Ce projet a pour objectif global de doter le Tchad des capacités nécessaires à la mise en œuvre du Règlement Sanitaire International (RSI) 2025 d’ici fin 2027. Plus spécifiquement, il vise à :
Dans son allocution, la représentante de l’OMS au Tchad, Dr Blanche Anya, a salué le lancement du projet, le qualifiant de moment important dans la lutte conjointe contre les pandémies.
Le projet s’étendra sur trois ans et permettra de renforcer la capacité du Tchad à se préparer et répondre efficacement aux crises sanitaires, conformément aux résultats de l’évaluation externe conjointe (EEC).
Pour sa part, le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderrahim, a rappelé que le Tchad a signé et ratifié le RSI en 2012 et est donc tenu de renforcer ses capacités nationales de détection, de prévention et de réponse aux menaces sanitaires. Une première évaluation conjointe de l’OMS a conduit à l’élaboration d’un Plan d’action national de sécurité sanitaire (PANSS) couvrant la période 2018-2021, prolongée jusqu’en 2023. Cependant, la pandémie de COVID-19 et les difficultés socio-économiques ont impacté sa mise en œuvre.
Le ministre a insisté sur l’importance de ce projet pour rendre le système de santé tchadien plus résilient, inclusif et capable de répondre efficacement aux crises, dans un contexte de transition épidémiologique où les maladies transmissibles laissent progressivement place à des maladies non transmissibles.
« Nous n’attendrons pas que l’urgence arrive pour nous préparer. C’est tout l’enjeu de cette rencontre », a-t-il conclu.
- Renforcer la surveillance dans les domaines de la santé humaine, animale et environnementale, à travers des mécanismes de prévention, de détection, de confirmation et de réponse aux situations d’urgence ;
- Améliorer le système de laboratoires pour la lutte contre les épidémies et les maladies émergentes ou ré-émergentes ;
- Renforcer les capacités du personnel des secteurs impliqués dans l’approche One Health, afin de permettre une prévention, une détection précoce et une réponse rapide aux événements de santé publique.
Dans son allocution, la représentante de l’OMS au Tchad, Dr Blanche Anya, a salué le lancement du projet, le qualifiant de moment important dans la lutte conjointe contre les pandémies.
« Grâce à une mobilisation exceptionnelle de près de 25 millions de dollars, dont plus de 19 millions dédiés à la santé humaine, un programme ambitieux a été élaboré. Il repose sur trois grands axes : la surveillance épidémiologique, les laboratoires et les ressources humaines. En intégrant l’approche Une Seule Santé, nous reconnaissons l’interconnexion entre la santé humaine, la santé animale et l’environnement », a-t-elle déclaré.
Le projet s’étendra sur trois ans et permettra de renforcer la capacité du Tchad à se préparer et répondre efficacement aux crises sanitaires, conformément aux résultats de l’évaluation externe conjointe (EEC).
Pour sa part, le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderrahim, a rappelé que le Tchad a signé et ratifié le RSI en 2012 et est donc tenu de renforcer ses capacités nationales de détection, de prévention et de réponse aux menaces sanitaires. Une première évaluation conjointe de l’OMS a conduit à l’élaboration d’un Plan d’action national de sécurité sanitaire (PANSS) couvrant la période 2018-2021, prolongée jusqu’en 2023. Cependant, la pandémie de COVID-19 et les difficultés socio-économiques ont impacté sa mise en œuvre.
« C’est pourquoi une seconde évaluation a été menée, et un nouveau plan d’action couvrant la période 2025-2029 a été élaboré avec l’appui des partenaires », a-t-il précisé.
Le ministre a insisté sur l’importance de ce projet pour rendre le système de santé tchadien plus résilient, inclusif et capable de répondre efficacement aux crises, dans un contexte de transition épidémiologique où les maladies transmissibles laissent progressivement place à des maladies non transmissibles.
« Nous n’attendrons pas que l’urgence arrive pour nous préparer. C’est tout l’enjeu de cette rencontre », a-t-il conclu.