Les experts de camtel, maître d’œuvre du projet de construction du câble sous-marin à fibre optique, dénommé Cameroon Bresil Submarine cable (CBSC) étaient samedi, 30 septembre dernier à Kribi, accompagnés des techniciens et ingénieurs de la société China Unicom et Huawei. Objectif de cette descente sur le terrain : apprécier les travaux en cours de construction de la « chambre de plage » encore appelé «beach manhole »,un site d’implantation du dispositif qui permettra d’arrimer le câble qui vient de la mer avec celui qui vient de la terre ; a expliqué Monsieur Alain ATE, responsable à Camtel du Projet NBN (National Broadband Network) du Cameroun dans lequel la société Huawei apporte depuis quelques années son savoir-faire technique et sa capacité de livraison dans les délais du projet Nigeria to Cameroon Submarine Cable System (NCSCS).
Samedi, la délégation des experts en visite d’inspection à kribi a parcouru l’itinéraire du tracé que va prendre les tuyaux transportant le câble à fibre optique. La délégation a fait un arrêt sur les lieux de construction de deux autres « chambres de plage » pour le réseau de transport et celui de distribution. Pour Ate Alain de la société camtel : « le transport ici c’est tout ce qui sortira de la mer pour revenir vers la terre ». ATE a expliqué qu’il s’agit du : « gros réseau de transport .Et pour ne pas avoir les mêmes câbles dans les mêmes tuyaux, on a à coté un réseau de distribution. Au sortir d’ici, s’il faut amener le signal quelque part en ville, on n’a pas besoin de recreuser encore la route ».
La troisième étape de la visite des experts de China Unicom les a conduit dans les locaux de la cameroon telecommunications à Kribi, station terminale de ce câble sous-marin, de très haute capacité.Pour David Nkoto Emane,le directeur général de la Camtel par ailleurs ingénieur des télécommunications : « Ce câble de dernière génération porte sur un linéaire de 6 000 kilomètres avec une capacité de 32 térabits par secondes…Il permettra à la Camtel d’avoir un déploiement dans les data center, un déploiement dans l’installation des centres d’appel, un déploiement dans l’hébergement des applications de premier rang qui s’appuient sur le levier infrastructurel, un déploiement dans les ports de système en satellites sécurisés par un haut débit… Il devra également doter le Cameroun et la sous-région Afrique centrale d’un système de transmission internationale de nouvelle génération reliant le Cameroun par une voie directe à l’Amérique ».
Le site de camtel kribi va abriter le bâtiment technique où sera logé le point d’atterrissement du câble sous-marin qui vient du Brésil, mais aussi le câble sous-marin qui va au Nigéria(Nigeria to Cameroon Submarine Cable System); et qui est pour l’instant installé là-bas.
« Fabriqué en Norvège, 5000 des 6000 kilomètres de fibres optiques définies sont déjà disponibles » ; a-t-on appris des sources proches du projet. Les mêmes sources ont ajouté que : « Le projet est en très bonne progression. Le premier mètre du câble sera posé en février 2018 ».
Samedi, la délégation des experts en visite d’inspection à kribi a parcouru l’itinéraire du tracé que va prendre les tuyaux transportant le câble à fibre optique. La délégation a fait un arrêt sur les lieux de construction de deux autres « chambres de plage » pour le réseau de transport et celui de distribution. Pour Ate Alain de la société camtel : « le transport ici c’est tout ce qui sortira de la mer pour revenir vers la terre ». ATE a expliqué qu’il s’agit du : « gros réseau de transport .Et pour ne pas avoir les mêmes câbles dans les mêmes tuyaux, on a à coté un réseau de distribution. Au sortir d’ici, s’il faut amener le signal quelque part en ville, on n’a pas besoin de recreuser encore la route ».
La troisième étape de la visite des experts de China Unicom les a conduit dans les locaux de la cameroon telecommunications à Kribi, station terminale de ce câble sous-marin, de très haute capacité.Pour David Nkoto Emane,le directeur général de la Camtel par ailleurs ingénieur des télécommunications : « Ce câble de dernière génération porte sur un linéaire de 6 000 kilomètres avec une capacité de 32 térabits par secondes…Il permettra à la Camtel d’avoir un déploiement dans les data center, un déploiement dans l’installation des centres d’appel, un déploiement dans l’hébergement des applications de premier rang qui s’appuient sur le levier infrastructurel, un déploiement dans les ports de système en satellites sécurisés par un haut débit… Il devra également doter le Cameroun et la sous-région Afrique centrale d’un système de transmission internationale de nouvelle génération reliant le Cameroun par une voie directe à l’Amérique ».
Le site de camtel kribi va abriter le bâtiment technique où sera logé le point d’atterrissement du câble sous-marin qui vient du Brésil, mais aussi le câble sous-marin qui va au Nigéria(Nigeria to Cameroon Submarine Cable System); et qui est pour l’instant installé là-bas.
« Fabriqué en Norvège, 5000 des 6000 kilomètres de fibres optiques définies sont déjà disponibles » ; a-t-on appris des sources proches du projet. Les mêmes sources ont ajouté que : « Le projet est en très bonne progression. Le premier mètre du câble sera posé en février 2018 ».
La Guinée Equatoriale dans le Consortium
OSCAR ONDO NGOMO NCHAMA(GESTOR DE INFRAESTRUCTURAS DE TELECOMUNICACIONES DE GUINEA ECUATORIAL) ,David Nkoto Emane(DG Camtel) et le vice-président de China Unicom, Jiang Zhengxin
Déjà, le 29 septembre 2017, Camtel et China unicom se sont réunis pour accueillir GESTOR DE INFRAESTRUCTURAS DE TELECOMUNICACIONES DE GUINEA ECUATORIAL (GITGE ) de la Guinée Equatoriale dans le Consortium. Pour le jeune OSCAR ONDO NGOMO NCHAMA, directeur général de GITGE : «Le gouvernement de la République de Guinée Equatoriale a signé un mémorandum d’entente avec le consortium en charge du câble sous-marin de fibre optique Cameroun-Brésil, formé de la société chinoise China Unicom et de l’opérateur historique Cameroon Telecommunications (Camtel), pour en devenir membre. La Guinée Equatoriale veut tirer parti de l’infrastructure Internet à très haut débit en cours de déploiement pour améliorer sa capacité data et fournir à ses populations un service Internet de haute qualité ».
La signature du mémorandum d’entente est intervenue en marge de la réunion stratégique du comité managérial du consortium Cameroun-Brésil tenue le 29 septembre 2017 à Yaoundé. La rencontre qui a porté sur l’évaluation du niveau d’avancement du câble a regroupé le vice-président de China Unicom, Jiang Zhengxin, le directeur général de la société télécoms, le directeur général de la branche brésilienne, le vice-président de Huawei global et le directeur général de Camtel.
Au-delà de la pose du câble
David Nkoto Emane rassure China Unicom et GITGE de la détermination du président Paul Biya et du gouvernement camerounais,à assurer une bonne retransmission de la coupe d'afrique des nations 2019 avec les infrastructures en cours de construction
Avec ce projet, Camtel espère faire un pas significatif dans son objectif de bâtir un réseau de plus de 20 000 Km. Ce câble sera le quatrième atterrissant au Cameroun, après le SAT-3, le WACS et le NCSCS qui relie Kribi à Lagos.
Outre la pose du câble, il sera également question de l’extension de 208 000 lignes filaires pour les abonnés du réseau fixe, la fourniture et l’installation de sources d’énergies dont 50 stations solaires. Coût du projet : environ 300 milliards de FCFA, financé à 85% par Eximbank of China. Les 15% restant ont été financé par China Unicom (20 milliards), Huawei (environ 10 milliards), et par Camtel (1,5 milliards).
Ainsi, après les stations terriennes de Bepanda à Douala et Zamengoué à Yaoundé, Camtel veut écrire à kribi, une autre page de l’histoire des telecommunications au Cameroun à l’heure du tout numérique.
En rappel,le consortium de Cameroon-Bresil Submarine cable (CBSC) est né le 14 octobre 2015 de la signature d’une convention de partenariat entre Camtel et l’opérateur chinois China Unicom.
Outre la pose du câble, il sera également question de l’extension de 208 000 lignes filaires pour les abonnés du réseau fixe, la fourniture et l’installation de sources d’énergies dont 50 stations solaires. Coût du projet : environ 300 milliards de FCFA, financé à 85% par Eximbank of China. Les 15% restant ont été financé par China Unicom (20 milliards), Huawei (environ 10 milliards), et par Camtel (1,5 milliards).
Ainsi, après les stations terriennes de Bepanda à Douala et Zamengoué à Yaoundé, Camtel veut écrire à kribi, une autre page de l’histoire des telecommunications au Cameroun à l’heure du tout numérique.
En rappel,le consortium de Cameroon-Bresil Submarine cable (CBSC) est né le 14 octobre 2015 de la signature d’une convention de partenariat entre Camtel et l’opérateur chinois China Unicom.