L’ambassadeur du Cameroun en France, André-Magnus Ekoumou (à gauche) et Pierre-Christian Soccoja, directeur-adjoint du protocole d’Etat et des événements diplomatiques (à droite).
Nommé le 30 juin dernier par décret présidentiel, aux prestigieuses fonctions d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Cameroun auprès de la République française, André-Magnus Ekoumou, a présenté les copies figurées des lettres de créances qui l’accréditent, à Pierre-Christian Soccoja, directeur-adjoint du protocole d’Etat et des événements diplomatiques au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. En effet, ce pilier diplomatique fait rentrer le magistère diplomatique du nouvel ambassadeur dans l’Hexagone, dans un processus de légalisation et de légitimation, dans le strict respect des conventions internationales. Et tout indique que dans un avenir proche, André-Magnus Ekoumou se rendra à l’Elysée, remettre ses lettres de créances au Emmanuel Macron.
Arrivé à Paris le18 août dernier, en compagnie de son épouse Mme Claire Ekoumou, l’ambassadeur n’a pas attendu pour imprimer ses marques en France. Ainsi, dans ses premiers discours prononcés à Paris et à Marseille, respectivement les 19 et 26 août, André-Magnus Ekoumou, dont on a pu observer rapidement les prédispositions humaines au dialogue et à l’ouverture, a promis une réactivation rapide des pratiques fructueuses de la diplomatie de proximité et d’actions concertées, chères au président de la République Paul Biya. A l’endroit de ses compatriotes, l’ambassadeur du Cameroun a précisé les missions essentielles que lui a assignées le président de la République Paul Biya, à savoir, apaiser et rassembler ses collaborateurs et l’ensemble de la communauté camerounaise de France. Il s’agit de permettre aux diplomates et agents publics, d’accomplir efficacement les missions qui justifient leur présence au sein de l’ambassade, du consulat général du Cameroun à Paris, ou du consulat du Cameroun à Marseille. « Pour ma part, pour l’intérêt supérieur de notre mission, je prescris une collaboration en bonne intelligence, une franche et constructive collaboration, empreinte de confiance mutuelle, de convivialité et de disponibilité, qui soit autant de gages de réussite de cette haute mission assignée par le président de la République, chef de la diplomatie. Cette mission qui nous incombe est un impératif catégorique pour honorer l’image de marque de notre pays », va-t-il préciser.
Appel au resserrement des rangs
Et, en ce qui concerne la diaspora camerounaise de France, qualifiée de dynamique et industrieuse par le président de la République, il s’agit de mieux la mobiliser, pour qu’elle accroisse significativement sa contribution dans tous les domaines d’investissement du chantier de construction de l’économie nationale. « S’agissant de notre diaspora, en m’envoyant à Paris, le chef de l’Etat m’a fortement instruit de rassembler tous les Camerounais, de faire de notre ambassade la maison commune des Camerounais. Il n’y a ni BAS, ni Patriotes, ni Nordistes, ni Beti, ni Bamiléké, ni Douala, ni Anglophone, ni Francophone. Il y a seulement les Camerounais », estime l’ambassadeur.
D’où cet appel fortement interpellateur et symbolique, lancé à tous ses compatriotes, à un resserrement des rangs et à une véritable appréhension de la citoyenneté camerounaise profonde et authentique, soudée et fière dans sa diversité et sa pluralité, qui dépasse de loin nos appartenances tribales, régionales, religieuses, linguistiques ou idéologiques. Il faut noter que plusieurs représentants de médias, classiques et cybernétiques, membres de la communauté camerounaise de France, spécialement invités par l’ambassadeur André-Magnus Ekoumou, ont assisté à cette cérémonie protocolaire. Et à l’issue de celle-ci, ils ont pu échanger en toute convivialité avec le haut diplomate.
Agé de 63 ans, André-Magnus Ekoumou, ministre plénipotentiaire de classe exceptionnelle, a fait l’essentiel de ses études universitaires dans la ville de Reims en France. Il y a étudié le droit, les sciences politiques et s’est spécialisé dans les politiques de décentralisation. Lauréat de la promotion 1990 de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), de l’université de Yaoundé, le nouvel ambassadeur du Cameroun a passé 25 ans à la présidence de la République, avec comme dernier poste, celui de conseiller diplomatique du président Paul Biya.
Arrivé à Paris le18 août dernier, en compagnie de son épouse Mme Claire Ekoumou, l’ambassadeur n’a pas attendu pour imprimer ses marques en France. Ainsi, dans ses premiers discours prononcés à Paris et à Marseille, respectivement les 19 et 26 août, André-Magnus Ekoumou, dont on a pu observer rapidement les prédispositions humaines au dialogue et à l’ouverture, a promis une réactivation rapide des pratiques fructueuses de la diplomatie de proximité et d’actions concertées, chères au président de la République Paul Biya. A l’endroit de ses compatriotes, l’ambassadeur du Cameroun a précisé les missions essentielles que lui a assignées le président de la République Paul Biya, à savoir, apaiser et rassembler ses collaborateurs et l’ensemble de la communauté camerounaise de France. Il s’agit de permettre aux diplomates et agents publics, d’accomplir efficacement les missions qui justifient leur présence au sein de l’ambassade, du consulat général du Cameroun à Paris, ou du consulat du Cameroun à Marseille. « Pour ma part, pour l’intérêt supérieur de notre mission, je prescris une collaboration en bonne intelligence, une franche et constructive collaboration, empreinte de confiance mutuelle, de convivialité et de disponibilité, qui soit autant de gages de réussite de cette haute mission assignée par le président de la République, chef de la diplomatie. Cette mission qui nous incombe est un impératif catégorique pour honorer l’image de marque de notre pays », va-t-il préciser.
Appel au resserrement des rangs
Et, en ce qui concerne la diaspora camerounaise de France, qualifiée de dynamique et industrieuse par le président de la République, il s’agit de mieux la mobiliser, pour qu’elle accroisse significativement sa contribution dans tous les domaines d’investissement du chantier de construction de l’économie nationale. « S’agissant de notre diaspora, en m’envoyant à Paris, le chef de l’Etat m’a fortement instruit de rassembler tous les Camerounais, de faire de notre ambassade la maison commune des Camerounais. Il n’y a ni BAS, ni Patriotes, ni Nordistes, ni Beti, ni Bamiléké, ni Douala, ni Anglophone, ni Francophone. Il y a seulement les Camerounais », estime l’ambassadeur.
D’où cet appel fortement interpellateur et symbolique, lancé à tous ses compatriotes, à un resserrement des rangs et à une véritable appréhension de la citoyenneté camerounaise profonde et authentique, soudée et fière dans sa diversité et sa pluralité, qui dépasse de loin nos appartenances tribales, régionales, religieuses, linguistiques ou idéologiques. Il faut noter que plusieurs représentants de médias, classiques et cybernétiques, membres de la communauté camerounaise de France, spécialement invités par l’ambassadeur André-Magnus Ekoumou, ont assisté à cette cérémonie protocolaire. Et à l’issue de celle-ci, ils ont pu échanger en toute convivialité avec le haut diplomate.
Agé de 63 ans, André-Magnus Ekoumou, ministre plénipotentiaire de classe exceptionnelle, a fait l’essentiel de ses études universitaires dans la ville de Reims en France. Il y a étudié le droit, les sciences politiques et s’est spécialisé dans les politiques de décentralisation. Lauréat de la promotion 1990 de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), de l’université de Yaoundé, le nouvel ambassadeur du Cameroun a passé 25 ans à la présidence de la République, avec comme dernier poste, celui de conseiller diplomatique du président Paul Biya.