L’épouse du premier président de la République du Cameroun, Ahmadou Ahidjo a tiré sa révérence dans la nuit du 19 au 20 avril 2021, à l’hôpital principal de Dakar (Sénégal), à l’âge de 89 ans. Première dame du Cameroun de 1960 jusqu’en 1982, Germaine Habiba Ahidjo est née à Mokolo en 1932. En 1942, elle obtient son certificat d’études à Yaoundé et intègre par la suite le collège des jeunes filles de Douala, aujourd’hui lycée de New-Bell.
En 1947, par le biais de Louis Paul Aujoulat, l’Assemblée territoriale lui octroie une bourse d’études pour la France où elle décroche un diplôme d’infirmière d’État en 1952 et se spécialise en maladies tropicales à l’Institut Pasteur en 1953. Elle épouse un Libanais du nom de Touffic, avec qui elle a un garçon, Daniel Boubakari, qui s’établit à Bafoussam. Elle divorce avant de revenir au Cameroun.
En 1955, elle fait la connaissance de Ahmadou Ahidjo, qui l’épouse officiellement le 17 août 1957. Elle est alors infirmière spécialiste en maladies tropicales. Avec Ahmadou Ahidjo, elle aura trois filles : Babette, Aissatou et Aminatou (PCA du Palais des Congrès de Yaoundé). Après la démission de son mari en novembre 1982, puis sa condamnation à mort par contumace à la suite de son implication dans le coup d’État manqué de 1984, elle ne peut retourner au pays avec lui et s’installe à Dakar (Sénégal), où elle vivait toujours. Son mari y est mort le 30 novembre 1989 et enterré. Depuis lors, elle militait pour sa réhabilitation officielle et surtout, pour le rapatriement de ses restes au Cameroun. Réservée elle aura mis ses conseils au service de son mari.
En 1947, par le biais de Louis Paul Aujoulat, l’Assemblée territoriale lui octroie une bourse d’études pour la France où elle décroche un diplôme d’infirmière d’État en 1952 et se spécialise en maladies tropicales à l’Institut Pasteur en 1953. Elle épouse un Libanais du nom de Touffic, avec qui elle a un garçon, Daniel Boubakari, qui s’établit à Bafoussam. Elle divorce avant de revenir au Cameroun.
En 1955, elle fait la connaissance de Ahmadou Ahidjo, qui l’épouse officiellement le 17 août 1957. Elle est alors infirmière spécialiste en maladies tropicales. Avec Ahmadou Ahidjo, elle aura trois filles : Babette, Aissatou et Aminatou (PCA du Palais des Congrès de Yaoundé). Après la démission de son mari en novembre 1982, puis sa condamnation à mort par contumace à la suite de son implication dans le coup d’État manqué de 1984, elle ne peut retourner au pays avec lui et s’installe à Dakar (Sénégal), où elle vivait toujours. Son mari y est mort le 30 novembre 1989 et enterré. Depuis lors, elle militait pour sa réhabilitation officielle et surtout, pour le rapatriement de ses restes au Cameroun. Réservée elle aura mis ses conseils au service de son mari.