une déclaration politique solide lors du prochain deuxième Sommet mondial pour le développement social. "Dans le contexte multilatéral difficile d'aujourd'hui", a déclaré Thompson, "l'OIT est prête à soutenir les efforts visant à accélérer la réalisation de l'Agenda 2030". Magdalena Carmona, la nouvelle directrice de l'Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD), a apporté une nouvelle perspective aux discussions. Elle a appelé à « des idées audacieuses et nouvelles » pour placer les résultats sociaux au cœur de l’élaboration des politiques. Les remarques de Carmona ont trouvé un écho auprès des délégués, qui ont reconnu la nécessité de solutions innovantes pour s’attaquer aux causes profondes de l’inégalité et de l’exclusion.
La session comprenait également des présentations détaillées des perspectives régionales. Srinivas Tata, directeur de l'intégration du développement social à la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), a fourni une analyse complète des progrès et des défis dans la région Asie-Pacifique. Il a souligné la pertinence durable de la Déclaration de Copenhague sur le développement social de 1995, qui a jeté les bases des efforts mondiaux visant à promouvoir la justice sociale et l'équité. Rodrigo Martinez, directeur de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), a suivi avec une présentation tout aussi riche en données soulignant les efforts de la région pour lutter contre la pauvreté et les inégalités.
Des délégués des Philippines, du Zimbabwe, de l'Union européenne, du Chili, de l'Iran et du Brésil ont contribué aux discussions, soulignant l'importance de la création d'emplois, de la réduction de la pauvreté et de l'égalité des sexes. Des représentants du Burkina Faso et des organisations non gouvernementales (ONG) ont également partagé leurs points de vue, mentionnant tous le rôle essentiel des initiatives locales dans la promotion du progrès social.
Les coopératives et la voie vers un développement inclusif
La neuvième réunion, également tenue le 13 février, a mis l'accent sur le rôle des coopératives dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Il s'agissait d'un forum multipartite sur la promotion de la solidarité et de la cohésion sociale à travers les coopératives et l'économie sociale et solidaire comme voie pour atteindre les ODD. Modérée par Konstantinos Papadakis, la session a mis en évidence le potentiel des sociétés coopératives pour promouvoir l'égalité, l'inclusion sociale et la résilience économique.
Carlos Jorge Paris Ferraro a fait une présentation convaincante, soulignant le pouvoir transformateur des coopératives dans la lutte contre les inégalités et la promotion du développement durable. Ankhbayar Nyamdorj, Représentant permanent de la Mongolie auprès des Nations Unies, a fait écho à ces sentiments, partageant les enseignements de l'expérience de son pays en matière de modèles coopératifs.
Des représentants d'ONG et des délégués du Chili, du Burundi et du Burkina Faso se sont joints aux discussions, offrant des exemples de la manière dont les coopératives ont autonomisé les communautés marginalisées et contribué au développement social. Les panélistes ont répondu aux questions du public, apportant des réponses réfléchies et convaincantes qui ont souligné l'importance des initiatives coopératives pour atteindre les ODD.
Résolutions et vision pour l’avenir
La dixième et dernière réunion, tenue le 14 février, s'est concentrée sur les questions programmatiques et l'adoption de résolutions clés. Charles Katanga, directeur de la Division du développement social inclusif au Département des affaires économiques et sociales, a ouvert la session en décrivant les réalisations de la Commission et le chemin à parcourir.
Magdalena Carmona a eu la parole pour présenter le travail de l'Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social et les modalités de nomination de son conseil d'administration. Sa présentation a suscité une discussion animée, les délégués exprimant leur soutien à la mission de l’institut consistant à générer des recherches de pointe sur le développement social.
La session a abouti à l'adoption de résolutions abordant le thème prioritaire, les méthodes de travail, le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), la jeunesse et les modalités d'examen du Plan d'action international de Madrid sur le vieillissement (MIPAA). Les délégués du Burundi, de Djibouti, du Sénégal, du Portugal, de la Hongrie et de l'Iran ont prononcé des déclarations reflétant les diverses perspectives et priorités des États membres.
Un moment particulièrement poignant est survenu lorsque le délégué du Sénégal a exprimé sa ferme opposition à une disposition de l'une des résolutions qui semblait confondre la catégorisation des sexes, déclarant qu'au moins aux yeux du Sénégal, le genre ne devrait faire référence qu'à un homme ou à une femme.
Regarder vers l’avenir : la route vers Doha
Alors que la session touchait à sa fin, le président a exprimé son optimisme quant au prochain deuxième Sommet mondial pour le développement social à Doha. Le sommet, intitulé « Faire progresser le développement social et la justice sociale grâce à des politiques coordonnées, équitables et inclusives », représente une opportunité cruciale pour redynamiser les efforts mondiaux visant à réaliser l’Agenda 2030.